par Invité Dim 18 Sep 2022 - 20:14
Flavius a écrit:
Oui, on peut le voir ainsi. Néanmoins, ça dénote un manque de confiance, ou plutôt un besoin inextinguible de vouloir prendre en défaut son interlocuteur.
Aujourd'hui, il nous faut toujours préciser, puisque les gens vous jugent avec un apriori défavorable.
Je me souviens ici-même, lorsqu'au début de la guerre j'avais émis quelques nuances, j'avais été classé comme poutiniste convaincu. Et pourtant, j'avais précisé que c'était bien Poutine l'envahisseur. Ah, la nature humaine a besoin de simplicité, de choisir un camp, de se rassurer en étant dans le courant de pensée majoritaire.
Or on sait aujourd'hui que Zelensky n'est pas très fréquentable. Le beau rôle lui est attribué par les circonstances et par Poutine. Si les Russes n'avaient pas envahi l'Ukraine, aucun chef d'Etat européen n'aurait soutenu l'entrée de ce pays dans l'Union européenne. Zelensky est un corrompu qui a déjà déplacé sa fortune, notamment en Suisse. Et ça c'est parfaitement connu.
Mais voilà, Poutine veut écraser la démocratie, et contre ça tout le monde peut s'allier.
Je vais vous donner un truc que j'ai remarqué depuis que je lis ou écoute des discussions et qui pourra vous servir (je plaisante) : tout dépend de ce que vous mettez après le
mais. On juge l'interlocuteur en fonction de l'ordre dans lequel il met les propositions.
Intervenant n°1Zelensky n'est pas un saint
mais
Poutine est l'aggresseur
Intervenant n°2Poutine est l'agresseur
mais
Zelensky n'est pas un saint.
Bien que les deux intervenants disent exactement la même chose, il y a des bonnes chances que le premier soit identifié comme anti-Poutine et le deuxième comme poutiniste.
Bien sûr, j'exagère mais il y a quand même quelque chose là derrière.