Merci, c'est rassurant...Ara a écrit:
Je partage votre avis (et celui de Stirner) de A à Z .
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Emmanuel St-Macron, la béatification...
Flavius- Modérateur
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- Message n°151
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Ymar- Messages : 17352
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- Message n°152
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Flavius a écrit:
A cette époque je travaillais avec un préfet, et chaque fois que je lui demandais ce qu'il pensait de Pasqua, il me répondait : pfft, tout juste un chef de bande !
Je ne crois pas que C.Pasqua était au gouvernement durant la présidence de VGE
par contre je me souviens parfaitement des deux que j'ai cités et surtout de deux
spectacles auxquels je participais à la sortie desquels les forces de police ont
cerné largement les deux lieux et ont contrôlé une grande partie des personnes
passant ou " traînant " dans le coin, c'était au théâtre G.Philippe et l'autre à Nanterre.
PA
Ymar- Messages : 17352
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- Message n°153
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Flavius a écrit:
Si vous voulez rire, sachez que la plus grande ennemie de la tête de chou Bayrou, c'est Corine Lepage qui l'accuse d'avoir payé ses collaborateurs avec la manne distribuée par Bruxelles. Ah le bonnes copines d'un même parti, y a pas mieux !
J'espère que le tandem EM/EP ne va pas lui laisser trop de bride sur le cou
et que FB n'en soit pas le seul auteur!
PA
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- Message n°154
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
J'en ai entendu parler.Flavius a écrit:
Si vous voulez rire, sachez que la plus grande ennemie de la tête de chou Bayrou, c'est Corine Lepage qui l'accuse d'avoir payé ses collaborateurs avec la manne distribuée par Bruxelles. Ah le bonnes copines d'un même parti, y a pas mieux !
Flavius- Modérateur
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- Message n°155
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
A cette époque, certainement pas. Il aurait même largement aidé à faire élire VGE. Mais il n'en demeure pas moins que sa réputation dans le corps préfectoral était déjà à son zénithYmar a écrit:
Je ne crois pas que C.Pasqua était au gouvernement durant la présidence de VGE
par contre je me souviens parfaitement des deux que j'ai cités et surtout de deux
spectacles auxquels je participais à la sortie desquels les forces de police ont
cerné largement les deux lieux et ont contrôlé une grande partie des personnes
passant ou " traînant " dans le coin, c'était au théâtre G.Philippe et l'autre à Nanterre.
PA
Ymar- Messages : 17352
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- Message n°156
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Flavius a écrit:
A cette époque, certainement pas. Il aurait même largement aidé à faire élire VGE. Mais il n'en demeure pas moins que sa réputation dans le corps préfectoral était déjà à son zénith
Je dois dire que sa façon d'être ne m'a jamais séduite si en plus il jouait les caïds...
PA
Flavius- Modérateur
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- Message n°157
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Selon moi, la seule qualité de Pasqua en politique consistait à faire élire des président et à en faire battre. Caïd ? Certainement avec le SAC, une machine de guerre à barbouzes mêlés de près ou/et de loins à tous les scandales de l'époque...Mais j'avoue que ce Fernandel de la politique me faisait aussi rire...Ymar a écrit:
Je dois dire que sa façon d'être ne m'a jamais séduite si en plus il jouait les caïds...
PA
Ymar- Messages : 17352
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- Message n°158
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Flavius a écrit:
Selon moi, la seule qualité de Pasqua en politique consistait à faire élire des président et à en faire battre. Caïd ? Certainement avec le SAC, une machine de guerre à barbouzes mêlés de près ou/et de loins à tous les scandales de l'époque...Mais j'avoue que ce Fernandel de la politique me faisait aussi rire...
Je ne savais pas qu'il avait été membre de cette organisation et votre paralèlle avec Fernandel pour la faconde
PA
Invité- Invité
- Message n°159
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
La preuve que la rencontre Poutine Macron est capitale, un journaliste de LCI a interrogé un intervenant sur la durée de la poignée de main.
L'autre est resté aimable mais a répondu que ça n'avait pas d'intérêt.
L'autre est resté aimable mais a répondu que ça n'avait pas d'intérêt.
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- Message n°160
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Nouailhac - Et si on moralisait aussi la vie syndicale ?
