Quoi de neuf aujourd'hui ?

LV426 a écrit:
A mon avis, le fait de ne pas avoir de haine en général ne résulte pas forcément d'un choix délibéré.
Si un sentiment ne se "commande" pas, un défaut de sentiment ne se commande pas obligatoirement non plus.
Si on est d'une humeur particulièrement condescendante, on peut très bien concevoir cette absence de sentiment comme une incapacité voire, pourquoi pas, une infirmité. 

En revanche, dans le cas qui nous occupe, c'est la formulation précise du titre, avec son emploi du futur, temps (parfois) de la volition et du projet, qui clame haut et fort qu'il s'agit bien, comme vous le dites, d'un choix.

La formule se veut séduisante, comme tous les paradoxes. Pourquoi paradoxe ? 
1) parce qu'on voit bien qu'elle se moule, a contrario, sur d'autres formules comme vous n'aurez pas mon pardon / ma pitié / mon respect / mon estime.
2) parce que, par voie de conséquence, ce vous n'aurez pas prend l'aspect d'une rebuffade, ce que semble démentir le dernier mot.

Bref, ce n'est qu'une formule et je ne suis pas sûr qu'il faille lui accorder une importance excessive. Pour ma part, si j'ai pu être séduit a priori par le titre, c'est le contenu du livre qui m'a touché. Notamment son amour pour son fils, qu'il est condamné à élever seul, et avec lequel il communie dans l'amour de la mère défunte...et de la Vie.

LV426 a écrit:D'accord, Flavius.
Et, en effet, la discussion sur cette formule est intéressante.
...à condition, comme toujours, de se comprendre les uns les autres et de bien séparer les choses.

Ainsi, pour moi -- mais je pense que vous en serez d'accord ; je le dis juste parce que vous avez utilisé le mot pardon à la fin de votre post -- le défaut de haine n'est pas le pardon. 
Si l'on refuse de haïr (à condition, nous sommes d'accord, que ce soit possible) c'est par bienveillance envers soi-même et son entourage direct, pour ne pas avoir ce bois mort à l'intérieur de soi qui, fatalement, nous pourrit la vie et celle de nos proches et nous empêche d'être vivant.
Dans le cas d'Antoine Leiris, par exemple, cela peut s'apparenter à une forme d'indifférence. Les assassins de ma compagne, que la justice s'en occupe, je ne leur ferai pas le "cadeau" ruineux d'avoir pour eux le moindre sentiment positif ou négatif.

Maintenant, à la question de savoir si c'est possible, je répondrai que je n'en suis pas sûr du tout. Mais ce sentiment qu'il s'agit d'une gageure, je le lis aussi dans la formule, à mon avis consciemment paradoxale et provocatrice -- on pourrait même aller jusqu'à absurde --, dont nous discutons.

Je comprends parfaitement que l'on puisse y voir un énième avatar de la bien-pensance -- et, à mon avis, c'est bien là que se situe le pivot de cette discussion -- mais, si je me méfie d'elle et de son hypocrisie pharisienne comme de la peste, je ne tiens pas non plus davantage que cela à la "mal-pensance par réaction".

Paulette a écrit:
"Absurde" ? Tu peux expliciter ?
Pour ma part, je pense qu'elle est symbolique d'une sorte de carapace dont il s'entoure pour ne pas céder à la facilité de la violence en réponse à la violence.
La haine n'a pas 36 formes : à partir du moment où on déclare "haïr", ben... on hait, et lui ne veut pas ça.

LV426 a écrit:
Tu veux aller jusque là ?
L'expression verbale du sentiment précéderait le sentiment lui-même ? Elle en serait le déclencheur ? C'est bien cela que tu veux dire ?
C'est une hypothèse intéressante.
Et je ne dis pas cela ironiquement, car elle m'a déjà effleuré. Je veux dire par là que j'ai cru, par moments, en faire l'expérience.

Brassens, dans une de ses chansons, fait dire à Blaise Pascal "mettez vous à genoux, priez et implorez, faites semblant de croire et bientôt vous croirez"
Est-ce une piste de ce genre que tu explores ?

Paulette a écrit:
Oui, c'est un peu ça.
Ce que je veux dire aussi, c'est qu'on ne peut "alléger" le fardeau de la haine, en assurant que oui, on hait, mais qu'en fait, "ce n'est pas si méchant que ça". Quand on exprime une haine, elle est bien là, et comme je l'ai dit hier à Azalée, la haine vous bouffe, même si on assure que non.

LV426 a écrit:
J'avais répondu à ta question sur le mot absurde mais j'ai coupé le début de mon post par inadvertance.
Donc, je remets ma réponse, même si elle n'ajoute rien, au fond, à ce qui la suivait.

Absurde, parce que le bon sens nous dicte, a priori, qu'un sentiment est une expérience psychologique et non une décision de la volonté.
De là, il semble logique d'en déduire qu'un défaut de sentiment n'est rien d'autre que l'absence de cette expérience.
...et toujours pas une décision de la volonté.

Dan22 a écrit:"Waouh" !!!!

Paulette a écrit:
Mais arrêtez un peu de m'emmerder, mon vieux.
Vous me faites rigoler avec vos menaces : "évitez de", "je ne permets pas", etc.
Vous vous prenez pour qui, là ?
Il y a une seule personne ici qui est susceptible de me dire de fermer ma gueule, c'est Azalée.
C'est quelqu'un de très objectif, elle n'est pas partiale, dès qu'elle me dira de cesser une discussion, je le ferai. 
En attendant je viens sur un forum pour discuter, et je me fous de savoir si ce que j'écris ne vous plaît pas.

