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Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Invité- Invité
- Message n°77
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
V.SingeVieux singe a écrit:Oui LV, grave confusion des termes de ma part. J'aurais dû dire: J'ai toujours profité de l'observation de ma mère ...
Tous élevés sous les bombes entre 1940 et 44, et des 42 sous les mitrailles de maquis sur la zone libre puis occupée, ses enfants étaient de les sauver tous sans faire le détail, certes grossièrement dit. Pas question d'isoler la vision du canard gris de la houle générale. Le pli étant pris, j'ai profité de tous par la suite. Seul la dernière des 4 (une fille et 3 garçons avant dont moi en cadet)a déjà disparu. Ceux qui restent gardent indulgence pour moi, justifiée ou pas???pas facile à toujours supporter l'indulgence !
D'ou peut être un vagabondage à travers le monde pour tenter de le comprendre , avec des résultats très incertains, disons de moins en moins évidents.
C'est vers l'ignorance qu"on avance le plus vite, et surtout plus loin qu"on avance.....
Dans les câbles souterrains puis sous-marins où j'ai, sévi au début, j'ai cru connaitre le sens de la continuité technique , puis devenant expert à divers titres, je me suis vite habitué à parler de ce que je ne connaissais pas, et de mieux en mieux à ce titre! Le meilleurs pour choisir et faire payer ses voyages.
En effet, je ne suis souvent pas très clair dans mes propos. hélas, c'est ça ma plus grande transparence, peut être ma seule vérité, engluée toutes dans les fictions
reconstruites pas chacun. J'ai jeté tous les papiers où je raconte mes histoires , car en relisant chacuns, ils ne racontent pas souvent la même, ou les mêmes?
Seul mon cv est authentique mais je n'arrive pas à le commenter de façon rationnel et audible par mon orthophoniste , ni par moi le plus souvent.
OK j'ai essayé de faire simple. le succès n'est jamais acquis. au moins une certitude neuro-psychiatriste reconnue
La 6eme blessure??, dixit LV,
Non, pas de blessure, j'ai déjà beaucoup abusé!!
Pas de mal à cela, "On n'est pas toujours à son goût dans son âge, mais on y est toujours à sa place"
(A.Barratin >>> je n'invente rien comme nom )
beced- Messages : 52587
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°78
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Hello VS et todosVieux singe a écrit:
Passant inopinément hier par ici, surpris et intéressé de vous apercevoir tous les 4 ou 5 vous promener nus (apparemment) sur ce forum "antique".
beced attire toujours mon attention, mais vous les autres montrent aussi toujours un intérêt, parfois une ambiguïté à creuser dans la culotte.
Sans entrer dans ce jeu des 7 familles toujours recomposées discrêtement, je vous propose une obervation banale sur un cas épuisé, le mien:
je n'ai pu trouvé aucune des 5 blessures.Je n'ai subi que l'observation de ma mère disant sans juger : c'est lui;, en signe d'acceptation, sans appel
Es ce à dire que tout individu est un cas non identifiable dans une "grille" de lecture"? proposée par la dame psycho..., même et surtout dans sa relecture de fin de parcours qui a déjà beaucoup duré?
Plusieurs pays, nombreux pays, diversité de compagnionages familiales et accidentels , désordres ..., sachant que même et surtout dans le discours, on ne se promène jamais vraiment tout nu, ....
Je repasserai bientôt peut être pour vous saluer de nouveau, si mon orthophoniste me le suggère à titre d'exercice?
Les conclusions de Jordan B. Peterson ou autres psychologues sont basées probablement sur des cas statistiques.
Il est donc assez évident que, statistiquement, il existe d'autres possiblités.
Et avec ce qui se passe en Ukraine, le concept de trahison a probablement été encore élargi..
Bon ou selon la situation géographique: et dans mon cas cela correspond au premier smiley ...
Invité- Invité
- Message n°79
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Je crois, mais je peux me tromper, que les conclusions de Jordan Peterson sont basées sur une simple expérience de pensée.beced a écrit:
Hello VS et todos
Les conclusions de Jordan B. Peterson ou autres psychologues sont basées probablement sur des cas statistiques.
Il est donc assez évident que, statistiquement, il existe d'autres possiblités.
Et avec ce qui se passe en Ukraine, le concept de trahison a probablement été encore élargi..
Bon ou selon la situation géographique: et dans mon cas cela correspond au premier smiley ...
Autrement dit,
Qu'est-ce que je ressentirais si ça m'arrivait ?
Ou bien qu'est-ce que j'ai ressenti quand ça m'est arrivé ?
...peut-être aidé par les confidences de ses patients.
Mais la phrase de VS que tu as soulignée ne porte pas, me semble-t-il, sur les effets de la blessure (JBP, pour sa part, ne parle que de cela) mais sur le fait qu'elle ait été infligée ou pas. Il affirme, si j'ai bien compris, qu'il n'a subi aucune des cinq blessures évoquées dans la vidéo. Rien d'étonnant. En cela, il est comme un bon nombre de personnes. Nous n'avons pas tous la même histoire, heureusement.
...à moins que je n'aie rien compris à ce qu'il a écrit.
Invité- Invité
- Message n°80
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Puisque l'heure est aux confidences et que VS a ouvert le bal (ce dont je le remercie), voici pourquoi, très probablement, je suis hanté par ce que l'on appelle une angoisse de rejet.
J'ai déjà raconté mais cela va donner l'occasion de montrer qu'en fonction de l'âge de l'individu, un rejet ressenti n'est pas nécessairement un rejet voulu comme tel.
