Neurologie, psychologie et neuro-psychologie

LV426 a écrit:Un jour, avec un pote, on faisait du stop. Un Allemand nous avait pris à son bord.
Mon copain s'était endormi. A son réveil, il avait dit au conducteur 
- Ich habe gut geschlafen.
Ce à quoi, l'Allemand lui avait répondu
- Ich auch.

Ce qui signifie LV ???
J'ai appris et maitrise l'espagnol, puis très très peu l'italien de par ma belle-mère, mais l'allemand niet !

Soizik57 a écrit:
Ce qui signifie LV ???
J'ai appris et maitrise l'espagnol, puis très très peu l'italien de par ma belle-mère, mais l'allemand niet !

"J'ai bien dormi"

"Moi aussi" 

Ensuqué c’est du Provençale / Occitan
Et cela veut dire aussi et surtout
Fada, fou …un « pas fini « 


Mais ensuquer quelqu’un avec ses discours
c’est le gonfler grave !
M’as gonfla !

Eh bien, puisqu'on parlait de sommeil et aussi d'expressions du sud ou du sud-ouest, j'ai une amie qui dit
- Je vais faire un cluc
( = une sieste, ou plutôt une micro-sieste)

LV426 a écrit:Eh bien, puisqu'on parlait de sommeil et aussi d'expressions du sud ou du sud-ouest, j'ai une amie qui dit
- Je vais faire un cluc
( = une sieste, ou plutôt une micro-sieste)

Chez nous pour les petits c’est une siestoune ( je ne sais si ça se dit vraiment)

Chez nous on dit "une sieste crapuleuse"

Tout se dit s'il y a suffisamment de gens pour le dire, même si c'est pas dans le dico.
Ce qui ne se dit pas, c'est ce que l'on dit en croyant à tort que ça se dit. 
C'est toute la différence entre un néologisme et un barbarisme.

Une siestounette



Làlaa qu’elle est bonne …

Galadriel a écrit:Une siestounette



Làlaa qu’elle est bonne …

Je ne te le fais pas dire

Une siestounulinette ?
(tant qu'on y est).

Bon, celui-là, il n'est pas près de rentrer dans le dico.
Par contre, siestoune et siestounette, y'a moyen.

Caravage en a bien profité...

Le dernière "histoire belge" n'est pas vraiment amusante .... 


Un Belge aurait mis fin à ses jours à la suite d'une conversation de six semaines sur la crise climatique avec un chatbot d'intelligence artificielle (IA).
Selon sa veuve, qui a choisi de rester anonyme, un homme que nous appellerons "Pierre" a vu son éco-anxiété s'aggraver lorsqu'il a commencé à échanger des messages avec Eliza, un chatbot d'IA sur l'application Chai.
Eliza l'a alors encouragé à mettre fin à ses jours après qu'il ait proposé de se sacrifier pour sauver la planète.

"Sans ces conversations avec le chatbot, mon mari serait encore là", a déclaré la veuve de l'homme à un  journal belge 
https://fr.euronews.com/next/2023/04/01/belgique-un-homme-pousse-au-suicide-par-lintelligence-artificielle...
PS. Le sujet de l'IA semble, ces derniers temps, être le sujet du jour dans/sur la plupart des médias .. 

Je n'en suis pas encore là.
Pour l'instant, je ne cause qu'avec Google.
- OK Google....quelle heure est-il ?
- Il est 18 heures 2.

Je viens de le faire. Elle est en haut et moi, j'étais en bas.
Elle a l'oreille drôlement fine, cette Google !

LV426 a écrit:Je n'en suis pas encore là.
Pour l'instant, je ne cause qu'avec Google.
- OK Google....quelle heure est-il ?
- Il est 18 heures 2.

Je viens de le faire. Elle est en haut et moi, j'étais en bas.
Elle a l'oreille drôlement fine, cette Google !

Mon expérience perso est différente : je lui ai dis "tu", et elle s'est déconnectée immédiatement....
Non mais ...


.

C'est normal qu'il (le psy) converse ; mot qui est d'ailleurs l'anagramme de conserve... 

J'aurais pu poster ça dans la rubrique santé-médecine....

Apprendre à reconnaitre un instrument, identifier un rythme, reproduire une mélodie ou simplement synchroniser ses doigts sur un piano… Autant de démarches qui semblent simples lorsqu’on regarde un musicien jouer de son instrument, mais qui nécessitent un apprentissage long et rigoureux. Si la musique stimule notre cerveau, elle freine même le déclin cognitif chez les personnes âgées, comme le montre cette étude suisse.

La musique, elle aussi, pourrait freiner le déclin cognitif et retarder l'apparition de démences, comme le montre une récente étude menée par l’université de Genève (UNIGE), la Haute école de santé (HES-SO) de Genève et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Ces travaux, publiés dans la revue Neuroimage: reports, étudient les effets de l’écoute active et de la pratique musicale sur l’atrophie cérébrale et le déclin cognitif, et montrent que la musique a bien des vertus.

