Flavius, musique et mathématiques procèdent de la même exigence, à mon avis ; c'est pourquoi les grand musiciens sont souvent aussi d'habiles mathématiciens, et vice versa : j'ai fait un Bac S, qui s'appelait C autrefois, et j'excellais en maths ; mais c'est le solfège qui l'a emporté !
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Légion d’honneur
Flavius- Modérateur
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- Message n°27
Re: Légion d’honneur
Ce que vous me dites, notamment sur la nécessaire rigueur, voire cohérence, ne m'étonne absolument pas.cristaline a écrit:Flavius, musique et mathématiques procèdent de la même exigence, à mon avis ; c'est pourquoi les grand musiciens sont souvent aussi d'habiles mathématiciens, et vice versa : j'ai fait un Bac S, qui s'appelait C autrefois, et j'excellais en maths ; mais c'est le solfège qui l'a emporté !
beced- Messages : 53286
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- Message n°28
Re: Légion d’honneur
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Geluck, dans un de ses dessins, ne comprend pas que le "grand collier" (pour le grand maître de l'ordre national de la Légion d'honneur, un titre attribué à chaque nouveau président de la République) ne soit pas donné avec les boucles d'oreilles .....
.
Geluck, dans un de ses dessins, ne comprend pas que le "grand collier" (pour le grand maître de l'ordre national de la Légion d'honneur, un titre attribué à chaque nouveau président de la République) ne soit pas donné avec les boucles d'oreilles .....
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Vieux singe- Messages : 1819
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Localisation : Paris
- Message n°29
Re: Légion d’honneur
Merci de cet aveu qui me remet debout, faire à l'adversité qy-qui claudiquent toujours un peu.Azalee a écrit:
C'est parce que j'en ai aussi.
beced- Messages : 53286
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- Message n°30
Re: Légion d’honneur
A propos du fait que le père de Cyril Hanouna va recevoir la légion d’honneur, je trouve malsaine la manière dont les journaux publient cette "info", car cela donne l'impression que la distinction vient du fait qu'il est le "père de....".
Et pas que le Docteur Ange Hanouna " est un médecin généraliste, qui au-delà de ses 40 ans de service, s'est beaucoup investi
pour aider ses concitoyens", comme le sont les autres nominés du monde de la santé.
..
vahine- Messages : 56
Date d'inscription : 11/09/2017
- Message n°31
Re: Légion d’honneur
beced a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Geluck, dans un de ses dessins, ne comprend pas que le "grand collier" (pour le grand maître de l'ordre national de la Légion d'honneur, un titre attribué à chaque nouveau président de la République) ne soit pas donné avec les boucles d'oreilles .....
.
Vieux singe- Messages : 1819
Date d'inscription : 19/12/2013
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Localisation : Paris
- Message n°33
Re: Légion d’honneur
Flavius a écrit:
Votre père devait-être passionné pas son métier qu'il élevait peut-être placé au niveau d'une vocation pour avoir une telle gratitude de la part de ses élèves. C'est le prof de Mathématique qu'il m'aurait fallu. Il a fallu attendre les grandes classes pour que je commence à comprendre cette matière. Plus tard je devins imbattable dans la théorie des ensembles, car c'était devenu une nécessité pour aider mon fils dans ses devoirs et pour ne pas passer trop pour un âne. Vous savez combien les enfants peuvent-être intolérants et entiers !
D'ailleurs j'ai pu observé par la suite que les forts en math étaient plus enclins à jouer d'un instrument. Ça aussi fait partie de mes regrets. Ne pas avoir appris le piano. Enfin la vie n'est faites que de regrets.
Super!
Deux questions qui me remontent des chaussettes:
1- Oui, enseigner ou comprendre la mathématique, ça relève d'abord d'une approche psychologique , pour ne pas dire affective. Et cela à tout âge.
Et le propos de Christine est fort bien illustré par le livre "les coulisses de la création" qui reproduit le dialogue entre le mathématicien Cédric Villani et le musicien Karol Beffa.
2- Par contre, je suis moins sûr (moins évidente) la relation entre fort en math et pratique d'un instrument, tellement ces deux "étiquettes" me paraissent relever d'une multitude de critères. Pour le piano, j'ai le même regret car l'indépendance des mains propre à cet instrument relève d'une programmation "génétique" des premier âges. On ne récupère jamais tout ça, même avec une grande pratique d'instruments "monodiques'.
Mais dans nos bilans établis et changeants au cours des années, surtout des dernières, à chacun d'organiser POSITIVEMENT le tableau des + et des - pour éclairer nos dernières chandelles.
Au moins, je peux faire tourner au piano la fameux "clavier bien tempéré" de Bach dont mon cortex répétiteur faire parfois illusion, comme d'ailleurs tout ce que je raconte, certes toujours vrai mais vendu , à ma manière, d'une obscure clarté qui tombe des étoiles (filantes)
Toute vérité ne prends vraiment corps que sous un habit de lumière.