Quand j'ai eu 18 mois, mes parents ont décidé que le climat d'Abidjan ne me valait rien et qu'il valait mieux que je sois exilé dans une zone plus tempérée. C'est pour cette raison qu'ils m'ont mis dans un avion en partance pour Bordeaux pour me confier à la garde d'une grand-mère que je ne connaissais pas. Depuis ma naissance, je n'avais quitté ni mes parents, ni ma ville natale.
Il me paraît évident qu'à l'âge que j'avais, je n'ai pu comprendre que cette séparation avait été décidée "pour la bonne cause".
Mes parents sont venus me rechercher environ 9 mois plus tard et nous sommes retournés en Côte d'Ivoire. Je suis toujours curieux de savoir si je les ai reconnus ou pas.
Tout cela, naturellement, je n'en ai eu connaissance que grâce à la "chronique familiale" et par l'intermédiaire de ma grande sœur.
J'ai déjà raconté mais cela va donner l'occasion de montrer qu'en fonction de l'âge de l'individu, un rejet ressenti n'est pas nécessairement un rejet voulu comme tel.
Quand j'ai eu 18 mois, mes parents ont décidé que le climat d'Abidjan ne me valait rien et qu'il valait mieux que je sois exilé dans une zone plus tempérée. C'est pour cette raison qu'ils m'ont mis dans un avion en partance pour Bordeaux pour me confier à la garde d'une grand-mère que je ne connaissais pas. Depuis ma naissance, je n'avais quitté ni mes parents, ni ma ville natale.
Il me paraît évident qu'à l'âge que j'avais, je n'ai pu comprendre que cette séparation avait été décidée "pour la bonne cause".
Mes parents sont venus me rechercher environ 9 mois plus tard et nous sommes retournés en Côte d'Ivoire. Je suis toujours curieux de savoir si je les ai reconnus ou pas.
Tout cela, naturellement, je n'en ai eu connaissance que grâce à la "chronique familiale" et par l'intermédiaire de ma grande sœur.
beced- Messages : 52587
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°81
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
LV426 a écrit:
Je crois, mais je peux me tromper, que les conclusions de Jordan Peterson sont basées sur une simple expérience de pensée.
Autrement dit,
Qu'est-ce que je ressentirais si ça m'arrivait ?
Ou bien qu'est-ce que j'ai ressenti quand ça m'est arrivé ?
...peut-être aidé par les confidences de ses patients.
Mais la phrase de VS que tu as soulignée ne porte pas, me semble-t-il, sur les effets de la blessure (JBP, pour sa part, ne parle que de cela) mais sur le fait qu'elle ait été infligée ou pas. Il affirme, si j'ai bien compris, qu'il n'a subi aucune des cinq blessures évoquées dans la vidéo. Rien d'étonnant. En cela, il est comme un bon nombre de personnes. Nous n'avons pas tous la même histoire, heureusement.
...à moins que je n'aie rien compris à ce qu'il a écrit.
Oui, et en effet c'est à partir de cette base que j'ai écrit mon mssg.
Invité- Invité
- Message n°82
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Ce post aurait pu aussi bien aller dans "rire ou sourire" ou "phénomènes rigolos....". Il est susceptible de ravir ceux parmi vous qui aiment l'humour basé sur l'absurde.
Hier soir, je regarde la série Unité 42 sur Netflix.
L'un des policiers de cette unité prend un risque monumental en voulant aller délivrer tout seul des jeunes filles livrées à un trafic de prostitution.
Il s'approche et pénètre dans le repaire des mafieux.
Là, je me dis qu'il va lui arriver des bricoles.
Soudain me prend l'envie de mettre en pause. Et je sais pourquoi, même si c'est très confus et très en arrière-plan.
Si je mets en pause, je ne vais pas voir ce qui lui arrive ensuite.
Donc, il ne va rien lui arriver.
__________________________________________
Je peux relier ça à un autre type d'expérience. J'ai une appli Google Home qui me permet d'avoir une image de ma chambre, même si je suis à des centaines de kilomètres d'elle (ça me rassure de voir qu'il n'y pas d'inondation ou d'incendie).
Quand je vois cette image sur mon téléphone, je suis toujours un peu surpris que mon appartement continue "d'exister" quand je ne suis pas là.
_______________________________
A relier également à cette fameuse question : est-ce qu'un arbre qui tombe dans la forêt produit un bruit s'il n'y a aucun humain à proximité pour l'entendre ?
Hier soir, je regarde la série Unité 42 sur Netflix.
L'un des policiers de cette unité prend un risque monumental en voulant aller délivrer tout seul des jeunes filles livrées à un trafic de prostitution.
Il s'approche et pénètre dans le repaire des mafieux.
Là, je me dis qu'il va lui arriver des bricoles.
Soudain me prend l'envie de mettre en pause. Et je sais pourquoi, même si c'est très confus et très en arrière-plan.
Si je mets en pause, je ne vais pas voir ce qui lui arrive ensuite.
Donc, il ne va rien lui arriver.
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Je peux relier ça à un autre type d'expérience. J'ai une appli Google Home qui me permet d'avoir une image de ma chambre, même si je suis à des centaines de kilomètres d'elle (ça me rassure de voir qu'il n'y pas d'inondation ou d'incendie).
Quand je vois cette image sur mon téléphone, je suis toujours un peu surpris que mon appartement continue "d'exister" quand je ne suis pas là.