  Un truc bizarre m est arriver aujourd hui j ai remarquer que quand je met mon pentalon je met toujours la jambe gauche puis la droite. Et aujourd hui j ai beuger j allais mettre la jambe gauche j ai arrêter j ai voulu mettre la droite en premiers et je me suis apprécié que j ai bloquer parce que naturellement je met toujours la jambe gauche en premiers. C est bizzarre . 

MrPhelps a écrit:  Un truc bizarre m est arriver aujourd hui j ai remarquer que quand je met mon pentalon je met toujours la jambe gauche puis la droite. Et aujourd hui j ai beuger j allais mettre la jambe gauche j ai arrêter j ai voulu mettre la droite en premiers et je me suis apprécié que j ai bloquer parce que naturellement je met toujours la jambe gauche en premiers. C est bizzarre . 

Et si tu mettais la tête la première?

..

beced a écrit:


Et si tu mettais la tête la première?

..

  Je suis clostrophobe

MrPhelps a écrit:  Je suis clostrophobe

Alors sautez dedans les deux jambes en même temps

Soizik57 a écrit:
Alors sautez dedans les deux jambes en même temps

  Je suis vieux j ai plus la condition physique pour ça, pour sauter dans mon pantalon

Que se passe-t-il quand un grand banquier genevois vient proposer à des chercheurs de prouver scientifiquement l'existence de l'âme, moyennant un financement illimité ?

 Inattendue, la proposition sème le trouble au sein de la très sérieuse Ecole polytechnique de Lausanne. Mais après force hésitations, le professeur Michel Martin va se livrer, avec ses jeunes collaborateurs, à de surprenantes expériences dans son laboratoire de recherches : s'appuyant sur l'intelligence artificielle, les théories de la communication et l'informatique, ils traquent l'invisible pour résoudre l'énigme. Dans ce second volet des aventures de Théo, Colombe et Emmanuel, les trois héros du Manuscrit du Saint-Sépulcre croisent d'étranges personnages . chercheurs et arrivistes médiocres, industriels sans scrupules, responsables religieux... et êtres virtuels. Audelà des apparences de notre être physique, de notre corps biologique, existe-t-il vraiment une âme, une part de mystère, un ange dans le placard de nos vies... ? 

Une fois de plus, le talent et l'humour de Jacques Neirynck  -- scientifique (électricité), professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) --- font merveille dans ce nouveau thriller à la fois scientifique et métaphysique....
https://www.babelio.com/livres/Neirynck-Lange-dans-le-placard/509362

Le livre est à la base juste un roman et a sa place dans le topic "livre que j'ai lu".
Mais l'auteur s'en sert pour parler de "la conscience de soi/de son "moi"; et décrit les travaux universitaires à ce sujet...

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Le sentiment de «déjà-vu» nous est tous familier. Il s’agit d’un trouble de la mémoire donnant au sujet l’impression soudaine et intense d’avoir déjà vécu dans le passé la situation présente. Ce trouble ne dure que quelques (milli)secondes. Le déjà-vu est un signal qui nous avertit d’une bizarrerie : il s’agit d’une sorte de «confrontation avec la réalité» effectuée par le système de la mémoire.
...


Le «jamais-vu», c’est quoi?
Mais en quoi consiste son opposé, le «jamais-vu»? Plus rare, ce sentiment est plus troublant encore. Il se produit par exemple lorsque quelque chose de familier nous apparaît soudain irréel ou nouveau. Comme un visage que l’on connaît bien qui nous semble tout à coup inconnu, ou un endroit familier dans lequel on se retrouve bizarrement désorienté. Cela arrive aussi souvent aux musiciens, qui oublient soudainement un passage de musique qu’ils connaissent pourtant très bien.

Le «jamais-vu» est un phénomène plutôt rare et on ne connaît pas encore grand-chose sur lui.
Lors d’une étude, des participants ont dû recopier un mot familier le plus rapidement possible. Lorsqu’ils s’arrêtaient d’écrire, on leur demandait pourquoi. La raison la plus souvent invoquée était de sentir que les choses devenaient étranges, et environ 70% des participants se sont arrêtés au moins une fois parce qu’ils ressentaient quelque chose qui s’apparentait au «jamais-vu».


Déjà au début des années 1900, une expérience a montré la « perte du pouvoir associatif » de mots que l’on fixait pendant trois minutes. Les mots devenaient étranges et perdaient de leur sens.

Ce sentiment d’étrangeté constitue donc une confrontation avec la réalité.
Notre cerveau nous empêche en quelque sorte de nous attarder trop longtemps sur des tâches répétitives.
Le «jamais-vu» est en réalité un phénomène de «satiation», c’est-à-dire une surcharge d’une représentation jusqu’à ce qu’elle en perde toute signification.
https://www.2oceansvibe.com/2023/10/02/jamais-vu-the-science-behind-the-eerie-opposite-of-deja-vu/

Spoiler: