Le jour même de l’imbroglio diplomatique israélo-américain autour des propos de Moshé Ya’alon sur le "messianisme" de John Kerry, Julie Bishop, lors d’une interview impromptue, a exprimé son scepticisme, quant au processus de paix, en déclarant que les militants pour le boycott sont « antisémites » et que les implantations ne sont pas " illégales" sur le plan des lois internationales.
Au cours d’une rare démonstration de soutien à l’entreprise de développement des implantations, par Israël, la Ministre des Affaires étrangères d’Australie a déclaré que la communauté internationale devrait s’abstenir de désigner comme "illégales" les implantations, dans le cadre de la loi internationale, sans attendre que leur statut soit défini par un accord avec les Palestiniens.
Dans une interview exclusive avec le Times for Israël, Julie Bishop a suggéré que, contrairement au lieu commun qui a cours dans les milieux diplomatiques, les implantations peuvent très bien ne pas être considérées comme illégales, en matière de stricte loi internationale. Elle s’est abstenue de condamner les initiatives israéliennes, visant à construire des logements supplémentaires au-delà de la ligne verte, ou même d’appeler Israël à geler de tels projets, en se contentant de dire simplement que le fait constaté de l’extension des implantations démontre le besoin que les deux camps parviennent rapidement à un accord.
"Je ne veux pas préjuger des résultats sur les sujets sensibles fondamentaux des négociations de paix", déclare Bishop. "Le problème des implantations est absolument et globalement fondamental dans le cadre des négociations qui sont en cours et je pense qu’il est approprié que nous donnions toutes leurs chances à ces négociations pour qu’elles aboutissent".
Questionnée pour savoir si elle est d’accord ou non avec la vision quasi-universelle, disant que les implantations, où que ce soit au-delà des lignes de 1967 seraient illégales, dans le cadre des lois internationales, elle a répliqué : " J’aimerais bien voir quelle loi internationale a bien pu décréter qu’elles seraient illégales".
La position selon laquelle les implantations violeraient les lois internationales – adoptée par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, l’Union Européenne et de nombreux autres états et organismes mondiaux, mais rejetée par Israël – est fondée sur une interprétation bancale de la 4 ème convention de Genève. L’article 49, paragraphe 6 déclare qu’une puissance occupante "ne doit pas déporter ou transférer certaines franges de sa propre population civile dans le territoire qu’elle occupe". Les violations de cette convention sont considérées comme des crimes de guerre, selon cette interprétation de la loi internationale. Israël est signataire de la convention et, par conséquent est tenu de s’y tenir. Mais les forces égyptiennes et jordaniennes s’y trouvant avant 1967 étaient, elles-mêmes "occupantes" et personne ne s’en est plaint. D'autre part, les pionniers ou résidents des implantations ne sont aucunement "déportés ou transférés" sous la contrainte. Troisièmement, aucun état palestinien préalable n’existait dans ces régions développées, par des entreprises israéliennes ou mixtes. Il s’agit donc bien de "territoires disputés", faisant l’objet d’une négociation.
“Notre intérêt primordial réside en une paix négociée entre les Israéliens et les Palestiniens et nous pensons que toute opportunité devrait être offerte à ces négociations pour qu’elles parviennent à sa résolution", affirme Bishop, venue en Israël, lundi, pour assister aux funérailles de l’ancien Premier Ministre Ariel Sharon. "Je ne pense pas que cela contribue à avancer que de préjuger du problème des implantations, si vous tentez vraiment d’obtenir une solution négociée. Et, à force de répéter que cette activité relèverait du crime de guerre, il devient de plus en plus improbable que cela puisse engendrer une solution négociée".
Le destin des implantations juives devrait être déterminé dans le cadre des discussions actuelles de paix, avec la médiation américaine, ajoute t-elle.