Modifié le 29/05/2017 à 15:57 - Publié le 29/05/2017 à 06:51 | Le Point.fr
Philippe Martinez, secrétaire général du syndicat CGT. © Nicolas TAVERNIER/REA
SPÉCIAL LÉGISLATIVES : VOTRE ABONNEMENT POUR 1,25€ PAR SEMAINE
L'ancien député centriste du Loir-et-Cher Nicolas Perruchot est devenu célèbre pour avoir donné son nom à une commission d'enquête de l'Assemblée sur les finances des syndicats. Les membres de la commission ayant refusé de voter son « rapport Perruchot », ce qui est rarissime sous la Ve, celui-ci est resté secret sur le moment, devenant un rapport fantôme jusqu'à sa publication exclusive et intégrale par Le Point.fr quelques mois plus tard, en février 2012. L'enterrement scandaleux de ce rapport, il est vrai explosif, avait suscité de nombreuses réactions publiques et profondément choqué l'opinion sur le thème : « On veut nous cacher la vérité sur les malversations des syndicats »…
Et, de fait, c'était bien le cas : la commission avait décortiqué les nombreux avantages et privilèges, étranges et anormaux, dont bénéficient les syndicats, et les avait estimés à 4 milliards d'euros par an. Il s'agissait essentiellement de financements directs ou indirects, sans justifications évidentes, en pleine opacité et sans contrôles. Le rapport Perruchot avait clairement établi que 90 % des ressources des syndicats provenaient de financements de la part des employeurs et en premier lieu, massivement, d'employeurs publics, l'État et ses entreprises telles que la RATP, EDF ou la SNCF… On a également découvert dans ce rapport que les effectifs syndiqués, inférieurs aujourd'hui à 10 % des salariés, avaient été divisés par 4 depuis l'après-guerre, alors que dans le même temps les moyens des syndicats avaient été multipliés par 20. Étonnant, n'est-ce pas ?
D'après Seznec et Le Saint, les cotisations des adhérents représentent moins de 4 % du financement des organisations syndicales, et ces dernières vivent dans un monde tellement opaque qu'elles « ne sont plus capables de faire régner un semblant d'ordre à l'intérieur d'elles-mêmes », ce qui aboutit à un « système dangereux » qui les « expose à des poursuites ». « Rien ne permet de dire qu'il existe un système occulte de corruption, écrivent les auteurs. En réalité, la situation est encore pire ! Un système de corruption existe, mais il n'est pas occulte. Il se nomme “subventions publiques” et “paritarisme”… et il corrompt l'essence même de ce que devrait être le syndicalisme. »
Ce paritarisme, du moins pour ce qui concerne l'opacité de sa gestion, est largement mis en cause par Seznec et Le Saint, qui n'hésitent pas à écrire dans les conclusions de leur ouvrage : « Le pacte de silence sur les détournements commis dans le cadre du paritarisme est un des aspects les plus pathétiques du syndicalisme actuel », mettant ainsi en cause non seulement les syndicats ouvriers qui trahissent leurs adhérents, mais également les syndicats patronaux qui trahissent leur mission.
Les syndicalistes doivent être aussi irréprochables que les hommes politiques
Revenons à Nicolas Perruchot : dans une tribune publiée ce 27 mai dans Le Figaro , intitulée « Les syndicalistes doivent être aussi irréprochables que les hommes politiques », il écrit que « la moralisation de la vie syndicale est un volet indispensable de la moralisation de la vie politique ». La grande majorité des élus syndicaux, dont il estime le nombre à près de 400 000, sont devenus « des professionnels du syndicalisme […] qui sont parfois représentants syndicaux toute leur vie et ont la possibilité de cumuler de nombreuses fonctions ».
Selon lui, il y a « urgence à limiter le cumul des mandats syndicaux et à l'encadrer dans la durée ». En outre, « de nombreux dirigeants syndicaux gèrent des budgets de plus en plus conséquents (notamment dans les grands comités d'entreprise) et il est impératif d'exiger de leur part une déclaration de patrimoine […], les condamnations récentes prononcées par la justice démontrant que certains dirigeants syndicaux devraient être soumis à des contrôles stricts quant à la gestion de leur patrimoine ou à leur train de vie ».
Nicolas Perruchot n'hésite pas à poser les vraies questions en comparant les syndicalistes élus aux politiciens élus, car les uns et les autres peuvent cumuler fonctions et mandats et profiter d'avantages et de privilèges nombreux, anormaux, opaques, non réglementés et bien entendu non sanctionnés. Le nouveau ministre de la Justice, François Bayrou, qui a l'air de vouloir, en vertu de principes de moralité et de transparence, lancer une opération « mains propres » dans la classe politique, ferait bien de s'attaquer aussi à la classe syndicale… et le plus tôt serait le mieux.
