Salut Pasta,Pasta a écrit:
Je suis naturellement d'accord avec l'avis général sur le comportement con-con de ce jeune un peu stupide qui a certainement voulu se la jouer devant ses copains !mais a le voir il n'avait pas la tronche et l'allure d'une petite racaille de quartier !
Je suis donc d'accord avec toi sur le fait que Jupiter n'aurait pas du faire tomber la foudre présidentielle de cette façon
L'éducation, selon moi, est une chaîne qui va du milieu familial, qui se prolonge en milieu scolaire, puis qui doit se perpétuer dans le milieu environnemental : adultes expérimentés, professionnels avertis, cas d'exemplarité induisant le mérite, milieux d'information qui devraient inspirer la confiance. Et parmi ces milieux, les médias reconnus pour leur sérieux et leur professionnalisme.
Or quand depuis des décennies, des journalistes voulant faire dans le "branchouille" et succombant au pseudo-progressisme, ou comme des professeurs voulant faire dans le copinage et le djeunisme, s'échinant à désacraliser les fonctions et les statuts des hommes qu'ils méprisent pour des raisons plus ou moins avouables, alors on a des jeunes qui n'ont plus aucune référence, et par là ne connaissent plus les limites de la respectabilité. Il n'est pas interdit d'atomiser des valeurs qui nous paraissent une incongruité de notre sociétémoderne. Mais il y a toutefois une condition, une seule, hormis la pertinence de cet acte bien sûr : faire en sorte de créer rapidement une valeur de remplacement. Car comme on le sait, la nature a horreur du vide et voila ce qui arrive en l'absence de toute valeur ou quand on en méprise le contenu.
En l'occurrence, quand deux pignoufs de journalistes, l'un soumis à sa seule idéologie et l'autre soumis à son audience et aux buzz, se permettent d'ignorer le titre de celui qu'ils interviewent, les référents pour un adolescent disparaissent et avec lui, le respect qu'il doit, non au président, mais à la fonction qu'il occupe au nom des Français.
Mais autant te le dire, le combat qui consisterait à remettre tout cela sur les rails de la bienséance est perdu d'avance.