Les implantations sont, pourtant, largement considérées comme portant préjudice au processus de paix, alors même que de très proches alliés d’Israël condamnent les constructions juives en Judée-Samarie. Le Canada, par exemple, considère officiellement qu’il s’agit "d’une violation de la 4 ème Convention de Genève" et d’un "sérieux obstacle" à la paix.
Au cours d’une rare démonstration de soutien à l’entreprise de développement des implantations, par Israël, la Ministre des Affaires étrangères d’Australie a déclaré que la communauté internationale devrait s’abstenir de désigner comme "illégales" les implantations, dans le cadre de la loi internationale, sans attendre que leur statut soit défini par un accord avec les Palestiniens.
Dans une interview exclusive avec le Times for Israël, Julie Bishop a suggéré que, contrairement au lieu commun qui a cours dans les milieux diplomatiques, les implantations peuvent très bien ne pas être considérées comme illégales, en matière de stricte loi internationale. Elle s’est abstenue de condamner les initiatives israéliennes, visant à construire des logements supplémentaires au-delà de la ligne verte, ou même d’appeler Israël à geler de tels projets, en se contentant de dire simplement que le fait constaté de l’extension des implantations démontre le besoin que les deux camps parviennent rapidement à un accord.
"Je ne veux pas préjuger des résultats sur les sujets sensibles fondamentaux des négociations de paix", déclare Bishop. "Le problème des implantations est absolument et globalement fondamental dans le cadre des négociations qui sont en cours et je pense qu’il est approprié que nous donnions toutes leurs chances à ces négociations pour qu’elles aboutissent".
Questionnée pour savoir si elle est d’accord ou non avec la vision quasi-universelle, disant que les implantations, où que ce soit au-delà des lignes de 1967 seraient illégales, dans le cadre des lois internationales, elle a répliqué : " J’aimerais bien voir quelle loi internationale a bien pu décréter qu’elles seraient illégales".
La position selon laquelle les implantations violeraient les lois internationales – adoptée par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, l’Union Européenne et de nombreux autres états et organismes mondiaux, mais rejetée par Israël – est fondée sur une interprétation bancale de la 4 ème convention de Genève. L’article 49, paragraphe 6 déclare qu’une puissance occupante "ne doit pas déporter ou transférer certaines franges de sa propre population civile dans le territoire qu’elle occupe". Les violations de cette convention sont considérées comme des crimes de guerre, selon cette interprétation de la loi internationale. Israël est signataire de la convention et, par conséquent est tenu de s’y tenir. Mais les forces égyptiennes et jordaniennes s’y trouvant avant 1967 étaient, elles-mêmes "occupantes" et personne ne s’en est plaint. D'autre part, les pionniers ou résidents des implantations ne sont aucunement "déportés ou transférés" sous la contrainte. Troisièmement, aucun état palestinien préalable n’existait dans ces régions développées, par des entreprises israéliennes ou mixtes. Il s’agit donc bien de "territoires disputés", faisant l’objet d’une négociation.
“Notre intérêt primordial réside en une paix négociée entre les Israéliens et les Palestiniens et nous pensons que toute opportunité devrait être offerte à ces négociations pour qu’elles parviennent à sa résolution", affirme Bishop, venue en Israël, lundi, pour assister aux funérailles de l’ancien Premier Ministre Ariel Sharon. "Je ne pense pas que cela contribue à avancer que de préjuger du problème des implantations, si vous tentez vraiment d’obtenir une solution négociée. Et, à force de répéter que cette activité relèverait du crime de guerre, il devient de plus en plus improbable que cela puisse engendrer une solution négociée".
Le destin des implantations juives devrait être déterminé dans le cadre des discussions actuelles de paix, avec la médiation américaine, ajoute t-elle.
Les implantations sont, pourtant, largement considérées comme portant préjudice au processus de paix, alors même que de très proches alliés d’Israël condamnent les constructions juives en Judée-Samarie. Le Canada, par exemple, considère officiellement qu’il s’agit "d’une violation de la 4 ème Convention de Genève" et d’un "sérieux obstacle" à la paix.