Après une grâce matinée, c’est à dire lever à 7h00 au lieu de de 6h30, nous avons petidéjeuner, puis refait nos valises ; puis déambuler dans le hall d’hôtel, puis encore pris un caoua maison, jeté un œil sur nos boîtes mails respectives, écrit quels mots sur mon forum préféré, et enfin décollé de l’hôtel pour prendre le bus qui nous amène au down-town. Là nous montons dans le off and up que nous avions réservé de Montpellier.
Nous descendons au Balboa Park où se trouve le zoo de San-Diego. Un peu marre des musées. Alors le park, là mes enfants, si vous passez à San-Diego, n’hésitez pas, c’est un incontournable. Allez-y comme nous, si possible un samedi pour toucher là le mode de vie des Américains. Vous y trouverez des animations de rues, assisterez parfois à des concerts au Sprekels Organ Pavillon. Et le parc est vraiment magnifique avec une architecture des bâtiments très originale, mêlant plusieurs cultures. Vous pourrez aussi admirer le jardin botanique japonais, un musée d’histoire naturelle et un musée de l’homme. Le tout au même endroit. En un mot à voir.
J’avais écrit que San-Diego, ressemblait par bien des aspects à San-Francisco. J’avais oublié une autre similitude le temps. Aujourd’hui il a fait maussade et bas de plafond, venteux et moche. Un temps à rester sous la couette. Mais rester sous la couette quand on visite les States, ce n’est vraiment pas sérieux. Aussi, le temps faisait la gueule...et nous aussi. Pourtant, les gens d’ici avaient décidé qu’en mai à San-Diego, et bien il doit faire beau. C’est une obligation. Aussi on les a vu déambuler à Horn plazza en tongs, bras nus et bermudas, croisant les touristes emmitouflés, qui dans des vêtements chauds, qui dans des vêtements de pluie.
Nous avons remarqué aussi, qu’outre les vétérans et ceux qui se font passer pour, il y a beaucoup de clodos et des SDF. Moins qu’en France, mais il y en a. Et au moins ceux-là sont Américains !
Nous sommes passé devant un gigantesque monument moderne appartenant à la scientologie, comme quoi quand la connerie ne tue pas, elle rapporte, qui n’a rien à lenvier à celui de l’Armée du Salut, et des noirs revendiquant le pouvoir par une lecture littérale de la Bible. Ils devaient avoir beaucoup d’espoir car ils étaient au moins 12. C’est un commencement me direz vous.
Puis, après un quart d’heure de marche et les cheveux de Mme Flavius défaits, nous entrons dans le zoo. Le fameux zoo de San-Diego. Ma réservation en main me sert de coupe-file, ce qui satisfait ma femme. Puis nous montons dans un bus à deux étages qui parcourt le zoo. Ce dernier est immense.
Mais voila, une fois dans le bus, on ne voit rien. Riche idée. Je commence à m’emmerder grave. Qu’est-ce que je fais dans ce bus ? Mme Flavius ne doit pas être loin de penser comme moi. Elle s’est faite une nouvelle copine en personne d’une petite fille de 2 ans, qui devait porter autant d’intérêt que nous aux animaux invisibles. Et que je te patouille et que je te prends les petits doigts, et que je te fais fais des mimis, en cinq minutes, la petite avait changé de grand-mère. D’ailleurs, la vraie grand-mère, n’était pas jalouse. La fillette mexicaine, ne l’embêtait plus avec ses pleurs et ses gémissements, et c’était bien là le principal.
Puis, nous descendons pour constater que les bêtes, déprimaient autant que nous. Elles se cachaient, soi parce qu’il faisait froid, soit parce qu’elles faisaient la grève. Seuls quelques singes venaient faire les malins et les éléphants qui, eux ne pouvaient faire autrement, faute de trous de souris.
Rien d’extraordinaire. On s’est ennuyé à mourir. Beaucoup de magasins et de boîtes à bouffe pour gogos. Rien que l’on ne trouve mieux en France. À éviter cette perte de temps. Ce qui m’a paru le plus pathétique, là-dedans, c’est quand ils ont envoyé les soigneurs pour donner à manger aux bêtes, le staff s’étant rendu compte que les visiteurs se plaignaient de ne voir aucun animal dans les espaces qui leur sont réservés. Et bien même là, ce fut un vide. Les animaux ne sortaient pas, ce qui a fait rire la flaviusienne. Devant un tel désastre, nous nous sommes enfuis. Nous étions déçus, nous avions froid, et nous étions fatigués. Et puis à 16h30, n’est-il pas temps d’aller se restaurer ? C’est ce que nous avons fait, sans trouver à y redire. Et nous l’avons fait dans un restaurant turc.
Je me rappelle que je m’étais promis de ne pas retourner dans un zoo, depuis que j’avais interviewé le
Vicomte de la Pérouse, et parcouru son parc de Thoiry, où les bêtes sont quand même plus heureuses que dans un zoo. C’est un autre concept et je préfère ce dernier.
Je pense que le parc de Thoiry va dans le sens de l’histoire. Maintenant, depuis qu’à été refait le zoo de Vincennes, il paraît que ce n’est pas mal.
Voilà, une journée passable, mais un déjeuner correct et une rentrée à l’hôtel vivement souhitée. Demain est un autre jour et nous verrons bien ce qui nous attend.