Azalee a écrit:
Ton message est tout à fait pertinent et posent les questions cruciales.
D'une, on nous a vanté les mérites du diésel pendant des décennies.
Maintenant, on nous dit, c'est pas bien, il faut s'en débarrasser. C'est tout à fait juste mais changer pour quoi ? La voiture nucléaire, dite aussi électrique, dont le batteries sont fabriquées en Chine avec des matériaux polluants et toxiques pour la planète. Quid du recyclage, quid du besoin en électricité si tout le monde s'équipe?
Autre problème, comment aller au travail, faire ses courses, quand on est en campagne sans une voiture et sans transports en commun? Depuis les années 60, les gouvernement ont misé sur le tout TGV ne laissant rien pour les autres secteurs de la SNCF. Les petites lignes ont été supprimées, les trains de banlieues et les RER laissées en l'état.
Troisio, les prix de l'immobilier étant devenu prohibitif en ville, les gens sont partis en périphérie, s'éloignant de plus en plus des centres urbains et économiques. Quelles autres solutions pour eux? Rien n'a été prévu depuis 50 ans.
Et voilà t'y pas que pour remédier à tout ça, on demande aux gens, du jour au lendemain, de changer de mode de vie avec pour seul moyen les toucher au porte-monnaie ?
Est-ce bien raisonnable et comment imaginer que cela va passer comme une lettre à la poste alors qu'il n'y a pas alternatives pour beaucoup d'entre nous ?
Comme toujours, j'ai l'impression que tout est fait l'envers et que faute d'anticipation, on nous balance des mesures qui ne peuvent en aucun cas être comprises mais qui ont l'avantage de rapporter un maximum à l'Etat.
Donc, oui, il faut changer mais pas sans solutions alternatives, pas de cette manière, pas sans régler aussi les problèmes des dépenses publiques et des politiques publiques d'investissement sur les transports de long terme, parce que la voiture électrique c'est encore une erreur de plus car irréaliste à long terme si on veut vraiment faire de l'écologie le but de tous ça.
Voilà un résumé récapitulatif au bon niveau, c'est à dire correspondant à la réalité de pratiques et comportements actuels incontournables, sans mesures progressives d'accompagnement pour les populations concernées.
C'est hors de portée pour un Macron qui a dépassé la norme de l'homo sapiens sapiens cultivé à part dans une bulle sans soupape, bulle de savons réservés à son panier d'oseille.