Ymar a écrit:Je ne comprends plus rien à ce fil, non faute de vous avoir lu et de m'être un peu renseigné sur le net alors si
l'un de vous est apte à m'expliquer clairement, en quelques lignes les faits ( de préférence avérés ) hors manifs
je suis preneur car n'ayant plus d'attaches avec l'EN.
Merci d'avance à celle ou celui qui s'y collera.
Bonsoir Ymar,
Peut-être que ces quelques informations pourront vous aider à y voir plus clair.
Ce que j'ai juste compris réside en cela :
- Établir une égalité de droits peut importe le sexe
- Ego frustré de F.Berghoul, .
La théorie du genre, qui explique l’identité sexuelle des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets ».
Il est intéressant de connaître la pensée de Judith Butler, la pionnière du « gender ». Dans une interview au Nouvel Obs, elle affirme :
« Dans les années 1980 et 1990, le croisement de la tradition anthropologique américaine et du structuralisme français a donné naissance à la théorie du genre[3] »
Il est difficile d’ignorer cet avis, tant cette femme a été de tous les combats sur le genre.
Les études de genre ne forment pas un ensemble homogène en raison des différents sens donné au concept de genre.
Le concept de genre, dans son sens social et dans son sens psychologique, est intéressant car l’identité de l’homme et de la femme ne peut être réduite à leur corps ou leurs données biologiques. Ils sont aussi des êtres de relation où jouent leurs dimensions psychologique et sociale. Ni le genre social, ni le genre psychologique, n’effacent la distinction des sexes. Mais, le plus souvent, c’est le sens subversif ou idéologique du « genre » qui est utilisé dans les études de genre. Ainsi, plus qu’un mot, le concept de genre est l’instrument d’une révolution anthropologique et culturelle de nos sociétés en quête d’identité. Sociétés où la raison et la liberté ne s’appuient pas sur la réalité des êtres et des choses, mais sur les désirs.
Le concept de genre sera utilisé pour observer, comprendre, repérer les inégalités entre les hommes et les femmes ou en fonction des diverses pratiques sexuelles. Puis il sera utilisé pour théoriser jusqu’à l’idéologie afin de réinventer le monde.
Tout cela a donné les théories du genre.
Quant au ministre de l’Education nationale, il diffuse les théories du genre, sans le dire, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Ainsi, le programme « ABCD de l’égalité », expérimenté dans une dizaine d’Académies, ne comporte jamais le mot « genre ». Mais il propose trois objectifs à mettre en œuvre dans les écoles primaires et les collèges : la lutte pour l’égalité, la lutte contre les stéréotypes et la lutte contre l’homophobie. Et c’est bien à partir de ces trois leviers que le concept de genre se diffuse à l’école, dans ses différents sens, y compris dans son sens subversif.
Au-delà des mots, il est nécessaire d’en comprendre le sens. Qui peut être contre l ‘égalité ? Personne, à condition de savoir ce qui fonde l’égalité. L’égalité est devenue une notion abstraite qui ne prend pas en compte la réalité de l’homme et de la femme, ni leur histoire singulière. Si bien que l’égalité est devenue « égalitarisme ». C’est l’égalité par l’indifférenciation : l’indifférenciation des fonctions doit conduire à l’indifférenciation des sexes. Ainsi, on obtiendra l’égalité, disent les féministes du genre.
Ce sens est contraire à l’avis du 17 mai du Conseil constitutionnel sur la loi Taubira " le principe d’égalité ne s’oppose pas à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes dès lors que la différence de traitement qui en résulte est en lien direct avec l’objet de la loi qui l’établit ...."
Qui peut accepter d’être enfermé dans des stéréotypes ? Personne, mais il faut savoir de quoi on parle. Pour les féministes du genre, les stéréotypes représentent tout ce qui directement ou indirectement se réfère à l’homme ou à la femme : les rôles ou les fonctions, le style et les manières de se comporter, les goûts ou les préférences, jusqu’à la réalité même d’être mère… Ce qui fait dire à une militante LGBT du genre : « notre but, c’est d’en finir avec la division sexuelle du travail dans lequel la femme est mère ». Nous ne voulons plus qu’on dise que les femmes sont mères ! Tout ce qui ferait référence à l’identité de l’homme ou de la femme est à proscrire.
Qui peut tolérer des actes ou des paroles d’homophobie ? Personne. L’homophobie est punie par la loi. Elle regroupe les paroles ou les actes de violence à l’encontre d’une personne en raison même de son homosexualité. Le lobby LGBT a imposé un nouveau sens. L’homophobie résulterait de toute opposition aux revendications du lobby LGBT : le mariage pour tous, l’adoption pour tous, le recours à la PMA ou à la GPA pour des personnes de même sexe…
A ces trois objectifs est associée l’éducation sexuelle à l’école, avec comme référence, la Ligne AZUR, qui récemment faisait la promotion du lesbianisme dans sa plaquette « Tombe la culotte », d’une manière particulièrement brutale.
Quand ce même ministre annonce dans sa lettre aux Recteurs d’Académie de janvier 2013 qu’il compte « s’appuyer sur la jeunesse pour changer la société » et qu’il faut « arracher les enfants aux déterminismes familial, social et ethnique », alors oui, en tant que premiers éducateurs de leurs enfants, les parents peuvent être inquiets et attendre autre chose de l’école.
