Et si l'on en discutait ou est-ce devenu tellement banal que ça n'en vaut pas la peine ?
Merouane Benahmed est un ex-membre du groupe terroriste islamique armé (GIA). Libéré, il vit depuis quelques jours à trois kilomètres de la frontière administrative qui sépare la Mayenne du Maine-et-Loire… non sans attiser l’inquiétude.
Cet homme de 41 ans a participé à de nombreux attentats sanglants en Algérie pour l’instauration d’un Etat islamique. Condamné en 2006 en France à 10 ans de réclusion pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, il se voit interdire définitivement de vivre en France. Mais dans le même temps, son pays natal, l’Algérie, le condamne par contumace à la peine capitale. A sa sortie de prison en 2011, l’ex-djihadiste ne peut être expulsé de France vers l’Algérie attendu qu’il y est condamné à mort. Aussi, le ministère de l’Intérieur l’assigne à résidence et lui somme de trouver un pays d’accueil. D’abord hébergé dans le département du Gers, il est ensuite transféré dans le Maine-et-Loire à Beaupréau puis depuis quelques jours à Segré, à 3 kilomètres de la Mayenne.
L’homme, logé et nourri par l’État, vit avec son épouse et ses trois jeunes enfants. Il doit pointer plusieurs fois par jour à la gendarmerie. Théoriquement libre, il est toutefois interdit de mouvement et de travail. Une situation inextricable qui commence à inquiéter la municipalité et la population. Averti au dernier moment de l’arrivée de cet administré gênant, le maire de Ségré prévient dans les colonnes du Courrier de l’Ouest qu’il "ne va pas cesser de se mobiliser tant que cette situation ne sera pas réglée. "
Merouane Benahmed est un ex-membre du groupe terroriste islamique armé (GIA). Libéré, il vit depuis quelques jours à trois kilomètres de la frontière administrative qui sépare la Mayenne du Maine-et-Loire… non sans attiser l’inquiétude.
Cet homme de 41 ans a participé à de nombreux attentats sanglants en Algérie pour l’instauration d’un Etat islamique. Condamné en 2006 en France à 10 ans de réclusion pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, il se voit interdire définitivement de vivre en France. Mais dans le même temps, son pays natal, l’Algérie, le condamne par contumace à la peine capitale. A sa sortie de prison en 2011, l’ex-djihadiste ne peut être expulsé de France vers l’Algérie attendu qu’il y est condamné à mort. Aussi, le ministère de l’Intérieur l’assigne à résidence et lui somme de trouver un pays d’accueil. D’abord hébergé dans le département du Gers, il est ensuite transféré dans le Maine-et-Loire à Beaupréau puis depuis quelques jours à Segré, à 3 kilomètres de la Mayenne.
L’homme, logé et nourri par l’État, vit avec son épouse et ses trois jeunes enfants. Il doit pointer plusieurs fois par jour à la gendarmerie. Théoriquement libre, il est toutefois interdit de mouvement et de travail. Une situation inextricable qui commence à inquiéter la municipalité et la population. Averti au dernier moment de l’arrivée de cet administré gênant, le maire de Ségré prévient dans les colonnes du Courrier de l’Ouest qu’il "ne va pas cesser de se mobiliser tant que cette situation ne sera pas réglée. "