L’Agence des Nations Unies pour les oeuvres de secours (UNWRA en anglais), l’organisme international s’occupant des réfugiés palestiniens, doit être dissous, a demandé le parlementaire et ancien ministre de la justice du Canada Irvin Cotler cette semaine.
« Une juridiction pour les réfugiés palestiniens doit être transférée de l’UNWRA, qui franchement, continue de se livrer à des modèles d’incitation à la haine contre Israël et à une fausse représentation de la vérité », a déclaré Cotler lors d’une réunion à Jerusalem lundi dernier, organisée par le Conseil des Relations Extérieures du Congrès Juif Mondial. L’ancien ministre de la justice canadien a fait son intervention au sujet des réfugiés juifs exilés des pays arabes après l’établissement de l’Etat d’Israël.
La responsabilité de s’occuper des Palestiniens doit être transférée au bureau du Haut Commissaire pour les Réfugiés aux Nations Unies, qui s’occupe de toutes les autres populations réfugiées, dit-il.
« Il n’y a aucune raison pour laquelle il devrait exister un organe séparé traitant des réfugiés palestiniens quand tous les autres réfugiés du monde sont sous la juridiction du Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés, dont les réfugiés palestiniens relèvent aussi » insista Cotler.
De plus, « la Ligue Arabe doit inclure la question des réfugiés juifs dans le cadre de la paix israélo-arabe de la même façon que la narration juive inclut les réfugiés palestiniens, et le gouvernment insiste pour que dans toutes les discussions entre les parties en négociation, toute référence aux réfugiés palestiniens inclue aussi expressément une référence aux réfugiés Juifs ».
« Il est grand temps que l’exode forcé des Juifs des pays arabes soit introduit dans l’agenda international après l’oubli excessif de la question pendant six décennies » dit-il.
Ce n’est pas la première fois que Cotler appelle à dissoudre l’UNWRA ou bien à la reconnaissance et au droit à réparation pour les 850.000 réfugiés juifs du conflit israélo-arabe ; il a déclaré cela en des termes presque identiques dans un éditorial du Jerusalem Post il y a trois ans.
Israël, insista Cotler, doit en faire plus pour soulever la question des réfugiés juifs dans ses relations avec les organismes internationaux.
« La commémoration annuelle par l’ONU le 29 novembre [de la défaite arabe en 1948] et l’année de solidarité en 2014 avec le Peuple palestinien doit être un jour annuel et désormais une année de solidarité avec le Peuple juif tout autant qu’avec le Peuple palestinien.
Si l’ONU ne le fait pas, alors le Peuple juif, en association avec les hommes et les femmes de bonne volonté, doit lancer notre propre année de vérité et de justice et de solidarité ».
En réponse aux commentaires de Cotler, le membre de la Knesset Shimon Ohayon a déclaré au ‘Jerusalem Post’ qu’il espérait faire adopter bientôt une loi « créant un jour de commémoration et d’éducation sur les réfugiés juifs des pays arabes ».
« Le ministère des affaires étrangères, avec Avigdor Liberman, a mis en avant la question sur la scène internationale, en créant un évènement désormais annuel au siège de l’ONU à New York dédié à cette question, fréquenté par des ambassadeurs étrangers ; des communiqués ont été adressés à tous les représentants basés à l’étranger pour mettre en avant la question avec leurs interlocuteurs là où ils sont pertinents » a déclaré le juriste.
Alors qu’une loi de 2010 stipule que les réfugiés juifs doivent être rappelés dans toute négociation avec l’OLP, la ministre de la justice, Tzipi Livni, en charge des pourparlers en cours, aurait déclaré au congrès Juif Mondial qu’elle ne soulèvera pas la question.
De même, lors de la réunion lundi dernier, le Dr. Harold Rhode, l’ancien analyste pour le Moyen Orient au département de la défense des USA, qui a trouvé une grande collection de documents à Bagdad confisqués à la population juive irakienne aujourd’hui exilée, a insisté pour que sa découverte ne soit pas renvoyée à Bagdad à la fin de l’année, comme convenu par le gouvernement américain.
« Retourner ce matériel à Bagdad serait comparable à un renvoi par les USA au gouvernement allemand des propriétés juives pillées par les nazis » souligna-t-il.
