A lire le communiqué du groupe arabe de l’UNESCO, on peut dire, a priori, qu’il ne manque pas de "sel" (de la terre).
En effet, le groupe humain musulman le plus opposé à la reconnaissance de l’Etat d’Israël et du lien indéfectible que le peuple juif entretient, tout au long de son histoire avec le pays dont il est issu et auquel il est lié à jamais pour y avoir fondé le premier Etat-Nation de l’histoire de l’humanité, il y a 3.500 ans, s’autorise à prendre prétexte des actuelles " négociations de paix " à l’initiative de John Kerry, pour dévoyer l’histoire et imposer son veto à l’UNESCO.
En théorie, cette institution a pour but de préserver les monuments et lieux de mémoire de l’humanité pour assurer le lien entre les générations et leur ouverture à la connaissance des peuples, de leur âme et de leur spiritualité. En imposant la censure de la Ligue Arabe à une exposition sur la raison d’être même des Juifs, leur fibre multi-millénaire à la terre d’Israël, l’Institution de Madame Irina Bokova s’oppose, en réalité à l’exposé des tenants et aboutissants des négociations en cours, qui favoriseraient une meilleure compréhension, de la part du public, des enjeux au centre de la controverse.
Le Centre Simon Wiesenthal a travaillé, étroitement avec l’UNESCO, depuis 2011, date de l’entrée de l’Autorité Palestinienne comme état non-membre-observateur en son sein, à l’élaboration de cette exposition.
Une femme soumise : la très docile Mme Irina Bokova.
Mais, pire, jamais à un mensonge près, le groupe terroriste intellectuel et culturel arabe pousse le bouchon jusqu’à insulter l’intelligence d’une association de lutte contre l’antisémitisme, aussi réputée que l’est le Centre Simon Wiesenthal, en l’alignant sur les positions réputées les plus extrémistes et "opposées à la paix", lorsqu’à ce jour, c’est l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas et ses comparses de la Ligue Arabe sise en l’UNESCO, qui tiennent les postures et impostures les plus radicales, en refusant toute reconnaissance de l’histoire de leurs voisins juifs.
Un simple coup d'oeil à la liste des invités à l’inauguration aurait dû renseigner Mme Bokova sur le caractère aussi large et éclectique que possible du panel de personnalités invitées, à l’opposé de toute orientation hautement politisée.
Il est urgent de lancer une vaste campagne contre ce boycott qui ne dit pas son nom et de faciliter l’éclosion de l’histoire juive comme partie intégrante de celle de l’humanité, à moins d’officialiser la discrimination ethnique et le négationnisme historique au sein de ces instances réputées mondiales (à l’exclusion d’un seul et unique Etat-Nation).
Irina Bokova va, ensuite, plaquer sa réponse officielle sur cette exigence, en reprenant presque mot pour mot le diktat du Groupe Arabe. Il ne fait donc plus aucun doute pour personne que cette "directrice" ne dirige rien du tout et n’est plus que la caution ou la marionnette du récit arabe du conflit :
"L’UNESCO est profondément attachée à la réussite du processus de paix afin de parvenir à la stabilité dans la région et nous avons la responsabilité d’assurer que les efforts actuels dans cette direction ne soient pas en danger ", a indiqué mercredi la directrice générale de l’Organisation Irina Bokova.
"Le report de cette exposition", a averti le doyen du Centre Wiesenthal le rabbin Marvin Hier,"confirme au monde que l’ UNESCO est la plateforme officielle de la narration arabe au Moyen-Orient".
En 2012, l’UNESCO a créé une chaire d’Astronomie, d’Astrophysique et des Sciences de l’Espace à l’Université Islamique de Gaza, étroitement liée au Hamas. On peut gager qu’en sortiront quelques "experts" en fabrication de Qassam améliorés, M-75, Fajr 5 et autres découvertes "géniales" de l’imagination destructrice de ce groupe terroriste.
En octobre dernier, l’UNESCO a voté en faveur de pas moins de six résolutions condamnant Israël, lors de sa 192ème session du Bureau Exécutif de ses 56 membres, à Paris.
Les Etats-Unis et Israël ont cessé tout financement de cette organisation, après qu’elle ait accepté l’entrée des Palestiniens, et ces deux pays ont perdu leur droit de vote en novembre 2013. Cette annulation peut donc être considérée comme une mesure de rétorsion financière.
La suspension de l’aide américaine, qui comptait pour 80 millions de $ par an, soit 22% du budget total de l’UNESCO, a conduit l’Agence au bord de la crise financière et l’a contrainte à suspendre ou réduire l’échelle des initiatives menées par les Américains, telles que l’enseignement de la Shoah et les recherches sur les Tsunami, au cours des deux dernières années.