La journaliste française Florence Hartmann libérée par le TPI le 30-03-2016 à 14:05
Elle a longtemps représenté la traque des hommes suspectés des pires crimes commis dans les Balkans: après avoir passé plusieurs jours dans la même prison que les criminels de guerre qu'elle a dénoncés, la Française Florence Hartmann a été libérée mardi dans l'après-midi.
« Je suis sortie », a affirmé à l'AFP cette ancienne porte-parole du procureur du TPIY, ajoutant : « je suis complètement sonnée, et épuisée, mais absolument soulagée d'être sortie ». Elle s'est dite « combative ». Le TPIY lui a accordé une libération anticipée pour « son comportement exemplaire » lors de ces quelques jours de détention dans la prison de l'ONU à Scheveningen, banlieue balnéaire de La Haye.
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La journaliste française Florence Hartmann a été libérée par le TPI après avoir passé quelques jours en prison pour avoir .... fait son travail de journaliste (il s'agissait de divulgation de faits, pourtant déjà mis dans le domaine public ).
Ce qui fera sourire la prochaine fois que l'on accusera vertement la Turquie pour son attitude vis-à-vis du monde de la presse.
Accessoirement, et sans rapport, je trouve que fondamentalement (dans son principe ) le concept d'un TPI est contraire à la définition d'un tribunal, puisque ce dernier a pour objet de mettre en présence des personnes qui ont eu un lien physique ou national ou territorial. Ainsi un tribunal japonais, ne devrait pas pouvoir juger le crime d'un Belge commis contre Brésilien en Irlande.
Le TPI estime pourtant pouvoir le faire: une sorte d'approche +- colonialiste selon moi.