L'auteur du "rapport Perruchot" sur les dérives des syndicats propose que la loi sur la moralisation de la vie publique englobe les élus syndicaux.
Par Jean NouailhacModifié le 29/05/2017 à 15:57 - Publié le 29/05/2017 à 06:51 | Le Point.fr
Philippe Martinez, secrétaire général du syndicat CGT. © Nicolas TAVERNIER/REA
SPÉCIAL LÉGISLATIVES : VOTRE ABONNEMENT POUR 1,25€ PAR SEMAINE
L'ancien député centriste du Loir-et-Cher Nicolas Perruchot est devenu célèbre pour avoir donné son nom à une commission d'enquête de l'Assemblée sur les finances des syndicats. Les membres de la commission ayant refusé de voter son « rapport Perruchot », ce qui est rarissime sous la Ve, celui-ci est resté secret sur le moment, devenant un rapport fantôme jusqu'à sa publication exclusive et intégrale par Le Point.fr quelques mois plus tard, en février 2012. L'enterrement scandaleux de ce rapport, il est vrai explosif, avait suscité de nombreuses réactions publiques et profondément choqué l'opinion sur le thème : « On veut nous cacher la vérité sur les malversations des syndicats »…
Et, de fait, c'était bien le cas : la commission avait décortiqué les nombreux avantages et privilèges, étranges et anormaux, dont bénéficient les syndicats, et les avait estimés à 4 milliards d'euros par an. Il s'agissait essentiellement de financements directs ou indirects, sans justifications évidentes, en pleine opacité et sans contrôles. Le rapport Perruchot avait clairement établi que 90 % des ressources des syndicats provenaient de financements de la part des employeurs et en premier lieu, massivement, d'employeurs publics, l'État et ses entreprises telles que la RATP, EDF ou la SNCF… On a également découvert dans ce rapport que les effectifs syndiqués, inférieurs aujourd'hui à 10 % des salariés, avaient été divisés par 4 depuis l'après-guerre, alors que dans le même temps les moyens des syndicats avaient été multipliés par 20. Étonnant, n'est-ce pas ?
Un coût annuel de 1,34 milliard d'euros
Et puis, il y a tout juste un an est paru Le Livre noir des syndicats (Robert Laffont), une enquête très fouillée de deux journalistes enquêteurs, Erwan Seznec et Rosenn Le Saint, non seulement sur les finances secrètes des syndicats, mais également sur les malversations de certains syndicalistes et plus généralement sur la corruption qui règne dans « la zone grise des financements publics illégaux », lesquels représentent de véritables « détournements d'argent public ». On y apprend par exemple que 28 000 salariés issus de la fonction publique ou d'entreprises publiques sont détachés en permanence dans les syndicats, mais continuent imperturbablement d'être payés par le contribuable, sans qu'apparemment cela ne dérange personne… Un énorme racket d'emplois fictifs dont le rapport Perruchot avait évalué le seul coût annuel à 1,34 milliard d'euros. Un budget caché, totalement méconnu du grand public…D'après Seznec et Le Saint, les cotisations des adhérents représentent moins de 4 % du financement des organisations syndicales, et ces dernières vivent dans un monde tellement opaque qu'elles « ne sont plus capables de faire régner un semblant d'ordre à l'intérieur d'elles-mêmes », ce qui aboutit à un « système dangereux » qui les « expose à des poursuites ». « Rien ne permet de dire qu'il existe un système occulte de corruption, écrivent les auteurs. En réalité, la situation est encore pire ! Un système de corruption existe, mais il n'est pas occulte. Il se nomme “subventions publiques” et “paritarisme”… et il corrompt l'essence même de ce que devrait être le syndicalisme. »
Ce paritarisme, du moins pour ce qui concerne l'opacité de sa gestion, est largement mis en cause par Seznec et Le Saint, qui n'hésitent pas à écrire dans les conclusions de leur ouvrage : « Le pacte de silence sur les détournements commis dans le cadre du paritarisme est un des aspects les plus pathétiques du syndicalisme actuel », mettant ainsi en cause non seulement les syndicats ouvriers qui trahissent leurs adhérents, mais également les syndicats patronaux qui trahissent leur mission.