Arlequine3 a écrit:
oui, comme tu dis Dan  

Je profite de la sieste du petiot pour venir lire les échanges d'hier au soir sur ce topic, c'est pitoyable et l'agressivité y va bon train

Chassez le naturel, il revient au galop

ps ; au cas où l'on me le fasse constater, je viens quand je le peux et donne donc mon avis à ct'heure

cristaline a écrit:Non, la haine ne bouffe pas forcément...Parce que ce n'est pas un sentiment permanent et sans objet

Elle se ressent à des moments précis, sur des personnes précises, pour des objets précis

Sauf cas cliniques avérés - des personnes mal en point haïssant le monde entier sans toujours de raisons précises - je ne vois pas comment ni pourquoi la haine boufferait

C'est un sentiment légitime, comme la colère, la joie, la tristesse ; différent de la jalousie, qui, elle, peut bouffer, car c'est un trait de caractère

LV426 a écrit:A mon avis, le fait de ne pas avoir de haine en général ne résulte pas forcément d'un choix délibéré.
Si un sentiment ne se "commande" pas, un défaut de sentiment ne se commande pas obligatoirement non plus.
Si on est d'une humeur particulièrement condescendante, on peut très bien concevoir cette absence de sentiment comme une incapacité voire, pourquoi pas, une infirmité. 

En revanche, dans le cas qui nous occupe, c'est la formulation précise du titre, avec son emploi du futur, temps (parfois) de la volition et du projet, qui clame haut et fort qu'il s'agit bien, comme vous le dites, d'un choix.

La formule se veut séduisante, comme tous les paradoxes. Pourquoi paradoxe ? 
1) parce qu'on voit bien qu'elle se moule, a contrario, sur d'autres formules comme vous n'aurez pas mon pardon / ma pitié / mon respect / mon estime.
2) parce que, par voie de conséquence, ce vous n'aurez pas prend l'aspect d'une rebuffade, ce que semble démentir le dernier mot.

Bref, ce n'est qu'une formule et je ne suis pas sûr qu'il faille lui accorder une importance excessive. Pour ma part, si j'ai pu être séduit a priori par le titre, c'est le contenu du livre qui m'a touché. Notamment son amour pour son fils, qu'il est condamné à élever seul, et avec lequel il communie dans l'amour de la mère défunte...et de la Vie.

Arlequine3 a écrit:
Insulter un forumeur ne vous servira à rien si ce n'est à vous discréditer, mais cela est fait depuis belle lurette
Flavius, il compte pour du beurre ?????
Je suis trés étonnée qu'il n'y ait pas eu d'avertissement ou de remarques faites pour ce genre de propos pour moi inadmissibles !!!!

Ymar a écrit:Grand-mère indigne!   

Mettre les enfants à la sieste pour blablater avec les collègues, quelle misère !   
C'est un abandon de poste!

     PA

Arlequine3 a écrit:
A te lire ainsi que ton précédent post sur le sujet, cela me donne envie d'acheter ce livre !

Arlequine3 a écrit:

Paulette a écrit:
Mais arrêtez un peu de m'emmerder, mon vieux.
Vous me faites rigoler avec vos menaces : "évitez de", "je ne permets pas", etc.
Vous vous prenez pour qui, là ?
Il y a une seule personne ici qui est susceptible de me dire de fermer ma gueule, c'est Azalée.
C'est quelqu'un de très objectif, elle n'est pas partiale, dès qu'elle me dira de cesser une discussion, je le ferai. 
En attendant je viens sur un forum pour discuter, et je me fous de savoir si ce que j'écris ne vous plaît pas.

Insulter un forumeur ne vous servira à rien si ce n'est à vous discréditer, mais cela est fait depuis belle lurette
Flavius, il compte pour du beurre ?????
Je suis trés étonnée qu'il n'y ait pas eu d'avertissement ou de remarques faites pour ce genre de propos pour moi inadmissibles !!!!

Dan22 a écrit:Moi non ! La déprime, ça va un moment  !!!

Arlequine3 a écrit:
tu vois, je ne sais pas si je déprimerai à lire ce livre, je pense que cela me ferait relativiser sur certaines choses du quotidien ...... que je zappe parfois
(il n'est pas du tout question de ce forum, bien évidemment , mais de I.R.Life )

Flavius a écrit:

Ce n'est pas grave Arlequine. Je ne me sens pas plus touché que ça par cet "oubli". Je considère que c'est dérisoire. Qu'elle se sente plus proche de Azalée c'est un peu normal au regard de ce qui s'est passé ces dernières heures. Et puis Paulette semblait très en colère après un participant du Forum.
Néanmoins merci pour votre intervention. Toutefois, je ne voudrai pas que cela donne lieu à une nouvelle polémique. Encore une fois, ce n´est pas grave. Mes mérites seront appréciés par ailleurs.

Dan22 a écrit:


C'est quoi l'I.R. Life ?

Je n'ai pas besoin de lire ce livre pour relativiser.

Flavius a écrit:
Ce n'est pas grave Arlequine. Je ne me sens pas plus touché que ça par cet "oubli". Je considère que c'est dérisoire. Qu'elle se sente plus proche de Azalée c'est un peu normal au regard de ce qui s'est passé ces dernières heures. Et puis Paulette semblait très en colère après un participant du Forum.
Néanmoins merci pour votre intervention. Toutefois, je ne voudrai pas que cela donne lieu à une nouvelle polémique. Encore une fois, ce n´est pas grave. Mes mérites seront appréciés par ailleurs.

Dan22 a écrit:


C'est quoi l'I.R. Life ?

Je n'ai pas besoin de lire ce livre pour relativiser.

cristaline a écrit:


Toi, la pro - british par excellence ; "in real life" !

idem que toi, je relativise très bien sans ce livre