Les documents, que le régime de Hussein a confisqué à la communauté juive, ont été découverts par les forces de la coalition dans les sous-sols des quartiers généraux de la ‘Mukhabarat’, la police secrète, en 2003 : ces documents concernant des siècles de vie en Mésopotamie. Une partie des documents, en cours de restauration, sont exposés aux Archives Nationales de USA à Washington, et doivent retourner en Irak d’ici quelques mois.
par SAM SOKOL
« Une juridiction pour les réfugiés palestiniens doit être transférée de l’UNWRA, qui franchement, continue de se livrer à des modèles d’incitation à la haine contre Israël et à une fausse représentation de la vérité », a déclaré Cotler lors d’une réunion à Jerusalem lundi dernier, organisée par le Conseil des Relations Extérieures du Congrès Juif Mondial. L’ancien ministre de la justice canadien a fait son intervention au sujet des réfugiés juifs exilés des pays arabes après l’établissement de l’Etat d’Israël.
La responsabilité de s’occuper des Palestiniens doit être transférée au bureau du Haut Commissaire pour les Réfugiés aux Nations Unies, qui s’occupe de toutes les autres populations réfugiées, dit-il.
« Il n’y a aucune raison pour laquelle il devrait exister un organe séparé traitant des réfugiés palestiniens quand tous les autres réfugiés du monde sont sous la juridiction du Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés, dont les réfugiés palestiniens relèvent aussi » insista Cotler.
De plus, « la Ligue Arabe doit inclure la question des réfugiés juifs dans le cadre de la paix israélo-arabe de la même façon que la narration juive inclut les réfugiés palestiniens, et le gouvernment insiste pour que dans toutes les discussions entre les parties en négociation, toute référence aux réfugiés palestiniens inclue aussi expressément une référence aux réfugiés Juifs ».
« Il est grand temps que l’exode forcé des Juifs des pays arabes soit introduit dans l’agenda international après l’oubli excessif de la question pendant six décennies » dit-il.
Ce n’est pas la première fois que Cotler appelle à dissoudre l’UNWRA ou bien à la reconnaissance et au droit à réparation pour les 850.000 réfugiés juifs du conflit israélo-arabe ; il a déclaré cela en des termes presque identiques dans un éditorial du Jerusalem Post il y a trois ans.
Israël, insista Cotler, doit en faire plus pour soulever la question des réfugiés juifs dans ses relations avec les organismes internationaux.
« La commémoration annuelle par l’ONU le 29 novembre [de la défaite arabe en 1948] et l’année de solidarité en 2014 avec le Peuple palestinien doit être un jour annuel et désormais une année de solidarité avec le Peuple juif tout autant qu’avec le Peuple palestinien.
Si l’ONU ne le fait pas, alors le Peuple juif, en association avec les hommes et les femmes de bonne volonté, doit lancer notre propre année de vérité et de justice et de solidarité ».
En réponse aux commentaires de Cotler, le membre de la Knesset Shimon Ohayon a déclaré au ‘Jerusalem Post’ qu’il espérait faire adopter bientôt une loi « créant un jour de commémoration et d’éducation sur les réfugiés juifs des pays arabes ».
« Le ministère des affaires étrangères, avec Avigdor Liberman, a mis en avant la question sur la scène internationale, en créant un évènement désormais annuel au siège de l’ONU à New York dédié à cette question, fréquenté par des ambassadeurs étrangers ; des communiqués ont été adressés à tous les représentants basés à l’étranger pour mettre en avant la question avec leurs interlocuteurs là où ils sont pertinents » a déclaré le juriste.
Alors qu’une loi de 2010 stipule que les réfugiés juifs doivent être rappelés dans toute négociation avec l’OLP, la ministre de la justice, Tzipi Livni, en charge des pourparlers en cours, aurait déclaré au congrès Juif Mondial qu’elle ne soulèvera pas la question.
De même, lors de la réunion lundi dernier, le Dr. Harold Rhode, l’ancien analyste pour le Moyen Orient au département de la défense des USA, qui a trouvé une grande collection de documents à Bagdad confisqués à la population juive irakienne aujourd’hui exilée, a insisté pour que sa découverte ne soit pas renvoyée à Bagdad à la fin de l’année, comme convenu par le gouvernement américain.
« Retourner ce matériel à Bagdad serait comparable à un renvoi par les USA au gouvernement allemand des propriétés juives pillées par les nazis » souligna-t-il.
Les documents, que le régime de Hussein a confisqué à la communauté juive, ont été découverts par les forces de la coalition dans les sous-sols des quartiers généraux de la ‘Mukhabarat’, la police secrète, en 2003 : ces documents concernant des siècles de vie en Mésopotamie. Une partie des documents, en cours de restauration, sont exposés aux Archives Nationales de USA à Washington, et doivent retourner en Irak d’ici quelques mois.
par SAM SOKOL