Les syndicalistes doivent être aussi irréprochables que les hommes politiques
Revenons à Nicolas Perruchot : dans une tribune publiée ce 27 mai dans Le Figaro , intitulée « Les syndicalistes doivent être aussi irréprochables que les hommes politiques », il écrit que « la moralisation de la vie syndicale est un volet indispensable de la moralisation de la vie politique ». La grande majorité des élus syndicaux, dont il estime le nombre à près de 400 000, sont devenus « des professionnels du syndicalisme […] qui sont parfois représentants syndicaux toute leur vie et ont la possibilité de cumuler de nombreuses fonctions ».
Selon lui, il y a « urgence à limiter le cumul des mandats syndicaux et à l'encadrer dans la durée ». En outre, « de nombreux dirigeants syndicaux gèrent des budgets de plus en plus conséquents (notamment dans les grands comités d'entreprise) et il est impératif d'exiger de leur part une déclaration de patrimoine […], les condamnations récentes prononcées par la justice démontrant que certains dirigeants syndicaux devraient être soumis à des contrôles stricts quant à la gestion de leur patrimoine ou à leur train de vie ».
Nicolas Perruchot n'hésite pas à poser les vraies questions en comparant les syndicalistes élus aux politiciens élus, car les uns et les autres peuvent cumuler fonctions et mandats et profiter d'avantages et de privilèges nombreux, anormaux, opaques, non réglementés et bien entendu non sanctionnés. Le nouveau ministre de la Justice, François Bayrou, qui a l'air de vouloir, en vertu de principes de moralité et de transparence, lancer une opération « mains propres » dans la classe politique, ferait bien de s'attaquer aussi à la classe syndicale… et le plus tôt serait le mieux.
sherekhan- Messages : 170
Date d'inscription : 30/04/2017
- Message n°161
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Azalee a écrit:La preuve que la rencontre Poutine Macron est capitale, un journaliste de LCI a interrogé un intervenant sur la durée de la poignée de main.
L'autre est resté aimable mais a répondu que ça n'avait pas d'intérêt.
sherekhan- Messages : 170
Date d'inscription : 30/04/2017
- Message n°162
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
"Mon Dieu gardez-moi de mes amis, quant à mes ennemis je m'en charge " VoltaireFlavius a écrit:
Si vous voulez rire, sachez que la plus grande ennemie de la tête de chou Bayrou, c'est Corine Lepage qui l'accuse d'avoir payé ses collaborateurs avec la manne distribuée par Bruxelles. Ah le bonnes copines d'un même parti, y a pas mieux !
Invité- Invité
- Message n°163
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Ça me rappelle quelque chose...Azalee a écrit:La preuve que la rencontre Poutine Macron est capitale, un journaliste de LCI a interrogé un intervenant sur la durée de la poignée de main.
L'autre est resté aimable mais a répondu que ça n'avait pas d'intérêt.
La durée de la poignée dépend des photographes. S'ils sont mal placés, s'il y a une personne ou un objet qui gêne la vue, etc..., il faut prendre la pose plus longtemps.
Demande à Coluche.
Il t'explique aussi à quoi correspond le nombre de marches descendus par l'hôte pour accueillir son invité.
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beced- Messages : 49161
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°164
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Azalee a écrit:La preuve que la rencontre Poutine Macron est capitale, un journaliste de LCI a interrogé un intervenant sur la durée de la poignée de main.
L'autre est resté aimable mais a répondu que ça n'avait pas d'intérêt.
C'est le moment de remettre sur le marché un gadget fort à la mode au siècle passé :le vibrateur-pour-poignee-de-main-electrique :
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Invité- Invité
- Message n°165
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Les syndicalistes issus du service public sont payés par l'Etat, oui.Mr Pasta a écrit:Nouailhac - Et si on moralisait aussi la vie syndicale ?L'auteur du "rapport Perruchot" sur les dérives des syndicats propose que la loi sur la moralisation de la vie publique englobe les élus syndicaux.