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A relier également à cette fameuse question : est-ce qu'un arbre qui tombe dans la forêt produit un bruit s'il n'y a aucun humain à proximité pour l'entendre ?
beced- Messages : 52587
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°84
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
LV426 a écrit:Ce post aurait pu aussi bien aller dans "rire ou sourire" ou "phénomènes rigolos....". Il est susceptible de ravir ceux parmi vous qui aiment l'humour basé sur l'absurde.
Hier soir, je regarde la série Unité 42 sur Netflix.
L'un des policiers de cette unité prend un risque monumental en voulant aller délivrer tout seul des jeunes filles livrées à un trafic de prostitution.
Il s'approche et pénètre dans le repaire des mafieux.
Là, je me dis qu'il va lui arriver des bricoles.
Soudain me prend l'envie de mettre en pause. Et je sais pourquoi, même si c'est très confus et très en arrière-plan.
Si je mets en pause, je ne vais pas voir ce qui lui arrive ensuite.
Donc, il ne va rien lui arriver.
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Je peux relier ça à un autre type d'expérience. J'ai une appli Google Home qui me permet d'avoir une image de ma chambre, même si je suis à des centaines de kilomètres d'elle (ça me rassure de voir qu'il n'y pas d'inondation ou d'incendie).
Quand je vois cette image sur mon téléphone, je suis toujours un peu surpris que mon appartement continue "d'exister" quand je ne suis pas là.
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A relier également à cette fameuse question : est-ce qu'un arbre qui tombe dans la forêt produit un bruit s'il n'y a aucun humain à proximité pour l'entendre ?
A peu près le même étonnement pour moi en regardant (au cinéma) ce film, vu que je n'arrêtais pas de m'assoupir et de me réveiller: pas moyen de comprendre la logique de ce film au fur et à mesure de son déroulement.
Au final cela a été un bon somme.
Invité- Invité
- Message n°85
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
J'ai raconté la première histoire (celle où je regarde la série) à une amie. Elle a pensé la même chose que moi : c'est de la pensée magique.Paulette a écrit:
Ce qui tu écris là me fait penser au paradoxe du chat de Schrödinger.
Mais ce qui est absurde et rigolo ici, c'est que, quoi que je fasse, que je mette en pause ou non, rien n'est réellement arrivé à personne puisqu'il s'agit d'une fiction.
Nous avons affaire ici à deux pensées magiques successives, la toute première consistant à croire que ce que je vois est réel par le biais de la suspenssion cosentie d'incrédulité dont j'ai déjà parlé ailleurs. La première pose les conditions de la deuxième : si je n'avais pas été "bon public", je ne me serais pas inquiété pour le personnage au point de vouloir qu'il ne lui arrive rien.
Invité- Invité
- Message n°86
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Je reviens là-dessus parce cette question me fascine.LV426 a écrit:
A relier également à cette fameuse question : est-ce qu'un arbre qui tombe dans la forêt produit un bruit s'il n'y a aucun humain à proximité pour l'entendre ?
Sauf erreur, la réponse est non.
L'audition est la plus subjective des perceptions...si on peut établir une telle hiérarchie puisque les perceptions ne sont rien d'autre que des expériences subjectives.
Ce que nous appelons bruit, ou son, n'est que l'expérience que nous en avons.
Pour qu'il y ait un son, il faut qu'il y ait perception d'un son.
Un arbre qui tombe ne fait "badaboum" que si les ondes émises par sa chute rencontrent un tympan animal qui les transforme en signal sonore.
Sinon, elles finissent par diminuer d'amplitude jusqu'à extinction en se propageant dans l'air.
Je suppose.
beced- Messages : 52587
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°87
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Pas certain que c'est le bon topic, mais bon.....
Pourquoi sommes-nous jaloux?
La jalousie est un sentiment très fort que nous connaissons tous. Elle se manifeste particulièrement quand on est amoureux, mais pourquoi sommes-nous jaloux ? D’où vient ce sentiment qui nous envahit ?
Le sentiment d’être jaloux peut survenir dans n’importe quelle relation, qu’elles soient amoureuses, amicales, familiales, etc. Ce sentiment très fort qui nous envahit peut parfois nous brûler les ailes. Cette émotion peut être naturelle, maladive ou peut parfois même conduire à la paranoïa.
Qu’est-ce que la jalousie ?> Selon la définition donnée par le dictionnaire Larousse, la jalousie est le « sentiment fondé sur le désir de posséder la personne aimée et sur la crainte de la perdre au profit d’un rival ». Ce sentiment est donc plus lié à la possession qu’à l’amour : j’ai peur de perdre une personne que j’aime au profit d’une autre personne. Elle est souvent fondée par de l’imagination et non des faits.
Ce sentiment vient surtout de la petite enfance. « La jalousie peut apparaître par exemple à la naissance d’un frère ou d’une sœur puis il s’enracine dans nos schémas de pensée. Cela peut par exemple se produire à l’arrivée d’un bébé. Le grand frère ou la grande sœur se dit alors : « le bébé qui arrive vient comme me voler une place précieuse, me prendre l’amour de mes parents, il me prive de ce que je possède, il a des privilèges que je n’ai pas ou plus », explique Johanne Rozenblum au magazine Top Santé.
La jalousie est-elle dangereuse ?> Il faut savoir distinguer la jalousie ordinaire de la jalousie pathologique. Quand elle est ordinaire, la jalousie n’est pas dangereuse. Ce sentiment peut être ressenti par tout le monde à un moment donné, il peut être un signal d’alarme ou une source de jeu dans une relation amoureuse, tant qu’il ne dépasse pas les limites du raisonnable.
