cristaline a écrit:
Je le pense aussi : justement, elle se devait de rester, alors que la crise du virus et des hôpitaux est à son paroxysme ; cela fait un peu aveu d'impuissance ; non, ce n'est pas sérieux ; une faute de macron, sûrement, dont il n'a pas mesuré les conséquences
Macron est vraiment curieux. Voila un homme, qui est introduit par des types comme Attali dans un gouvernement socialiste, qui est socialiste comme moi imam, et qui occupe successivement deux ministères. C'est un inconnu qui va emberlificoter, un cacique du parti Socialiste. Il n'a aucune troupe, pas de mouvement, pas de parti derrière lui. Uniquement des connaissances dans le monde financier et quelques réseaux qui rêvent d'une alliance entre la bourgeoisie de gauche et de droite. Il aura et l'argent, et les soutiens tissés tout au long de ses passages aux ministères les plus prestigieux. Il sera l'idole de Soros, comme l'est Attali et tous les universalistes. Le groupe Bilderberg, influent dans le monde, et plus particulièrement en Europe, où il fait la pluie et le beau temps lui apporteront leur aide. Cette influence s'étend à la Cour européenne des droits de l'homme, (
CEDH) qui s'oppose au rapatriement des immigrés illégaux dans leur pays. Macron est jeune et transgressif, marié avec une femme qui fut son professeur. Les Français adorent. Ils se débarrassent ainsi de leurs préjugés.
Et malgré tout cela, une fois au pouvoir, il accumule les maladresses. Il fait montre d'une grande intelligence, mais d'un manque flagrant de sens politique. Comme quoi, un bon ministre ne fait pas forcément un bon président. Président à qui on ne demande pas de tout savoir, mais de bien s'entourer. Or, le bonhomme est sûr de lui, ne supporte pas la contradiction et finit pas s'isoler complètement. Il s'occupe de tout ; prend des décisions surprenantes pour ses propres conseillers, avertis à la dernière minute et passe son temps à se renier. Il a le verbe, mais pas l'acte qui lui correspond.
Autre handicap, une alliance de la bourgeoisie de gauche avec celle de droite, ça s'appelle une mésalliance. Ça ne peut durer longtemps. Chassez le naturel, il revient au galop. Nombre de députés, de conseillers, d'élus, de militants ont quitté LREM.
En fait ma thèse est de dire qu'on ne peut gouverner un pays comme la France, sans aimer et respecter son peuple. La finance est loin de régler les problèmes nationaux et internationaux. Ce sont des hommes et des femmes pour lesquels il faut avoir de l'empathie. Pas pour les billets de banque. De Gaulle disait, à juste titre, la politique ne se fait pas à la corbeille (la Bourse). Je pense que si Macron dévisse un jour, ça sera pour les raisons que je viens de décrire.