Par Jean Nouailhac
Modifié le 29/05/2017 à 15:57 - Publié le 29/05/2017 à 06:51 | Le Point.fr
Philippe Martinez, secrétaire général du syndicat CGT. Nicolas TAVERNIER/REA
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L'ancien député centriste du Loir-et-Cher Nicolas Perruchot est devenu célèbre pour avoir donné son nom à une commission d'enquête de l'Assemblée sur les finances des syndicats. Les membres de la commission ayant refusé de voter son « rapport Perruchot », ce qui est rarissime sous la Ve, celui-ci est resté secret sur le moment, devenant un rapport fantôme jusqu'à sa publication exclusive et intégrale par Le Point.fr quelques mois plus tard, en février 2012. L'enterrement scandaleux de ce rapport, il est vrai explosif, avait suscité de nombreuses réactions publiques et profondément choqué l'opinion sur le thème : « On veut nous cacher la vérité sur les malversations des syndicats »…
Et, de fait, c'était bien le cas : la commission avait décortiqué les nombreux avantages et privilèges, étranges et anormaux, dont bénéficient les syndicats, et les avait estimés à 4 milliards d'euros par an. Il s'agissait essentiellement de financements directs ou indirects, sans justifications évidentes, en pleine opacité et sans contrôles. Le rapport Perruchot avait clairement établi que 90 % des ressources des syndicats provenaient de financements de la part des employeurs et en premier lieu, massivement, d'employeurs publics, l'État et ses entreprises telles que la RATP, EDF ou la SNCF… On a également découvert dans ce rapport que les effectifs syndiqués, inférieurs aujourd'hui à 10 % des salariés, avaient été divisés par 4 depuis l'après-guerre, alors que dans le même temps les moyens des syndicats avaient été multipliés par 20. Étonnant, n'est-ce pas ?
Un coût annuel de 1,34 milliard d'euros
Et puis, il y a tout juste un an est paru Le Livre noir des syndicats (Robert Laffont), une enquête très fouillée de deux journalistes enquêteurs, Erwan Seznec et Rosenn Le Saint, non seulement sur les finances secrètes des syndicats, mais également sur les malversations de certains syndicalistes et plus généralement sur la corruption qui règne dans « la zone grise des financements publics illégaux », lesquels représentent de véritables « détournements d'argent public ». On y apprend par exemple que 28 000 salariés issus de la fonction publique ou d'entreprises publiques sont détachés en permanence dans les syndicats, mais continuent imperturbablement d'être payés par le contribuable, sans qu'apparemment cela ne dérange personne… Un énorme racket d'emplois fictifs dont le rapport Perruchot avait évalué le seul coût annuel à 1,34 milliard d'euros. Un budget caché, totalement méconnu du grand public…
D'après Seznec et Le Saint, les cotisations des adhérents représentent moins de 4 % du financement des organisations syndicales, et ces dernières vivent dans un monde tellement opaque qu'elles « ne sont plus capables de faire régner un semblant d'ordre à l'intérieur d'elles-mêmes », ce qui aboutit à un « système dangereux » qui les « expose à des poursuites ». « Rien ne permet de dire qu'il existe un système occulte de corruption, écrivent les auteurs. En réalité, la situation est encore pire ! Un système de corruption existe, mais il n'est pas occulte. Il se nomme “subventions publiques” et “paritarisme”… et il corrompt l'essence même de ce que devrait être le syndicalisme. »
Ce paritarisme, du moins pour ce qui concerne l'opacité de sa gestion, est largement mis en cause par Seznec et Le Saint, qui n'hésitent pas à écrire dans les conclusions de leur ouvrage : « Le pacte de silence sur les détournements commis dans le cadre du paritarisme est un des aspects les plus pathétiques du syndicalisme actuel », mettant ainsi en cause non seulement les syndicats ouvriers qui trahissent leurs adhérents, mais également les syndicats patronaux qui trahissent leur mission.
Les syndicalistes doivent être aussi irréprochables que les hommes politiques
Revenons à Nicolas Perruchot : dans une tribune publiée ce 27 mai dans Le Figaro , intitulée « Les syndicalistes doivent être aussi irréprochables que les hommes politiques », il écrit que « la moralisation de la vie syndicale est un volet indispensable de la moralisation de la vie politique ». La grande majorité des élus syndicaux, dont il estime le nombre à près de 400 000, sont devenus « des professionnels du syndicalisme […] qui sont parfois représentants syndicaux toute leur vie et ont la possibilité de cumuler de nombreuses fonctions ».
Selon lui, il y a « urgence à limiter le cumul des mandats syndicaux et à l'encadrer dans la durée ». En outre, « de nombreux dirigeants syndicaux gèrent des budgets de plus en plus conséquents (notamment dans les grands comités d'entreprise) et il est impératif d'exiger de leur part une déclaration de patrimoine […], les condamnations récentes prononcées par la justice démontrant que certains dirigeants syndicaux devraient être soumis à des contrôles stricts quant à la gestion de leur patrimoine ou à leur train de vie ».