Et c'est toujours un "corps constitué"
Invité- Invité
- Message n°34
Re: Légion d’honneur
Selon vos explications pour la remise de cette médaille, je pense que vous la méritiez amplement (aucune ironie, mais juste une constatation) pour votre parcours professionnel qui fut reconnu comme il se doitFlavius a écrit:
Il se trouve que j'ai été distingué dans l'Ordre national du mérite il y a de cela 30 ans. Est-ce que je méritais cet honneur : NON ! Bien sûr.
Alors me direz-vous pourquoi avoir accepté la rosette bleue ? Pour deux raisons :
- d'abord par ce que je me suis posé la question suivante : qui suis-je moi, pour refuser cet honneur ? Étais-je réellement le meilleur des juges pour me distinguer de la sorte ? Je n'avais ni l'aura d'un J.P. Sartre, ni le talent d'un Georges Brassens, ou plus près de nous, la célèbre insolence d'un Thomas Piketty.
- ensuite parce que je ne souhaitais pas vexer et mettre dans l'embarras ceux qui m'avaient proposé. Cela a été déterminant.
Bon, ce n'était pas non plus la légion d'honneur et accepter cette décoration venait s'ajouter aux missions de représentation qu'il m'arrivait d'effectuer pour l'Etat français ou pour des organisations internationales qui en dépendaient.
Aujourd'hui, je trouve cela dérisoire. Et en tout franchise, je me demande s'il n'aurait pas été plus raisonnable de la refuser. Non pas vis à vis des autres, mais pour un juge bien plus sévère et plus pesant, qu'est ma conscience ?
Par contre (vous vous doutiez bien que je serai un peu moins .... sérieuse !), vous en méritez une autre sur ce forum, celle de l'INDULGENCE !!!!!! (là je vous taquine)
Invité- Invité
- Message n°35
Re: Légion d’honneur
bonjour V.SingeVieux singe a écrit:
Super!
Deux questions qui me remontent des chaussettes:
1- Oui, enseigner ou comprendre la mathématique, ça relève d'abord d'une approche psychologique , pour ne pas dire affective. Et cela à tout âge.
Et le propos de Christine est fort bien illustré par le livre "les coulisses de la création" qui reproduit le dialogue entre le mathématicien Cédric Villani et le musicien Karol Beffa.
2- Par contre, je suis moins sûr (moins évidente) la relation entre fort en math et pratique d'un instrument, tellement ces deux "étiquettes" me paraissent relever d'une multitude de critères. Pour le piano, j'ai le même regret car l'indépendance des mains propre à cet instrument relève d'une programmation "génétique" des premier âges. On ne récupère jamais tout ça, même avec une grande pratique d'instruments "monodiques'.
Mais dans nos bilans établis et changeants au cours des années, surtout des dernières, à chacun d'organiser POSITIVEMENT le tableau des + et des - pour éclairer nos dernières chandelles.
Au moins, je peux faire tourner au piano la fameux "clavier bien tempéré" de Bach dont mon cortex répétiteur faire parfois illusion, comme d'ailleurs tout ce que je raconte, certes toujours vrai mais vendu , à ma manière, d'une obscure clarté qui tombe des étoiles (filantes)
Toute vérité ne prends vraiment corps que sous un habit de lumière.
Et c'est toujours un "corps constitué"
Bien que ce post ne me soit pas adressé, je me permets d'y apporter mon ressenti : je pense que ces deux matières exigent beaucoup de .......... méticulosité ??!!
Je me souviens n'avoir été que "moyenne" en maths, par manque de rigueur, pour la musique je pense que cela doit être de même ??
Meilleurs Voeux pour l'année à venir.
beced- Messages : 53286
Date d'inscription : 31/12/2013
- Message n°36
Re: Légion d’honneur
Vieux singe a écrit:
Super!
Deux questions qui me remontent des chaussettes:
1- Oui, enseigner ou comprendre la mathématique, ça relève d'abord d'une approche psychologique , pour ne pas dire affective. Et cela à tout âge.
Et le propos de Christine est fort bien illustré par le livre "les coulisses de la création" qui reproduit le dialogue entre le mathématicien Cédric Villani et le musicien Karol Beffa.
2- Par contre, je suis moins sûr (moins évidente) la relation entre fort en math et pratique d'un instrument, tellement ces deux "étiquettes" me paraissent relever d'une multitude de critères. Pour le piano, j'ai le même regret car l'indépendance des mains propre à cet instrument relève d'une programmation "génétique" des premier âges. On ne récupère jamais tout ça, même avec une grande pratique d'instruments "monodiques'.
Mais dans nos bilans établis et changeants au cours des années, surtout des dernières, à chacun d'organiser POSITIVEMENT le tableau des + et des - pour éclairer nos dernières chandelles.
