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Non, je n'ai pas décidé de taper le moral des honorables participants du forum.
Non.
Mais je reconnais que, si l'on décide de regarder les choses avec les lunettes de 1970, les lentilles de 1980 ou après laser des yeux en 1990, on peut avoir un petit coup de mou.
En début d'année, les chiffres concernant la démographie française sont tombés.
Notre solde naturel (c'est-à-dire ce qu'il "reste" une fois qu'on a comptabilisé naissances & décès) et de... Rrrrroulement de tambour... 47000 naissances.
C'est à dire au niveau le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
On sait que c'est une tendance de fond, et elle a deux conséquences à court terme et moyen terme :
- une explosion des dépenses concernant les personnes âgées - qui elles, au contraire, sont de plus en plus nombreuses, à croire qu'elles se reproduisent,
- la fin de notre système de retraite -à savoir, les actifs paient pour les retraités.
A tous ceux qui se sont opposés, de bonne foi ou par haine du gouvernement, à la réforme des retraites, je voudrais dire que d'une certaine manière, j'admire leur courage. Ils sont prêts à sacrifier leur niveau de vie -et rapidement-, à moins aider leurs descendance, pour qu'on ne touche pas à l'âge de la retraite.
Je suis absolument contre, mais chapeau; je n'ai pas cette abnégation.
Autant vous dire qu'il n'y a guère qu'à Mayotte qu'on copule utile; en 2022, l'indice de fécondité s'élevait à plus de 4,5 enfants par femme. C'est bien simple, là-bas, tu regardes madame dans les yeux, et paf ! Un bébé.
La solution ? Oh pas d'obliger nos jeunes femmes et leur compagnons à croître et se multiplier. Pas possible, ils ont ce qui s'appelle un libre arbitre.
En réalité, il y a plusieurs solutions...
D'abord, accepter la GPA (je ne suis pas personnellement "pour" sans condition) et admettre que les couples homosexuels peuvent faire des parents comme les autres -même si papa et papa se disputent de temps en temps et que ça fait 2 grosses voix dans la maison. Mais bon, même si l'on en parle beaucoup, c'est à la marge.
Ensuite, l'immigration; accepter des personnes jeunes, c'est donner une chance à la démographie de se booster. Alors je sais, hein, cela implique des problème d'assimilation et patin et couffin, mais je rappelle que nombre de nations choisissent leur immigration et qu'il n'y a pas de raisons que nous n'y venions pas. D'ailleurs, à ce propos, au-delà d'un examen du dossier et de l'obligation de causer la France correctement, je suis pour accepter des gens beaux et/ou pleins de charme; ça donne quand même beaucoup plus envie de coucher, même s'il n'est pas politiquement correct de le dire.
Ou bien la voie japonaise : où la France compte 10% de résidents étrangers, le Japon a choisi de friser l'immigration zéro.
Bien que leur taux de natalité soit un des plus bas du monde (entre 2020 et 2022, le pays a "perdu" environ 1,5 millions d'habitants), les Japonais ont décidé de rester entre eux.
Si nous décidions de choisir cette voie, outre le fait que ce serait compliqué car nous ne sommes pas une île, nous devrions revoir l'intégralité de nos modes de prélèvement et de versement d'aides sociales et de retraites.
En attendant, sans parler du reste de l'Europe, la France a vu en 2023 diminuer ses naissances de 6,6%...
Bon, on termine sur une note plus joyeuse ?
C'est super bon pour la planète, ça, on n'imagine pas l'empreinte carbone d'un bébé; que tu jètes une couche ou que tu la laves, tu maraves sûrement le pistil d'une espèce d'orchidée en voie de disparition.
Et puis, au passage, en 2023, je suis devenue mamie d'une superbe (en toute impartialité, of course) poupée, ce fut donc une excellente année.
Non.
Mais je reconnais que, si l'on décide de regarder les choses avec les lunettes de 1970, les lentilles de 1980 ou après laser des yeux en 1990, on peut avoir un petit coup de mou.
En début d'année, les chiffres concernant la démographie française sont tombés.
Notre solde naturel (c'est-à-dire ce qu'il "reste" une fois qu'on a comptabilisé naissances & décès) et de... Rrrrroulement de tambour... 47000 naissances.
C'est à dire au niveau le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
On sait que c'est une tendance de fond, et elle a deux conséquences à court terme et moyen terme :
- une explosion des dépenses concernant les personnes âgées - qui elles, au contraire, sont de plus en plus nombreuses, à croire qu'elles se reproduisent,
- la fin de notre système de retraite -à savoir, les actifs paient pour les retraités.
A tous ceux qui se sont opposés, de bonne foi ou par haine du gouvernement, à la réforme des retraites, je voudrais dire que d'une certaine manière, j'admire leur courage. Ils sont prêts à sacrifier leur niveau de vie -et rapidement-, à moins aider leurs descendance, pour qu'on ne touche pas à l'âge de la retraite.
Je suis absolument contre, mais chapeau; je n'ai pas cette abnégation.
Autant vous dire qu'il n'y a guère qu'à Mayotte qu'on copule utile; en 2022, l'indice de fécondité s'élevait à plus de 4,5 enfants par femme. C'est bien simple, là-bas, tu regardes madame dans les yeux, et paf ! Un bébé.
La solution ? Oh pas d'obliger nos jeunes femmes et leur compagnons à croître et se multiplier. Pas possible, ils ont ce qui s'appelle un libre arbitre.
En réalité, il y a plusieurs solutions...
D'abord, accepter la GPA (je ne suis pas personnellement "pour" sans condition) et admettre que les couples homosexuels peuvent faire des parents comme les autres -même si papa et papa se disputent de temps en temps et que ça fait 2 grosses voix dans la maison. Mais bon, même si l'on en parle beaucoup, c'est à la marge.
Ensuite, l'immigration; accepter des personnes jeunes, c'est donner une chance à la démographie de se booster. Alors je sais, hein, cela implique des problème d'assimilation et patin et couffin, mais je rappelle que nombre de nations choisissent leur immigration et qu'il n'y a pas de raisons que nous n'y venions pas. D'ailleurs, à ce propos, au-delà d'un examen du dossier et de l'obligation de causer la France correctement, je suis pour accepter des gens beaux et/ou pleins de charme; ça donne quand même beaucoup plus envie de coucher, même s'il n'est pas politiquement correct de le dire.
Ou bien la voie japonaise : où la France compte 10% de résidents étrangers, le Japon a choisi de friser l'immigration zéro.
Bien que leur taux de natalité soit un des plus bas du monde (entre 2020 et 2022, le pays a "perdu" environ 1,5 millions d'habitants), les Japonais ont décidé de rester entre eux.
Si nous décidions de choisir cette voie, outre le fait que ce serait compliqué car nous ne sommes pas une île, nous devrions revoir l'intégralité de nos modes de prélèvement et de versement d'aides sociales et de retraites.
En attendant, sans parler du reste de l'Europe, la France a vu en 2023 diminuer ses naissances de 6,6%...
Bon, on termine sur une note plus joyeuse ?
C'est super bon pour la planète, ça, on n'imagine pas l'empreinte carbone d'un bébé; que tu jètes une couche ou que tu la laves, tu maraves sûrement le pistil d'une espèce d'orchidée en voie de disparition.
Et puis, au passage, en 2023, je suis devenue mamie d'une superbe (en toute impartialité, of course) poupée, ce fut donc une excellente année.