Nicolas Perruchot n'hésite pas à poser les vraies questions en comparant les syndicalistes élus aux politiciens élus, car les uns et les autres peuvent cumuler fonctions et mandats et profiter d'avantages et de privilèges nombreux, anormaux, opaques, non réglementés et bien entendu non sanctionnés. Le nouveau ministre de la Justice, François Bayrou, qui a l'air de vouloir, en vertu de principes de moralité et de transparence, lancer une opération « mains propres » dans la classe politique, ferait bien de s'attaquer aussi à la classe syndicale… et le plus tôt serait le mieux.
Ils peuvent rester détacher toute leur vie, oui, j'ai des cas dans la famille. Mais s'ils veulent améliorer leur retraite, ils retournent dans la fonction publique pendant deux ans avant la retraite pour bénéficier de l'évolution de carrière et monter quelques échelons. Comme le calcul de leur retraite se fait sur quelques mois et pas sur quelques décennies, comme dans le privé, c'est tout bénef.
D'autres petits malins se font muter en Outremer en fin de carrière pour bénéficier d'avantages substantiels (et de la mer et du soleil aussi...) dont le salaire et la retraite, les billets d'avion gratis.
S’attaquer à tout ça, en théorie, oui mais les gens sont-ils prêts ? C'est comme pour le nombre de fonctionnaires, les gens te répondent qu'on ne peut pas réduire le nombre d'enseignants, de policiers, d'infirmières, de pompiers, de juges, comme si la fonction publique se réduisait à ces seules fonctions.
Pour tout ça, il faudrait une véritable prise de conscience qui n'est pas pour demain, à mon avis.
Invité- Invité
- Message n°166
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Très important les marches !LV426 a écrit:
Ça me rappelle quelque chose...
La durée de la poignée dépend des photographes. S'ils sont mal placés, s'il y a une personne ou un objet qui gêne la vue, etc..., il faut prendre la pose plus longtemps.
Demande à Coluche.
Il t'explique aussi à quoi correspond le nombre de marches descendus par l'hôte pour accueillir son invité.
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Invité- Invité
- Message n°167
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
On a eu de la chance, ils nous ont épargné la couleur des costumes et des cravates.sherekhan a écrit:
Ymar- Messages : 17352
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- Message n°168
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Azalee a écrit:
Les syndicalistes issus du service public sont payés par l'Etat, oui.
Ils peuvent rester détacher toute leur vie, oui, j'ai des cas dans la famille. Mais s'ils veulent améliorer leur retraite, ils retournent dans la fonction publique pendant deux ans avant la retraite pour bénéficier de l'évolution de carrière et monter quelques échelons. Comme le calcul de leur retraite se fait sur quelques mois et pas sur quelques décennies, comme dans le privé, c'est tout bénef.
D'autres petits malins se font muter en Outremer en fin de carrière pour bénéficier d'avantages substantiels (et de la mer et du soleil aussi...) dont le salaire et la retraite, les billets d'avion gratis.
S’attaquer à tout ça, en théorie, oui mais les gens sont-ils prêts ? C'est comme pour le nombre de fonctionnaires, les gens te répondent qu'on ne peut pas réduire le nombre d'enseignants, de policiers, d'infirmières, de pompiers, de juges, comme si la fonction publique se réduisait à ces seules fonctions.
Pour tout ça, il faudrait une véritable prise de conscience qui n'est pas pour demain, à mon avis.
Azalée,
Ceci est parfaitement honteux et ils parlent d'égalité et de fraternité devant la loi , je me contente du premier!
Je me demande quand ces organisations vont être remises en ordre sans omettre la manne financière de la formation,
un bon élagage dans tout cela est vraiment nécessaire.
Il a raison ce Mr perruchot, merci Pasta
Ara- Messages : 6459
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Age : 24
- Message n°169
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Mr Pasta a écrit:Nouailhac - Et si on moralisait aussi la vie syndicale ?L'auteur du "rapport Perruchot" sur les dérives des syndicats propose que la loi sur la moralisation de la vie publique englobe les élus syndicaux.