C’est la jalousie pathologique dont il faut se méfier. Une personne jalouse est une personne qui a du mal à avoir confiance en elle. Quand la jalousie est pathologique, l’idée que la personne se fait de la réalité est totalement distorsionnée. Face à la peur de perdre la personne qu’elle aime, le jaloux pathologique peut faire des actes disproportionnés pour tenter de contrôler l’autre et le garder près de lui. Il est possible de surmonter ce sentiment, dès lors que la personne comprend que contrôler à tout prix celle ou celui qu’elle aime n’est pas la solution à son problème.
Conseils pour une personne jalouse> Devenir son propre expert est la clé ! Ça commence ar trouver l’origine de ce sentiment : qu’est-ce qui nous rend jaloux et dans quelles situations ce sentiment survient. Cela permet d’anticiper les situations de déclenchement de l’émotion. Quand l’émotion nous envahit, on peut encore travailler dessus en faisant un travail pour se raisonner.
Enfin, consulter un psychologue lorsqu’on ne sait pas le faire tout seul peut être également une bonne solution. Ce dernier pourra vous aider et comprendre avec vous ce qui déclenche la jalousie chez vous en comprenant votre passé et en travaillant votre confiance en vous.
https://www.reussirmavie.net/Pourquoi-est-on-jaloux_a632.html
Pourquoi sommes-nous jaloux?
La jalousie est un sentiment très fort que nous connaissons tous. Elle se manifeste particulièrement quand on est amoureux, mais pourquoi sommes-nous jaloux ? D’où vient ce sentiment qui nous envahit ?
Le sentiment d’être jaloux peut survenir dans n’importe quelle relation, qu’elles soient amoureuses, amicales, familiales, etc. Ce sentiment très fort qui nous envahit peut parfois nous brûler les ailes. Cette émotion peut être naturelle, maladive ou peut parfois même conduire à la paranoïa.
Qu’est-ce que la jalousie ?> Selon la définition donnée par le dictionnaire Larousse, la jalousie est le « sentiment fondé sur le désir de posséder la personne aimée et sur la crainte de la perdre au profit d’un rival ». Ce sentiment est donc plus lié à la possession qu’à l’amour : j’ai peur de perdre une personne que j’aime au profit d’une autre personne. Elle est souvent fondée par de l’imagination et non des faits.
Ce sentiment vient surtout de la petite enfance. « La jalousie peut apparaître par exemple à la naissance d’un frère ou d’une sœur puis il s’enracine dans nos schémas de pensée. Cela peut par exemple se produire à l’arrivée d’un bébé. Le grand frère ou la grande sœur se dit alors : « le bébé qui arrive vient comme me voler une place précieuse, me prendre l’amour de mes parents, il me prive de ce que je possède, il a des privilèges que je n’ai pas ou plus », explique Johanne Rozenblum au magazine Top Santé.
La jalousie est-elle dangereuse ?> Il faut savoir distinguer la jalousie ordinaire de la jalousie pathologique. Quand elle est ordinaire, la jalousie n’est pas dangereuse. Ce sentiment peut être ressenti par tout le monde à un moment donné, il peut être un signal d’alarme ou une source de jeu dans une relation amoureuse, tant qu’il ne dépasse pas les limites du raisonnable.
C’est la jalousie pathologique dont il faut se méfier. Une personne jalouse est une personne qui a du mal à avoir confiance en elle. Quand la jalousie est pathologique, l’idée que la personne se fait de la réalité est totalement distorsionnée. Face à la peur de perdre la personne qu’elle aime, le jaloux pathologique peut faire des actes disproportionnés pour tenter de contrôler l’autre et le garder près de lui. Il est possible de surmonter ce sentiment, dès lors que la personne comprend que contrôler à tout prix celle ou celui qu’elle aime n’est pas la solution à son problème.
Conseils pour une personne jalouse> Devenir son propre expert est la clé ! Ça commence ar trouver l’origine de ce sentiment : qu’est-ce qui nous rend jaloux et dans quelles situations ce sentiment survient. Cela permet d’anticiper les situations de déclenchement de l’émotion. Quand l’émotion nous envahit, on peut encore travailler dessus en faisant un travail pour se raisonner.
Enfin, consulter un psychologue lorsqu’on ne sait pas le faire tout seul peut être également une bonne solution. Ce dernier pourra vous aider et comprendre avec vous ce qui déclenche la jalousie chez vous en comprenant votre passé et en travaillant votre confiance en vous.
https://www.reussirmavie.net/Pourquoi-est-on-jaloux_a632.html
beced- Messages : 52587
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°88
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Chine. Un robot nommé PDG d’une société de jeux vidéo une première mondiale
Une société chinoise de jeux vidéo a décidé de nommer un robot en tant que PDG. Sans salaire et sans repos, « Madame Tang Yu » est une intelligence artificielle qui a vocation à optimiser les performances et l’environnement de travail. Il s’agit d’une première mondiale....etc....
https://www.ouest-france.fr/monde/chine/chine-un-robot-nomme-pdg-d-une-societe-de-jeux-video-une-premiere-mondiale-4679ca08-3e68-11ed-91cc-1c8b00fd22eb
https://kpakpatomedias.com/2022/09/22/chine-tang-yu-un-robot-femme-nomme-pdg-dune-societe/
....
