Moiself a écrit:
En fait nous réagissons individuellement face à un drame quelconque, selon que cela concerne des proches plus ou moins éloignés. La communauté humaine passe au second plan. Si la petite fille assassinée était ma nièce, je me foutrais qu'il y ait 1.000 morts quelque part. Je le reconnais bien volontiers. Dans l'absolu c'est choquant, mais c'est sans doute du à un instinct de survie.
Leur communauté de musulmans là aussi passe avant tout. Et puis cela leur fait une meilleure place, les places sont chères: ils vont arriver dans un pays où on va leur balancer 702 euros par mois sans rien foutre, et sans avoir jamais cotisé à quoi que ce soit. Et là notre instinct de survie vire au suicidaire. Un bon coup de pied au cul nous serait nécessaire pour en prendre conscience.
Complètement d'accord que nous réagissons individuellement ; j'avais commencé une réponse, interrompue par le téléphone, je la remets ici :
Quitte à choquer, je vais avouer que je suis plus meurtrie par le viol et le meurtre de la fillette dans le Nord, que par les drames successifs des migrants : ces derniers drames deviennent en effet tellement courants et quasi quotidiens que l'on est commes anesthésiés en apprenant, encore et encore, que ces malheureux, jour après jour, trouvent la mort au lieu de l'eldorado espéré ; le fait qu'il soient nombreux n'a plus d'effet, comme lorsque la télé déversait, fut un temps, son lot de victimes d'attentats en Irak, au bout d'un moment, on ne sait plus à quoi ça correpond, ça reste des données froides et sans visages ; idem pour les guerres fratricides en Afrique...
J'ai été en revanche révoltée par la mort des étudiants au Kenya, pourquoi eux plus que d'autres ? De même les jeunes filles enlevées par Boko haram
Je pense qu'il est urgent de rétablir un contrôle des frontières ( le meurtrier de la fillette était interdit de territoire, ça me rend folle de savoir que notre pays est une vraie passoire) ; je pense qu'il faut trouver de vraies solutions, mais si l'Europe doit accueillir tous les ressortissants de tous les pays en guerre, et que les migrants apportent leurs problèmes avec eux, notamment de religion, on va vers un drôle de chaos ! Comme par hasard, la Grèce en crise ne les intéresse pas ; en fait, ce problème n'a pas connu de précédent, je ne vois pas où est la solution, il ne suffit pas, en tout cas, de gémir et de s'indigner ; je crois qu'il faudrait régler leur compte une bonne fois aux passeurs !
Va t-on regretter l'ère des dictateurs ?