Parce que les enfants sont fragiles, ils ne peuvent servir de cobayes. L’éducation à l’égalité ne peut se faire par le déni du lien entre sexe biologique et genre. La véritable éducation à l’égalité passe par l’unité de la personne humaine (corps, intelligence et cœur) et le respect de la distinction des sexes, tant sur le plan biologique que sur le plan social ou psychologique.
Les différences n’empêcheront jamais l’égalité, car l’égalité n’a jamais été l’uniformisation.
PS : *Farida Beghoul, son portrait n’est pas aussi reluisant que semblent le faire les deux anciens députés ci-dessus :
Farida Beghoul a réussi son coup de pub. A la solde de Soral et Dieudonné, elle a fait croire que la théorie du genre était enseignée aux enfants des écoles républicaines.
Bien joué ! Des parents faisant confiance au net ont refusé de mettre leurs bambins à l’école.
Cette petite bombe a été confectionnée par Farida Belghoul qui reçut des mains de M’bala M’bala la fameuse « quenelle d’or 2013 ». Cette beur qui milite pour un droit au « vivre ensemble avec toutes nos différences » s’était déjà trouvée un allié de choix en la personne de l’incontournable prêtre catholique Christian Delorme connu pour son militantisme pro-musulman. La marche des beurs, c’est lui.
Algérienne, Farida se veut résolument beur et musulmane. Elle claqua la porte de SOS racisme car « l’UEJF était selon elle, un suppôt d’Israël ». Voilà donc le pont entre cette écrivaine médiocre qui fut encensée par les intellos des revues littéraires pour donner une chance aux français arabo-musulmans et la fachosphère Soral-Dieudonné-Meyssan-Blanrue.
Si certains pensent que le net est le seul vecteur qui donne les coudées franches au racisme et surtout à l’antisémitisme, ils se plantent grandement.
Sachez que les radios dites Beur, Maghreb, Orient et bien d’autres ne prennent aucune précaution dans leurs délires antisionistes. Les forums organisés par ces radios permettent aux opprimés arabo-musulmans de s’exprimer sans ambiguïtés sur leur haine pathologique des juifs. Dérapages ? pas vraiment…
Pourquoi en parler ?
Parce que Farida Belghoul fut Directrice de l’information et Secrétaire générale de l’Association de RADIO BEUR.
Le départ de Farida n’a en rien changé du reste, sur radio-beur. Très régulièrement, on a droit aux sermons anti-israéliens et au « puissant lobby » des juifs.
Quant à Radio-Maghreb 2, c’est tout simplement une résurgence de Radio-Med de Taoufik Mathlouti qui de dérives antisémites en dérives antisémites fut interdite d’antenne.
Pourquoi ? Radio-Maghreb 2 fait exactement la même chose. Le CSA hiberne depuis longtemps.
Farida Belghoul tente depuis des années maintenant de faire cause commune avec les catholiques.
Le Père Delorme fut la première pierre. Désormais, forte du succès de la seconde « marche des beurs » en 1983, elle comprit qu’il fallait aux arabo-musulmans de France faire alliance avec la chrétienté.
Pour abattre les juifs, les alliances de circonstances sont de mise. La voici donc du côté des mouvements intégristes royalistes, catholiques, frontistes et bien entendu avec les désormais incontournables M’bala-M’bala et Soral.
Du côté de Soral, rien que de très normal. Voici maintenant plusieurs années que ce facho donnent la parole sur sa TV du net aux « penseurs » musulmans qui réclament à corps et à cris une alliance avec les vrais croyants, les tenants de Issa-Jésus.
Ainsi, il est prôné par ces musulmans Français que soit intégré dans les grandes villes comme dans les campagnes les plus reculées un « terroir musulman » qui n’offenserait pas les chrétiens mais s’inscrirait le plus paisiblement possible dans le paysage du pays. Repenser l’urbanisme de façon à ne choquer personne. Les mosquées doivent ressembler aux églises et ne pas avoir de minarets…pour le moment.
Les français musulmans doivent apprendre tous les patois des régions de France afin d’apporter au pays qui est le leur, en douceur, les merveilles de la dernière religion révélée.
Ainsi, de luttes en luttes, de manifestations en manifestations, il faut aux musulmans de France, faire alliance avec tous les vrais croyants chrétiens. Ce qui, par nature, semblait impossible tant le Coran est violent à l’égard des croisés, peut devenir possible car l’ennemi commun est le juif. Farida Belghoul est donc devenue en quelques années cette nouvelle Jeanne D’Arc arabo-musulmane, en passe de faire des beurs de France le rouleau compresseur nécessaire aux intégristes chrétiens et aux fachos de toutes sortes.
En fait, en y pensant, l’idéologie qui unit tous ceux-là est absolument identique. L’islam, le christianisme intégriste et les groupes identitaires sont des terreaux sur lesquels pousse la haine antisémite. Image
Voilà ce que cherche Farida Belghoul et ses amis de quenelles : une grande union nationale contre les juifs.
Si les pouvoirs publics ne comprennent pas que le site de Soral( Egalité et Réconciliation) doit être fermé, j’affirme sans prendre de risque que le mal ira en grandissant. C’est une urgence absolue puisque ce site a un succès énorme et est lu par des millions d’internautes.