par Invité Ven 10 Sep 2021 - 16:53
jacot3 a écrit:Je trouve la tentative de mettre en examen Mme Buzyn absolument scandaleuse. Elle symbolise bien ma main mise d'une certaine gauche sur l'appareil judiciaire de notre pays.
Pourquoi ????
Non, pas moi quand on reprend la chronologie des événements, ses propres paroles et la gestion de cette crise dès son départ
Par ailleurs, je trouve que la gauche n'a rien à voir dans cette décision politique (je vote plutôt de l'autre coté, petite précision
)
24 janvier 2020 : la crise débute, la ministre rassureLes trois premiers cas de Covid-19 viennent d'être confirmés en France.
Agnès Buzyn donne une conférence de presse : «
Le risque d'importation de cas depuis Wuhan est modéré. Il est maintenant pratiquement nul puisque la ville est isolée. Les risques de cas secondaires autour d'un cas importé sont très faibles et les risques de propagation du virus sont très faibles », veut-elle rassurer, tout en précisant que la situation pouvait « évoluer ».A la même période, le président chinois Xi Jinping reconnaît que la situation à Wuhan, où le confinement a été déclaré, est «
grave ».
En France, les premiers malades sont placés à l'isolement, mais aucun dispositif de contrôle aux frontières pour les passagers venant de Chine n'est mis en place. Mais comme Agnès Buzyn le reconnaîtra plus tard, l'Hexagone vient de laisser passer sa chance d'obtenir des masques chirurgicaux en quantité suffisante. «
Le problème, c’est que les masques sont fabriqués à Wuhan : lorsque l’on a lancé la commande, Wuhan était déjà fermé. Si l’on avait voulu éviter une pénurie, il aurait fallu lancer la commande avant le 22 janvier », a-t-elle affirmé devant la commission d'enquête sénatoriale sur la gestion de la crise sanitaire. Les stocks sont alors pourtant très bas.
Les Français n'en auront pas.Surtout, Agnès Buzyn affirme avoir compris la gravité potentielle de l'épidémie dès le mois de décembre 2019 et avoir dès lors averti le directeur général de la santé, Jérôme Salomon.
«
Je pense que j'ai vu la première ce qui se passait en Chine : le 20 décembre, un blog anglophone détaillait des pneumopathies étranges », explique-t-elle au
Monde.
Inquiète de la tenue future des élections municipales, elle affirme avoir averti Edouard Philippe le 30 janvier que «
l'élection ne pourrait pas se tenir ». Comment expliquer alors que le stade 1 du plan de réaction à l'épidémie n'ait été déclenché le 23 février 2020 par son successeur Olivier Véran ?