Meet Miss Tang Yu
Une société chinoise de jeux vidéo a décidé de nommer un robot en tant que PDG. Sans salaire et sans repos, « Madame Tang Yu » est une intelligence artificielle qui a vocation à optimiser les performances et l’environnement de travail. Il s’agit d’une première mondiale....etc....
https://www.ouest-france.fr/monde/chine/chine-un-robot-nomme-pdg-d-une-societe-de-jeux-video-une-premiere-mondiale-4679ca08-3e68-11ed-91cc-1c8b00fd22eb
https://kpakpatomedias.com/2022/09/22/chine-tang-yu-un-robot-femme-nomme-pdg-dune-societe/
....
Meet Miss Tang Yu
Invité- Invité
- Message n°89
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
beced a écrit: Pas certain que c'est le bon topic, mais bon.....
Pourquoi sommes-nous jaloux?
La jalousie est un sentiment très fort que nous connaissons tous. Elle se manifeste particulièrement quand on est amoureux, mais pourquoi sommes-nous jaloux ? D’où vient ce sentiment qui nous envahit ?
Le sentiment d’être jaloux peut survenir dans n’importe quelle relation, qu’elles soient amoureuses, amicales, familiales, etc. Ce sentiment très fort qui nous envahit peut parfois nous brûler les ailes. Cette émotion peut être naturelle, maladive ou peut parfois même conduire à la paranoïa.
Qu’est-ce que la jalousie ?> Selon la définition donnée par le dictionnaire Larousse, la jalousie est le « sentiment fondé sur le désir de posséder la personne aimée et sur la crainte de la perdre au profit d’un rival ». Ce sentiment est donc plus lié à la possession qu’à l’amour : j’ai peur de perdre une personne que j’aime au profit d’une autre personne. Elle est souvent fondée par de l’imagination et non des faits.
Ce sentiment vient surtout de la petite enfance. « La jalousie peut apparaître par exemple à la naissance d’un frère ou d’une sœur puis il s’enracine dans nos schémas de pensée. Cela peut par exemple se produire à l’arrivée d’un bébé. Le grand frère ou la grande sœur se dit alors : « le bébé qui arrive vient comme me voler une place précieuse, me prendre l’amour de mes parents, il me prive de ce que je possède, il a des privilèges que je n’ai pas ou plus », explique Johanne Rozenblum au magazine Top Santé.
La jalousie est-elle dangereuse ?> Il faut savoir distinguer la jalousie ordinaire de la jalousie pathologique. Quand elle est ordinaire, la jalousie n’est pas dangereuse. Ce sentiment peut être ressenti par tout le monde à un moment donné, il peut être un signal d’alarme ou une source de jeu dans une relation amoureuse, tant qu’il ne dépasse pas les limites du raisonnable.
C’est la jalousie pathologique dont il faut se méfier. Une personne jalouse est une personne qui a du mal à avoir confiance en elle. Quand la jalousie est pathologique, l’idée que la personne se fait de la réalité est totalement distorsionnée. Face à la peur de perdre la personne qu’elle aime, le jaloux pathologique peut faire des actes disproportionnés pour tenter de contrôler l’autre et le garder près de lui. Il est possible de surmonter ce sentiment, dès lors que la personne comprend que contrôler à tout prix celle ou celui qu’elle aime n’est pas la solution à son problème.
Conseils pour une personne jalouse> Devenir son propre expert est la clé ! Ça commence ar trouver l’origine de ce sentiment : qu’est-ce qui nous rend jaloux et dans quelles situations ce sentiment survient. Cela permet d’anticiper les situations de déclenchement de l’émotion. Quand l’émotion nous envahit, on peut encore travailler dessus en faisant un travail pour se raisonner.
Enfin, consulter un psychologue lorsqu’on ne sait pas le faire tout seul peut être également une bonne solution. Ce dernier pourra vous aider et comprendre avec vous ce qui déclenche la jalousie chez vous en comprenant votre passé et en travaillant votre confiance en vous.
https://www.reussirmavie.net/Pourquoi-est-on-jaloux_a632.html
Non, c'est bien le topic, c'est bien de la psychologie.
Je connais assez bien la jalousie. Je la vis.
J'ajouterais à ce qui a été dit que, chez les jaloux, il y a une pensée en blanc et noir qui touche à l'estime de soi. Il faut que je sois l'Élu, et l'unique Élu car, si je ne le suis pas, je suis une merde. Il n'y a pas de moyen terme. Cela relève de la pensée magique. Et c'est une névrose. Comme dans la plupart des névroses, on sait qu'on est dans la pensée magique mais on ne peut pas s'empêcher de s'y adonner.
Dans un sens, ça pourrait n'être qu'un des multipes visages de l'anxiété. L'imagination y joue un rôle important. On part d'un petit signe de rien du tout et on échafaude des surinterprétations délirantes. Si elle fait ou ne fait pas ceci ou cela, c'est sans doute que....et là, on part dans des fantasmes qui, pour la plupart, n'ont rien à voir avec la réalité.
La jalousie s'appuie, je le pense, sur une forme d'attachement anxieux (l'attachement anxieux est le lot de ceux qui eu ont eu des relations complexes avec leurs parents et particulièrement avec le parent du sexe opposé), une situation d'insécurité affective.
A mon avis, la jalousie n'est pathologique que quand on n'a pas de raisons d'être jaloux. Quand on en a, quand l'infidélité est établie, personne n'est épargné par ce sentiment. Après, on n'est pas forcé d'être violent. On peut être simplement...malheureux. Mais, attention, l'absence de violence n'empêche pas le ressentiment.