Par Jean Nouailhac
Modifié le 29/05/2017 à 15:57 - Publié le 29/05/2017 à 06:51 | Le Point.fr
Philippe Martinez, secrétaire général du syndicat CGT. Nicolas TAVERNIER/REA
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L'ancien député centriste du Loir-et-Cher Nicolas Perruchot est devenu célèbre pour avoir donné son nom à une commission d'enquête de l'Assemblée sur les finances des syndicats. Les membres de la commission ayant refusé de voter son « rapport Perruchot », ce qui est rarissime sous la Ve, celui-ci est resté secret sur le moment, devenant un rapport fantôme jusqu'à sa publication exclusive et intégrale par Le Point.fr quelques mois plus tard, en février 2012. L'enterrement scandaleux de ce rapport, il est vrai explosif, avait suscité de nombreuses réactions publiques et profondément choqué l'opinion sur le thème : « On veut nous cacher la vérité sur les malversations des syndicats »…
Et, de fait, c'était bien le cas : la commission avait décortiqué les nombreux avantages et privilèges, étranges et anormaux, dont bénéficient les syndicats, et les avait estimés à 4 milliards d'euros par an. Il s'agissait essentiellement de financements directs ou indirects, sans justifications évidentes, en pleine opacité et sans contrôles. Le rapport Perruchot avait clairement établi que 90 % des ressources des syndicats provenaient de financements de la part des employeurs et en premier lieu, massivement, d'employeurs publics, l'État et ses entreprises telles que la RATP, EDF ou la SNCF… On a également découvert dans ce rapport que les effectifs syndiqués, inférieurs aujourd'hui à 10 % des salariés, avaient été divisés par 4 depuis l'après-guerre, alors que dans le même temps les moyens des syndicats avaient été multipliés par 20. Étonnant, n'est-ce pas ?
Un coût annuel de 1,34 milliard d'euros
Et puis, il y a tout juste un an est paru Le Livre noir des syndicats (Robert Laffont), une enquête très fouillée de deux journalistes enquêteurs, Erwan Seznec et Rosenn Le Saint, non seulement sur les finances secrètes des syndicats, mais également sur les malversations de certains syndicalistes et plus généralement sur la corruption qui règne dans « la zone grise des financements publics illégaux », lesquels représentent de véritables « détournements d'argent public ». On y apprend par exemple que 28 000 salariés issus de la fonction publique ou d'entreprises publiques sont détachés en permanence dans les syndicats, mais continuent imperturbablement d'être payés par le contribuable, sans qu'apparemment cela ne dérange personne… Un énorme racket d'emplois fictifs dont le rapport Perruchot avait évalué le seul coût annuel à 1,34 milliard d'euros. Un budget caché, totalement méconnu du grand public…
D'après Seznec et Le Saint, les cotisations des adhérents représentent moins de 4 % du financement des organisations syndicales, et ces dernières vivent dans un monde tellement opaque qu'elles « ne sont plus capables de faire régner un semblant d'ordre à l'intérieur d'elles-mêmes », ce qui aboutit à un « système dangereux » qui les « expose à des poursuites ». « Rien ne permet de dire qu'il existe un système occulte de corruption, écrivent les auteurs. En réalité, la situation est encore pire ! Un système de corruption existe, mais il n'est pas occulte. Il se nomme “subventions publiques” et “paritarisme”… et il corrompt l'essence même de ce que devrait être le syndicalisme. »
Ce paritarisme, du moins pour ce qui concerne l'opacité de sa gestion, est largement mis en cause par Seznec et Le Saint, qui n'hésitent pas à écrire dans les conclusions de leur ouvrage : « Le pacte de silence sur les détournements commis dans le cadre du paritarisme est un des aspects les plus pathétiques du syndicalisme actuel », mettant ainsi en cause non seulement les syndicats ouvriers qui trahissent leurs adhérents, mais également les syndicats patronaux qui trahissent leur mission.
Les syndicalistes doivent être aussi irréprochables que les hommes politiques
Revenons à Nicolas Perruchot : dans une tribune publiée ce 27 mai dans Le Figaro , intitulée « Les syndicalistes doivent être aussi irréprochables que les hommes politiques », il écrit que « la moralisation de la vie syndicale est un volet indispensable de la moralisation de la vie politique ». La grande majorité des élus syndicaux, dont il estime le nombre à près de 400 000, sont devenus « des professionnels du syndicalisme […] qui sont parfois représentants syndicaux toute leur vie et ont la possibilité de cumuler de nombreuses fonctions ».
