par Invité Jeu 15 Mar 2018 - 12:36
C'est la première fois, à ma connaissance, que l'on se retrouve dans une situation pareille où le droit à la réinsertion entre en conflit avec le droit à l'oubli.
Son métier, c'est de chanter. Il ne sait pas faire autre chose.
En même temps, s'il continue à exercer son métier, il ne peut pas se faire oublier.
S'il avait été ingénieur, on lui aurait trouvé un poste et on n'aurait plus entendu parler de lui.
Le problème vient de ce que les métiers du spectacle ne sont pas considérés comme des métiers comme les autres. A qui la faute ? Je ne sais pas. Toujours est-il que les artistes connus prennent, qu'ils le veuillent ou non, figure d'exemples ou de modèles. Et, ici, ça coince, forcément.
S'il veut continuer à bosser, il faudrait qu'il se fasse plus discret, simple instrumentiste ou choriste dans un groupe, par exemple. Mais cela suffirait-il à le "banaliser" ?