Dernière édition par LV426 le Mer 28 Sep 2022 - 18:30, édité 1 fois
Galadriel- Messages : 17579
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- Message n°90
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
...et les deux.
beced aime ce message
beced- Messages : 52587
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- Message n°91
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Jaloux et amour ont les mêmes voyelles....
Et alors?
Alors rien...
...
PS. L'amour sans un peu (une pincée) de jalousie, est-il vraiment de l'amour?
Et alors?
Alors rien...
...
PS. L'amour sans un peu (une pincée) de jalousie, est-il vraiment de l'amour?
Galadriel aime ce message
Invité- Invité
- Message n°92
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Tu veux dire violent ET malheureux ? Bien sûr.Galadriel a écrit:...et les deux.
Là où on voit que la jalousie se fout complètement de la raison, c'est quand on aime une personne qui n'est pas disponible.
Si cette personne est infidèle -- ou si l'on soupçonne qu'elle est infidèle -- à son "légitime", on trouve son attitude absollument méprisable.
Sauf que si c'est avec nous qu'elle le trompait, on le lui pardonnerait sans aucun problème.
J'ai été dans ce genre de situation et, curieusement, je n'ai jamais été jaloux du légiitime. En revanche, je l'ai été de tous ceux avec qui elle aurait pu le trahir.
beced- Messages : 52587
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°93
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Je suis capable de lire des romans dont le "fil conducteur " est la jalousie.
Je suis incapable (littéralement) de suivre lorsqu'il s'agit d'un film....
Je suis incapable (littéralement) de suivre lorsqu'il s'agit d'un film....
Galadriel aime ce message
Invité- Invité
- Message n°94
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Antoine Devos, pédopsychiêtre et comédien exerçant sur Bayeux et sur Caen a écrit et joue une pièce à un seul personnage intiitulée l'Art d'Exister (je l'ai vue).
Une des toutes premières répiques est "Qu'est-ce que je fous là ?"
Et, en effet, that is the question. Une question qui ne concerne pas uniquement les psychotiques.
On pourrait y ajouter "Où se trouve ma place ?"
Je suis adhérent d'un Groupe d'Entraide Mutuelle, un ensemble d'associations territoriales qui accueillent un public de personnes en souffrance psychique et/ou en situation d'isolement.
Quand on assiste à la pièce d'Antoine Devos, on est conforté dans ce que l'on pressentait : la fragilité ou le mal-être psychiques nous concernent tous.
En particulier, depuis la crise sanitaire, période pendant laquelle les psys ont vu exploser leur patientèle.
Extrait d'une question écrite au Sénat de novembre 2020.
Le confinement a de lourdes conséquences sur le moral et la santé psychologique pour nombreux de nos concitoyens. L'isolement, l'angoisse de la maladie ou la crainte de la perte d'un proche, la peur de la précarité, de la perte d'un emploi, le manque de perspectives sont accentués par la quasi-absence de distractions, d'activités physiques, de temps de convivialité et de liens sociaux, essence même des relations humaines.
Le 17 novembre 2020, Santé publique France a indiqué que le nombre de Français souffrant de troubles dépressifs avait doublé entre fin septembre et début novembre. La hausse exceptionnelle de la consommation d'anxiolytiques et d'hypnotiques constatée par les professionnels est également un révélateur de la dégradation de la santé psychique des Français. Ces signes doivent nous alerter.
Tout le monde n'est pas concerné. Pour ma part, j'ai très bien vécu les confinements alors que je m'attendais, après deux phases rapprochées d'anxio-dépressions, à péter les plombs. Au contraire, ils m'ont permis de constater que j'étais plus fort que je ne le pensais.
Une des toutes premières répiques est "Qu'est-ce que je fous là ?"
Et, en effet, that is the question. Une question qui ne concerne pas uniquement les psychotiques.
On pourrait y ajouter "Où se trouve ma place ?"
Je suis adhérent d'un Groupe d'Entraide Mutuelle, un ensemble d'associations territoriales qui accueillent un public de personnes en souffrance psychique et/ou en situation d'isolement.
Quand on assiste à la pièce d'Antoine Devos, on est conforté dans ce que l'on pressentait : la fragilité ou le mal-être psychiques nous concernent tous.
En particulier, depuis la crise sanitaire, période pendant laquelle les psys ont vu exploser leur patientèle.
Extrait d'une question écrite au Sénat de novembre 2020.
Le confinement a de lourdes conséquences sur le moral et la santé psychologique pour nombreux de nos concitoyens. L'isolement, l'angoisse de la maladie ou la crainte de la perte d'un proche, la peur de la précarité, de la perte d'un emploi, le manque de perspectives sont accentués par la quasi-absence de distractions, d'activités physiques, de temps de convivialité et de liens sociaux, essence même des relations humaines.
Le 17 novembre 2020, Santé publique France a indiqué que le nombre de Français souffrant de troubles dépressifs avait doublé entre fin septembre et début novembre. La hausse exceptionnelle de la consommation d'anxiolytiques et d'hypnotiques constatée par les professionnels est également un révélateur de la dégradation de la santé psychique des Français. Ces signes doivent nous alerter.
Tout le monde n'est pas concerné. Pour ma part, j'ai très bien vécu les confinements alors que je m'attendais, après deux phases rapprochées d'anxio-dépressions, à péter les plombs. Au contraire, ils m'ont permis de constater que j'étais plus fort que je ne le pensais.