Selon lui, il y a « urgence à limiter le cumul des mandats syndicaux et à l'encadrer dans la durée ». En outre, « de nombreux dirigeants syndicaux gèrent des budgets de plus en plus conséquents (notamment dans les grands comités d'entreprise) et il est impératif d'exiger de leur part une déclaration de patrimoine […], les condamnations récentes prononcées par la justice démontrant que certains dirigeants syndicaux devraient être soumis à des contrôles stricts quant à la gestion de leur patrimoine ou à leur train de vie ».
Nicolas Perruchot n'hésite pas à poser les vraies questions en comparant les syndicalistes élus aux politiciens élus, car les uns et les autres peuvent cumuler fonctions et mandats et profiter d'avantages et de privilèges nombreux, anormaux, opaques, non réglementés et bien entendu non sanctionnés. Le nouveau ministre de la Justice, François Bayrou, qui a l'air de vouloir, en vertu de principes de moralité et de transparence, lancer une opération « mains propres » dans la classe politique, ferait bien de s'attaquer aussi à la classe syndicale… et le plus tôt serait le mieux.
Il faut qu'ils cessent de parler de moralisation, ou alors, avant de nommer les ministres, il leur faut éplucher le web de A à Z pour ne pas sombrer dans le ridicule .
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Flavius- Modérateur
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- Message n°170
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Les syndicats français ont des prétentions qui vont bien au-delà de leur représentativité. Combien de fonctionnaires de l'Education nationale n'ont jamais mis les pieds dans une école ? Combien d'entre-eux sont détachés dans des associations fantômes ou pas et dans des mutuelles comme la GMF ?
Flavius- Modérateur
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- Message n°171
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Azalee a écrit:
Les syndicalistes issus du service public sont payés par l'Etat, oui.
Ils peuvent rester détacher toute leur vie, oui, j'ai des cas dans la famille. Mais s'ils veulent améliorer leur retraite, ils retournent dans la fonction publique pendant deux ans avant la retraite pour bénéficier de l'évolution de carrière et monter quelques échelons. Comme le calcul de leur retraite se fait sur quelques mois et pas sur quelques décennies, comme dans le privé, c'est tout bénef.
D'autres petits malins se font muter en Outremer en fin de carrière pour bénéficier d'avantages substantiels (et de la mer et du soleil aussi...) dont le salaire et la retraite, les billets d'avion gratis.
S’attaquer à tout ça, en théorie, oui mais les gens sont-ils prêts ? C'est comme pour le nombre de fonctionnaires, les gens te répondent qu'on ne peut pas réduire le nombre d'enseignants, de policiers, d'infirmières, de pompiers, de juges, comme si la fonction publique se réduisait à ces seules fonctions.
Pour tout ça, il faudrait une véritable prise de conscience qui n'est pas pour demain, à mon avis.
Sont-ils prêts ? Ils sont mêmes prêts à voter pour Le Maire qui a insulté durant toute la campagne Macron, et qui maintenant le trouve formidable parce qu'il est dans son gouvernement ! Les Français sont quand bizarres...
Flavius- Modérateur
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- Message n°172
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Flavius- Modérateur
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- Message n°173
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Non seulement il en était membre, mais il en était un fondateur et un financier. Rien ne se faisait sans son accord...En fait on y retrouvait les les recyclés de l'OAS.Ymar a écrit:
Je ne savais pas qu'il avait été membre de cette organisation et votre paralèlle avec Fernandel pour la faconde
PA
Invité- Invité
- Message n°174
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Je viens d'écouter le 1r ministre ,sur la 2, dans son soutient a Ferrand !mon Dieu quelle honte d'avoir ce genre de personnage comme chef du gouvernement
Ca va être 5 ans puissance Hollande x par 10
Ils auront d'ici cet hiver le retour de bâton !!
Ca va être 5 ans puissance Hollande x par 10
Ils auront d'ici cet hiver le retour de bâton !!
sherekhan- Messages : 170
Date d'inscription : 30/04/2017
- Message n°175
Re: Emmanuel St-Macron, la béatification...
Mr Pasta a écrit:Je viens d'écouter le 1r ministre ,sur la 2, dans son soutient a Ferrand !mon Dieu quelle honte d'avoir ce genre de personnage comme chef du gouvernement
Ca va être 5 ans puissance Hollande x par 10
Ils auront d'ici cet hiver le retour de bâton !!
le retour de bâton ce sera peut-être avant .... en juin par exemple ! Parce qu'effectivement ce soutien n'est pas bon signe du tout du tout au regard de la sincérité des intentions de ce gouvenement pour moraliser la vie publique !