Au moins, je peux faire tourner au piano la fameux "clavier bien tempéré" de Bach dont mon cortex répétiteur faire parfois illusion, comme d'ailleurs tout ce que je raconte, certes toujours vrai mais vendu , à ma manière, d'une obscure clarté qui tombe des étoiles (filantes)
Toute vérité ne prends vraiment corps que sous un habit de lumière.
Et c'est toujours un "corps constitué"
Hello V.S.
Il me semble avoir entendu un scientifique dire qu'il ressentait un certain plaisir (sensuel? ) lorsqu'une équation avait une certaine élégance.
Une approche qui guide certainement les musiciens vis-à-vis d'un bel accord.
.
.
Vieux singe- Messages : 1819
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Localisation : Paris
- Message n°37
Re: Légion d’honneur
beced a écrit:
Hello V.S.
Il me semble avoir entendu un scientifique dire qu'il ressentait un certain plaisir (sensuel? ) lorsqu'une équation avait une certaine élégance.
Une approche qui guide certainement les musiciens vis-à-vis d'un bel accord.
.
.
C'est effectivement Cédric Villani qui a dit et écrit ça dans le bouquin suscité.
Vieux singe- Messages : 1819
Date d'inscription : 19/12/2013
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- Message n°39
Re: Légion d’honneur
Arlequine a écrit:
bonjour V.Singe
Bien que ce post ne me soit pas adressé, je me permets d'y apporter mon ressenti : je pense que ces deux matières exigent beaucoup de .......... méticulosité ??!!
Je me souviens n'avoir été que "moyenne" en maths, par manque de rigueur, pour la musique je pense que cela doit être de même ??
Meilleurs Voeux pour l'année à venir.
En fait, mes posts comme tous les autres s'adressent à tout le monde, et c'est toujours rassurant d'en recevoir un écho, même négatif .
Sur votre ressenti, j'ai rien à dire. Dans ce "domaine" tout est relatif et la ,perception qu'on en a dépend de plein de trucs, toujours plus ou moins psychos.
Si vous demandez à ma femme, ça m'étonnerait, qu'il me trouve méticuleux.........
Lorsque que j'ai enseigné du scientifique, j'étais plus à l'aise en oral qui me permettait de trouver pleins de ficelles "exogènes" pour aider à la perception de l'idée, de la démonstration, voir du sens d'un postulat.
L'essentiel est d'avoir confiance en soi , qui que l'on soit', quitte à d'identifier en ce qui nous convient le mieux pour y croire, pour "s'accepter positivement " comme tel.
J'ai la chance aujourd'hui de n'être plus rien, et donc de regarder les paysages extérieurs où disparait totalement le rôle que j'aurais pu y jouer.
J'en tire la liberté de recomposer l'histoire, les histoires, qui conviennent au mieux à ma vision sereine d'un avenir toujours incertain
Tout est dans le son de ma clarinette, mais des fois, ça couine un peu
Le canard a toujours la vie dure, malgré la fièvre qui sévit régulièrement.
Vieux singe- Messages : 1819
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- Message n°40
Re: Légion d’honneur
Flavius a écrit:
Il se trouve que j'ai été distingué dans l'Ordre national du mérite il y a de cela 30 ans. Est-ce que je méritais cet honneur : NON ! Bien sûr.
Alors me direz-vous pourquoi avoir accepté la rosette bleue ? Pour deux raisons :
- d'abord par ce que je me suis posé la question suivante : qui suis-je moi, pour refuser cet honneur ? Étais-je réellement le meilleur des juges pour me distinguer de la sorte ? Je n'avais ni l'aura d'un J.P. Sartre, ni le talent d'un Georges Brassens, ou plus près de nous, la célèbre insolence d'un Thomas Piketty.
- ensuite parce que je ne souhaitais pas vexer et mettre dans l'embarras ceux qui m'avaient proposé. Cela a été déterminant.
Bon, ce n'était pas non plus la légion d'honneur et accepter cette décoration venait s'ajouter aux missions de représentation qu'il m'arrivait d'effectuer pour l'Etat français ou pour des organisations internationales qui en dépendaient.
Aujourd'hui, je trouve cela dérisoire. Et en tout franchise, je me demande s'il n'aurait pas été plus raisonnable de la refuser. Non pas vis à vis des autres, mais pour un juge bien plus sévère et plus pesant, qu'est ma conscience ?
Pas d'accord
Votre conscience, plus encore que les autres, n'est qu'un juge de circonstance et il vous appartient, selon besoins et nécessités, de le convoquer à votre guise, tel un grand duc.
Evidemment, l'essentiel est de prendre la mesure de toutes ces distinctions pour en tirer ce qui nous va le mieux à tel moment.
C'est vrai qu'avec le recul, même la couleur des rubans se ternit . L'humour lui redonne souvent un nouvel éclat.
Mais c'est vrai que comparée à ma médaille de champion cadet de hand bal à 11, votre rosette manque de densité historique.