Invité- Invité
- Message n°95
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
PLUS FORTS QUE VOUS NE LE PENSEZ
J'avais rédigé les sous-titres français de cette vidéo.
Elle tombe à pic, compte tenu de la fin de mon message précédent.
Je parle souvent ici de Jordan B. Peterson pour qui j'ai beaucoup d'admiration et dont je regrette de ne pas avoir fait la connaissance plus tôt. C'est u psychologue cllinicien canadien. Il a beaucoup fait parler de lui suite à son opposition déterminée au projet de loi, dit C-16 au Canada, dont la ligne directrice consistait à plus ou moins obliger les gens à se soumettre à l'idéologie néo-marxiste postmoderne (c'est ainsi que l'appelle JBP mais beaucoup ici l'appellent l'idéologie "woke").
Pour être en mesure de lire les sous-titres français, cliquez sur la roue dentée -- qui n'apparaît que quand la vidéo est démarrée --, puis sur "sous-titres", puis sur "français".
PS : je dois confesser une erreur de traductio à 1:38.
J'ai écrit "Bishop Baron" -- il faut comprendre l'évêque Baron.
beced- Messages : 52587
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°96
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
LV426 a écrit:Antoine Devos, pédopsychiêtre et comédien exerçant sur Bayeux et sur Caen a écrit et joue une pièce à un seul personnage intiitulée l'Art d'Exister (je l'ai vue).
Une des toutes premières répiques est "Qu'est-ce que je fous là ?"
Et, en effet, that is the question. Une question qui ne concerne pas uniquement les psychotiques.
On pourrait y ajouter "Où se trouve ma place ?"
Je suis adhérent d'un Groupe d'Entraide Mutuelle, un ensemble d'associations territoriales qui accueillent un public de personnes en souffrance psychique et/ou en situation d'isolement.
Quand on assiste à la pièce d'Antoine Devos, on est conforté dans ce que l'on pressentait : la fragilité ou le mal-être psychiques nous concernent tous.
En particulier, depuis la crise sanitaire, période pendant laquelle les psys ont vu exploser leur patientèle.
Extrait d'une question écrite au Sénat de novembre 2020.
Le confinement a de lourdes conséquences sur le moral et la santé psychologique pour nombreux de nos concitoyens. L'isolement, l'angoisse de la maladie ou la crainte de la perte d'un proche, la peur de la précarité, de la perte d'un emploi, le manque de perspectives sont accentués par la quasi-absence de distractions, d'activités physiques, de temps de convivialité et de liens sociaux, essence même des relations humaines.
Le 17 novembre 2020, Santé publique France a indiqué que le nombre de Français souffrant de troubles dépressifs avait doublé entre fin septembre et début novembre. La hausse exceptionnelle de la consommation d'anxiolytiques et d'hypnotiques constatée par les professionnels est également un révélateur de la dégradation de la santé psychique des Français. Ces signes doivent nous alerter.
Tout le monde n'est pas concerné. Pour ma part, j'ai très bien vécu les confinements alors que je m'attendais, après deux phases rapprochées d'anxio-dépressions, à péter les plombs. Au contraire, ils m'ont permis de constater que j'étais plus fort que je ne le pensais.
Il y a eu 'aussi", en effet, des effets bénéfiques dues au confinement (pour certains): notamment les liens familliaux ou sociaux.
Une sorte dépoussiérage sur sa manière d'étre avec son environnement ou entourage.
..
Invité- Invité
- Message n°97
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Très juste. Je suis le premier concerné. Je fait partie de ceux sur qui le confinement a eu des effets bénéfiques mais pas pour les raisons que tu donnes. Je pensais que cette épreuve me démolirait. Or je me suis aperçu assez vite que pas du tout. Du coup, j'ai compris que j'étais plus fort que je ne le pensais (comme diraient JBP et d'autres) et ça a rehaussé mon estime de moi-même.beced a écrit:
Il y a eu 'aussi", en effet, des effets bénéfiques dues au confinement (pour certains): notamment les liens familliaux ou sociaux.
Une sorte dépoussiérage sur sa manière d'étre avec son environnement ou entourage.
..
je pense que relever des défis est un des meilleurs moyens de donner du sens à son existence.
Invité- Invité
- Message n°98
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
L'OMBRE JUNGIENNE
Peu à peu, j'ai découvert que la ligne de partage entre le bien et le mal ne sépare ni les Etats ni les classes ni les partis, mais qu'elle traverse le coeur de chaque homme et de toute l'humanité.
(Alexandre Soljenitsyne).
Ce qui m'a terrorisée, dans l'affaire George Floyd, c'est l'idée que j'aurais pu être Derek Chauvin.
(une de mes connaissances).
Si nous avions vécu en Allemange en 1942, est-il vraiment inconcevable que nous ayons pu être garde dans un camp de concentration ?
(une de mes connaissances).
Si nous avions vécu en Allemange en 1942, est-il vraiment inconcevable que nous ayons pu être garde dans un camp de concentration ?
Le point de départ est simple : la plupart des hommes ignorent leur ombre. […] Le plus souvent elle est projetée dans des troubles somatiques, des obsessions, des fantasmes plus ou moins délirants, ou dans l'entourage. Elle est « les gens », auxquels on prête la bêtise, la cruauté, la couardise qu'il serait tragique de se reconnaître. Elle est tout ce qui déclenche la jalousie, le dégoût, la tendresse »
-- Elie G. Humbert.
