par Mutine Ven 29 Juin 2018 - 12:20
" L’objectif principal du traité est de s’assurer dans l’intérêt de toute l’humanité que l’Antarctique continuera à être employé exclusivement à des fins pacifiques et ne deviendra ni le théâtre ni l’enjeu de différends internationaux1.
Le traité fait provisoirement taire les revendications territoriales des signataires sur l'Antarctique. En aucun cas le traité ne signifie la renonciation d'un État à ses droits ou revendications de souveraineté sur le continent2. Seules les activités pacifiques sont autorisées en Antarctique3. Le traité établit un cadre d'échange d'information, de personnel scientifique, d'observations et de données concernant les activités réalisées par les signataires sur le continent4. Toute mesure de nature militaire et non pacifique5 y est interdite. Ainsi, l'usage des bases à des fins militaires est prohibé6. La réalisation d'essais nucléaires est prohibée, tout comme « l’élimination » (dépôt) de déchets radioactifs7.
Il existe un système d'inspection ouvert à toutes les parties du traité8. Les observateurs peuvent se rendre dans toute station ou tout lieu de l'Antarctique (dans toutes les terres émergées ou zones glaciaires au sud du 60e degré de latitude sud) pour vérifier que les activités humaines sont menées conformément aux principes du traité sur l'Antarctique ; toutefois cela n’inclut pas les zones de haute mer, non concernées par le traité, où les États sont autorisés à exercer leur autorité selon le droit international9.
Les parties consultatives du traité sur l'Antarctique se réunissent annuellement10. Les réunions ont été bisannuelles de 1961 à 1991, elles sont depuis annuelles. La dernière a eu lieu en juin 2017 à Pékin, en Chine11. "