Vieux singe a écrit:
Juste un mot ici sur ces questions puisque nous avons plusieurs fois bavardé musique ensemble, mais je n'irai pas au delà vu ma première expérience en la matière sur ce forum.
Certes l'existence et le rôle des neurones miroirs ont été identifiés scientifiquement avec l'arrivée opérationnelle des techniques de l'imagerie cérébrale. Pourtant, tout ça avait déjà été subodoré depuis plus d'un siècle. Plusieurs avant- gardistes l'avaient non seulement prévu mais mis en pratique, Roger Vittoz, invitant ses patients à se centrer sur ses expériences sensorielles pour "élargir sa consciences..., et puis cette fameuse "méthode Coué.. Mais tous ces audacieux passaient le plus souvent pour des gourous...
Aujourd'hui, disons ces toutes dernières années, avec les progrès des investigations techniques du système nerveux , et pas seulement du cerveau qui n'en est qu'une partie, on est rentré dans des approches, voire des hypothèses, qui donnent le vertige, en tout cas à moi: Juste pour première info-audace, les hypothèses sur le niveau de conscience d'un individu. Par exemple Antonio Damasio (sentiment même de soi, émotions et conscience, ) et surtout Christopher Frith 2010), qui évoque l'interface cerveau-conscience. Je n'ose même pas détailler ici leurs hypothèses
Mais plus justifié est mon propos du jour , puisque je trempe dans cette cornue des connaissances neurologiques pour des raisons bassement utilitaires qui peuvent aussi te concerner: J'ai quitté les batifolages sur scène avec les groupes ou big band de jazz, en saxo, parce que 80 balais limitent souplesse et fantaisies rythmiques. En revenant au classique clarinette de ma première jeunesse, pas la meilleure, j'ai pris la mesure de mes lacunes majeures, effacement majeur aussi des mes acquis antérieurs. Par suite, avais-je une chance d'en récupérer un peu, ou même pas mal??
La neuro-plasticité m'a progressivement répondu oui, selon plusieurs conditions, repères, ...quelque soit l'âge ...
Je trempe dans cette bassine, et déjà depuis un an, je sens des choses....
J'en ai déjà surement trop dit ici
Mais comme toi, tu as toujours été indulgent, en musique s'entend
Tu as raison, l'indulgence est l'un de mes plus gros défauts (référence à l'expression "indulgence coupable").
J'espère sincèrement que tes petits handicaps moteurs du moment trouveront une heureuse résolution.
Je comprends qu'on ne puisse se passer de la musique. Elle est un de mes réconforts (irai-je jusqu'à dire qu'elle me maintient debout ?) depuis les événements récents. J'avais deux amantes, la deuxième est toujours là.