Un sage prit la parole et dit : "ne rejetez pas la part d'ombre, de brouillard ou de ténèbres que vous portez en vous. En la niant ou en voulant la maîtriser de manière trop volontaire ou rigide, vous ferez croître sa force. Vous assisterez, un jour, au retour violent, sous forme d'actes compulsifs ou de maladie, de l'obscur et du refoulé. Acueillez tout ce qui est en vous et intégrez le à votre conscience dans une véritable acceptation de ce qui est puis travaillez à vous transformer dans la confiance et dans l'amour".
(Frédéric Lenoir - L'Ame du Monde).
Selon Jung, il faut rencontrer son ombre, l'intégrer, l'accepter. Selon Jordan Peterson, être inoffensif n'est pas la même chose qu'être moral.
Chercher par tous les moyens à éviter les conflits n'est pas une vertu (pierre dans mon jardin). Si on le fait, on risque fort de se rendre incapable de simplement dire "non".
Il n'est pas nécessaire d'agresser mais il faut être capable de le faire. De même, il vaut mieux ne pas être désagréable mais il faut avoir les ressources pour l'être quand les circonstances l'exigent.
Si on veut espérer faire le bien, il faut se savoir capable de faire le mal.
beced- Messages : 52587
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°99
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Ton dernier message m'a fait penser à une chanson de Sardou (inspirée, je crois, par le procès de Klaus Barbie) et écrite par Jacques Revaud, Michel Sardou, Jean-Loup Dabadie...
....
Pardon pour ceux qui l'ont vécue
Mais la question n'est pas
Ce qu'ont fait ou ton père ou ta mère dans cette guerre perdue
Non la question n'est pas là
Ce qui me préoccupe, c'est
Qu'est-ce que j'aurais fait, moi?
Cinquante années originales avec des hauts plus ou moins bas
Des amours tendres ou infernales, un jour l'argent, un autre pas
Le désespoir bien ordinaire d'un homme qui ne se connaît pas
Mais, si j'avais connu la guerre
Mon dieu, qu'est-ce que j'aurais fait, moi?
Pardon pour ceux qui ont souffert
Mais la question n'est pas
Ce qu'ont fait ou ton père ou ta mère dans les ténèbres de ce temps là
Non la question n'est pas là
Ce qui me préoccupe, c'est
Qu'est-ce que j'aurais fait, moi?
Je pense à tous les humiliés par cette étoile qu'ils ont portée
Parce que ça s'est passé chez moi, je pense à ceux qui ne sont plus là
Notre avenir a un passé, la mémoire n'est pas dépassée
Mais le pardon ne suffit pas
Mon dieu, qu'est-ce que j'aurais fait, moi?
Pour ceux qui sont nés aujourd'hui, choisir le bon côté c'est sûr
Beaucoup voulaient sauver leur vie, beaucoup s'inclinaient par nature
Quelle sorte d'homme aurais-je été? Celui du rail ou du Vercors?
Ou bien ce gamin abusé jouant à la guerre, jouant à la mort
Pardon pour ceux qui l'ont vécu
Mais la question n'est pas
Ce qu'ont fait ou ton père ou ta mère dans cette guerre perdue
Non la question n'est pas là
Ce qui me préoccupe, c'est
Qu'est-ce que j'aurais fait moi?
Mon dieu, qu'est-ce que j'aurais fait moi?
....
Pardon pour ceux qui l'ont vécue
Mais la question n'est pas
Ce qu'ont fait ou ton père ou ta mère dans cette guerre perdue
Non la question n'est pas là
Ce qui me préoccupe, c'est
Qu'est-ce que j'aurais fait, moi?
Cinquante années originales avec des hauts plus ou moins bas
Des amours tendres ou infernales, un jour l'argent, un autre pas
Le désespoir bien ordinaire d'un homme qui ne se connaît pas
Mais, si j'avais connu la guerre
Mon dieu, qu'est-ce que j'aurais fait, moi?
Pardon pour ceux qui ont souffert
Mais la question n'est pas
Ce qu'ont fait ou ton père ou ta mère dans les ténèbres de ce temps là
Non la question n'est pas là
Ce qui me préoccupe, c'est
Qu'est-ce que j'aurais fait, moi?
Je pense à tous les humiliés par cette étoile qu'ils ont portée
Parce que ça s'est passé chez moi, je pense à ceux qui ne sont plus là
Notre avenir a un passé, la mémoire n'est pas dépassée
Mais le pardon ne suffit pas
Mon dieu, qu'est-ce que j'aurais fait, moi?
Pour ceux qui sont nés aujourd'hui, choisir le bon côté c'est sûr
Beaucoup voulaient sauver leur vie, beaucoup s'inclinaient par nature
Quelle sorte d'homme aurais-je été? Celui du rail ou du Vercors?
Ou bien ce gamin abusé jouant à la guerre, jouant à la mort
Pardon pour ceux qui l'ont vécu
Mais la question n'est pas
Ce qu'ont fait ou ton père ou ta mère dans cette guerre perdue
Non la question n'est pas là
Ce qui me préoccupe, c'est
Qu'est-ce que j'aurais fait moi?
Mon dieu, qu'est-ce que j'aurais fait moi?
Invité- Invité
- Message n°100
Re: Neurologie, psychologie et neuro-psychologie
Je ne connaissais pas cette chanson.
Mais je connais celle-ci.
S'il fallait plus que des mots
Mais je connais celle-ci.
S'il fallait plus que des mots