Moiself a écrit:Lu !
Hello Self

Accessoirement, tu me diras ce que tu en penses (si tu le veux, bien entendu ...) après lecture de celui-ci aussi.
Je constate que les blogs patriotes et résistants fleurissent comme colchiques dans les prés ...

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Vous avez gagné
C’est bon, on a compris : vous avez gagné, racailles – et nous avons perdu. Vous êtes la Nouvelle-France, et nous sommes les Vieux-Français. Ce pays, il est à vous : faites-en ce que vous voulez, dépouillez-le, pillez-le, videz-le, ce n’est jamais qu’un supermarché qui vous a donné une carte d’identité. Volez, violez, saccagez, attaquez à huit contre un : vous n’êtes bon qu’à ça – vous avez la razzia dans l’âme. Allez-y : servez-vous, blédardisez-le, faites-en le tiers-monde d’où vous venez, brûlez-le, et ruinez jusqu’à ses ruines. Vous êtes la Nouvelle-France, nous sommes les Vieux-Français : avant vous, nous ne criions pas quand nous étions heureux, notre musique n’était pas vos youyous, nos jeûnes n’étaient pas les vôtres. Nous aimions les visages, et nous aimions les regards ; nous représentions Dieu, et nous représentions les femmes ; nos joies n’étaient pas vos cris et vos pillages n’étaient pas dans nos mœurs ; nous aimions la beauté, et vous êtes laids.
Mais c’est fini : votre laideur a triomphé, vous êtes la Nouvelle-France. Chaque voiture brûlée, chaque attaque de pompier, chaque insulte, chaque viol, a été une défaite de plus. Nous avons eu le tort de confier notre destin à des salauds qui vous ont encouragés à nous envahir. Maintenant, c’est trop tard : vous avez gagné – plus rien n’est à nous. Alors, nous vous la laissons, notre patrie, avec vos cris, vos crimes, votre crapulerie, votre puritanisme de sous-développés, votre illettrisme, votre barbarie, vos mœurs crétines, vos djellabas de mon cul, votre Coran de mes couilles, votre connerie de ramadan, votre haine des juifs, des femmes et des chiens, vos combines de petits salauds, vos mauvais coups, vos deals de coins de rue, vos joints de bas d’immeuble, votre absence d’honneur, vos mensonges, vos vanités et votre lâcheté – vous avez gagné.
Nous avions une patrie, nous vous avons laissé la prendre. Trop de points-retraite, trop de vie à crédit, trop de confort, de mesquinerie et de compromis petit-bourgeois : nous avons été vaincus sans combattre – il est trop tard, désormais, tant pis pour nous. Et tant pis pour vous : votre Nouvelle-France, nous vous la laissons, elle n’est pas à nous, nous n’en voulons pas. Vous y serez seuls – avec les ailegébétéculs, les gays noirs en collants et les non-binaires aux yeux fixes de sardines à l’huile ; avec les Femen, les Schiappa et les désertées du point G ; avec les fanatiques du tri sélectif et les végans hallal-compatibles ; avec les antiracistes arcs-en-ciel et les mielleuses d’Eurovision – avec tous ceux qui vous ont tant aimés, et nous ont tant haïs. Arrangez-vous entre vous : on va bien rire – ce sera notre seule joie. Vous avez mille ans pour égaler Chartres, Couperin, Pascal, Renoir et Proust – mille ans pour mourir. Nous, c’est fini, nous retournons à nos jardins – et ne vous en approchez pas : nos fusils ne sont pas en bois et nos chiens ne sont pas végans.
Mardi 17 juillet 2018