Pendant la campagne présidentielle de 2012, Mélenchon avait déclaré, les yeux exorbités, dans une émission de France 2 qui lui était consacré, qu'avec le FN et lui, ça finirait dans le sang. Bizarrement, les journalistes présents n'avaient pas approfondi.Flavius a écrit:
Vous avez raison. La CGT s'est toujours radicalisée et recentrée dans les périodes difficiles. Avec Mélenchon elle retrouve son ancien spectre qui est celui du grand soir. L'un et l'autre démocrates comme on peut les pressentir, ils rêvent à un troisième tour qui se ferait dans la rue, soutenus en cela par le NPA.
Ce type de stratégie est parfaitement envisageable de la part d'un leader qui arrive à se faire élire avec 99% des voix.
La CFDT prend le pas sur la CGT, et FO est à la ramasse de ce dernière si elle veut faire encore partie du paysage syndical. Ce syndicat est passé de réformateur à révolutionnaire avec les trotskistes qui la composent et qui sont de plus en plus nombreux.
Dans tout cela, la loi El Khomri qui devrait s'intituler loi Macron, n'est plus qu'un prétexte pour créer un climat de chienlit favorable au dégagement de Hollande, quelle que soit la courbe du chômage et pourquoi pas faire arriver la droite ou mieux l'extrême droite au pouvoir, ce qui lui permettrait de paralyser le pays et ainsi créer un état de guerre civile. Ces gens sont complètement irresponsables.
Bref, il fait partie de cette mouvance d'extrême gauche (avec les Poutou, Besancenot, Crivine...) pour qui la révolution violente est le but à atteindre.
Martinez est de la même veine. Une brute épaisse qui ne supporte pas qu'on s'oppose à lui, comme on peut le constater avec le bocage des moyens de production qui permettent au pays de tourner et le blocage de la production des journaux qui refusent de publier sa propagande. Il ne fonctionne que par chantage et ultimatum.
Ce type se moque des conséquences de ses actes, des salariés, de savoir que des petites boîtes risquent de fermer boutique à cause de ses manœuvres politiques. La loi travail et les erreurs gouvernementales ne sont qu'un prétexte pour semer la panique.
Il prend le risque de prendre le retour de bâton qui va faire couler le syndicat. Après ce genre d'excès, c'est souvent en effet la droite qui arrive au pouvoir. Belle aubaine pour continuer la bataille révolutionnaire.
Irresponsable, c'est bien le mot.