Flavius a écrit:
Selon la CIA, « impossible de savoir » si la torture permet de soutirer des informations
En l'occurrence il ne donne pas de réponse à cette problématique.
Mais alors que doit-on faire ? Est-ce que les terroristes ont ce type d'état d'âme ?
Doit-ont demander poliment à des malades mentaux fanatisés, les fous de dieu où se trouvent leurs cinglés de chefs, où les prochaines bombes vont exploser etc ? Lorsque sa famille est touchée, on a un autre genre de réflexion.
La torture n'est pas innée chez nous. Ce sont eux qui nous ont appris qu'elle appartenait à l'arsenal défensif d'une armée.
On ne parle pas là de la torture gratuite à laquelle s'adonnerait un pervers, mais d'un moyen d'éviter des morts innocentes. Encore doit on avoir de vraies informations sur le statut de la personne que l'on interroge.
S'agissant de de Ben Laden ça a paraît-il fonctionné. Maintenant je ne suis pas un spécialiste de la chose et je ne dispose pas des statistiques nécessaire pour poser un jugement définitif.
Doit-ont demander poliment à des malades mentaux fanatisés, les fous de dieu où se trouvent leurs cinglés de chefs, où les prochaines bombes vont exploser etc ? Ce extrait montre que nous ne nous comprenons pas.
- Vous partez du principe que toutes les conditions du scénario sont réunies et vous posez la question de ce qu'il convient de faire à ce moment-là.
- alors que, de mon côté, dans mes réponses à Azhalée, je me refuse à baser ma réflexion sur un moment qui n'existe pas. Autrement dit, je remets en question la possibilité que les conditions du scénario se trouvent jamais réunies.
J'ai rappelé ces conditions :
- mettre la main sur un complice
- au bon moment
- être sûr que c'est bien un complice
- un complice qui connait l'emplacement de la bombe
- et dont nous sommes certains à 100% qu'il le connait.
- dont les réponses à nos questions peuvent être considérées comme fiables à 100% (j'ai expliqué pourquoi elles avaient toutes les raisons de ne pas l'être).
- j'en oublie sans doute
Si toutes ces conditions sont réunies, alors, forcément, je vous suis car je ne peux être que submergé par l'évidence arithmétique de la morale instrumentale : un coupable contre de nombreux innocents.
Mais vaut-il la peine d'affirmer que la torture peut être utile dans une situation très spécifique si cette situation n'a aucune chance de se produire, et risquer ainsi de la banaliser dans toutes les autres ?
Flavius a écrit:Selon la CIA, « impossible de savoir » si la torture permet de soutirer des informations
En l'occurrence il ne donne pas de réponse à cette problématique.
Il me semble que si, au contraire. Ce que cela signifie concrètement, à moins que je comprenne mal, c'est que, quand on torture, on n'est pas certain d'obtenir des informations exactes ou "valables", comme développé dans l'article. ==>
Il a qualifié de « répugnantes » certaines méthodes d'interrogatoire « hors limites », estimant par ailleurs qu'il était « impossible de savoir » si la torture utilisée contre des membres présumés d'Al-Qaida avait permis de leur des renseignements valables pour empêcher de futurs attentats.
« Si quelqu'un est soumis à ces techniques, il peut dire quelque chose simplement pour cela cesse. »