Flavius a écrit:J'avoue que je suis étonné que ces dames du forum n'aient pas ouvert un topic sur ce sujet qui fait pourtant actuellement la une des médias.
Manifestations en Espagne et France avec interviewes de Mme Boutin. La « Marche pour la vie » des opposants à l'avortement a réuni 16 000 personnes, selon la police. Ses organisateurs ont revendiqué 40 000 participants, un "record". Partis de Denfert-Rochereau aux cris de "Oui à la vie" ou encore "Viva Espana", ces anti-avortement ont rejoint en fin de journée l'esplanade des Invalides.
Le pape François a apporté samedi son soutien à cette marche, à laquelle quatre évêques français devaient participer
Fallait-il rouvrir ce dossier en France pour soustraire le "situation de détresse"
Les débats dans l'hémicycle s'annoncent vifs. Plusieurs députés de l'opposition ont prévu de batailler ferme contre l'amendement, qui devrait être soutenu par le gouvernement. Le député UDI, Jean-Christophe Fromantin, confie par exemple au "Nouvel Observateur" qu'il déposera un amendement de suppression pour revenir aux "réserves initiales" de la Loi Veil et en "garder l'esprit" d'origine.
"L'état actuel de la loi est satisfaisant, abonde son collègue UMP Hervé Mariton, qui juge "inutile" l'amendement PS. "L'avortement doit rester possible en France. Il n'y a pas de demande de changement dans la société française", ajoute-t-il.
J'avoue y avoir penser mais très occupée en ce moment...
Cette loi pose plusieurs questions, en effet.
La première étant: pourquoi maintenant alors que cela fait des décennies que l'avortement est pratiqué sans tenir compte de cette clause de "situation de détresse". Existe-t-il un risque de remise en question aujourd'hui ? La réponse est non.
Est-ce pour faire oublier, une fois encore, les questions de fonds et certaines autres affaires ?
Ceci dit, la clause en question est inepte car la détresse relève du psychologique et on peut considérer que le fait d'être enceinte, sans l'avoir désiré, est une situation de détresse en soi. La détresse ne concerne pas que les cas "extrêmes", comme le prétendent les anti.
A les entendre d'ailleur, même une femme violée doit garder l'enfant, quitte à le faire adopter à la naissance. Pour eux, il n'existe aucune situation de détresse, en fait.
Quoiqu'il en soit, si cette calause est supprimée, on ne va pas s'en plaindre. Mmême si, de toute façon, certains pourraient avoir l'idée de la remettre plus tard.
Je pense que le combat pour le droit à l'avortement ne relève pas seulement du parlement mais des femmes elles-mêmes, car elles savent ce qu'il en coûtait à leur mère, grand mère ...