ML'info à et sur Kiev

Je puis dire la même chose

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la France a perdu tous sens de l'honneur.... rien de le dire

stylo a écrit:Vous parlez de Medvedev sans doute, mais qu'en est il de nos chères démocraties?
2 mandats de Chirac puis encore un autre UMP qui aurait pu repasser, en quoi les ministres de l'intérieur français qui se présentent à la présidentielle diffèrent ils du 1er  ministre russe?

Encore un nostalgique des khmers rouges.

stylo a écrit:Je puis dire la même chose

Nous n'avons visiblement pas la même vision des faits.  

beced a écrit:La crise en Crimée peut génerer, selon des commentateurs, une sorte de jeu de dominos qui pourrait affecter l'affaire iranienne ou celle du Proche-Orient.
Si les sanctions à l'égard de la Russie deviennent trop pénibles pour cette dernière, celle-ci en représailles pourrait aider les Iraniens dans leur projet nucléaire.
Mais d'autre part si la Russie en représaille brandit la menace de la coupure énergétique, la Turquie et  l'Europe pourrait se tourner vers Israel (devenu récemment un producteur d'énergie fossile). Si c'est le cas l'Etat hébreu pourrait donc répondre positivement et utiliser la Turquie pour faire passer le gaz vers l'UE.
Aujourd'hui on annonce le retour des relations entre la Turquie et Israel.

Devinez quel pays pourrait permettre à Poutine d’assurer la grandeur de la Russie, en poursuivant le chantage énergétique envers l’Europe, tout en consolidant ses positions au Moyen-Orient ?

L’appétit de Poutine : l’Azerbaïdjan (alliée d’Israël) prochaine cible de conquête russe ? Au-delà de l’Ukraine ou de la Moldavie, il est temps de penser comme Poutine, avec quelques coups d’avance.

Pour Poutine, la conquête de territoire en Ukraine ne consistait pas seulement à réunifier des peuples de même ethnie russe ; tout comme lors de l’invasion de la Géorgie, cela a aussi directement à voir avec des motivations économiques. Trop de diplomates et de décideurs politiques occidentaux – en particulier ceux qui ne suivent pas régulièrement les évènements en Russie – sont très loin du compte, en ce qui concerne la perception de Poutine, quant aux besoins de la Russie.

Certes, Poutine s’est attiré des applaudissements pour avoir permis le redémarrage de la Russie, à la suite des mandats de Boris Yeltsine, mais la réalité de sa réussite économique est toute autre et essentiellement dépendante de la hausse brutale des prix du pétrole. Alors que le prix des carburants augmentait, l’économie russe est demeurée en stagnation.

Anna Borshchevskaya, de la Fondation Européenne pour la Démocratie (et, pour tout dire, l’épouse de l’auteur) a rédigé un article de toute première importance, il y a quelques années, qui jette un œil cru sur la vulnérabilité économique de la Russie, à l’aune des Printemps Arabes. En bref, l’économie russe se maintient en eaux stagnantes. Plutôt que de corriger les problèmes et de traiter celui, endémique, de la corruption, dont il bénéficie personnellement, Poutine a découvert qu’il est plus facile de souffler sur les braises de la ferveur nationaliste. Mais, à chaque fois qu’il s’accapare – l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, en 2008 et la Crimée, et peut-être bientôt l’Est de l’Ukraine en 2014 – il doit subventionner ce nouveau territoire, créant ainsi un nouveau siphonnage des ressources russes, d’autant plus qu’il doit aussi subventionner les Etats-Clients, comme le Bélarus (Biélorussie), pour les conserver bien dans la ligne.

Par conséquent, à chaque conquête de territoire qu’il réalise, la vitesse à laquelle l’économie russe se détériore, s’accroît un peu plus, poussant au besoin de réaliser de nouvelles conquêtes de territoire pour continuer de faire face au problème, ainsi généré. La situation de Poutine est analogue à celle d’un cocaïnomane qui doit constamment augmenter ses doses pour parvenir au même niveau d’extase.

Alors que les diplomates et les analystes s’interrogent pour deviner ce que sera la prochaine cible dans la ligne de mire du Président russe Vladimir Poutine, ce serait une grave erreur de ne se focaliser que sur l’Est de l’Ukraine, les pays de la Baltique et la Moldavie, parce que s’il veut, réellement renforcer son économie, il doit conserver son monopole énergétique. Sur ce point, l’Azerbaïdjan pro-occidental et pro-israélien, voisin de la Géorgie, devrait vraiment avoir de bonnes raisons de s’inquiéter. L’Azerbaïdjan -seul état musulman chi’ite qui respecte la séparation de la Mosquée et de l’Etat- est un foyer essentiel de ressources énergétiques, et l’été dernier, il a annoncé qu’il dirigerait son nouveau pipe-line vers le Sud de l’Europe, en contournant la Russie.


Commandos azerbaïdjanais équipés de fusils d’assaut Tavor israéliens.

L’achèvement du projet court-circuitera un levier de pression important de la Russie et la capacité du Kremlin de faire du chantage à l’Europe. La Russie le sait, bien sûr, et travaille à infiltrer l’opposition au Président Ilham Aliyev, qui tient fermement, autant contre les pressions russes que les tentatives iraniennes pour infiltrer et radicaliser l’Azerbaijan.

Le Président Obama a tendance à jouer aux dames plutôt qu’aux échecs, mais il est grand temps de prenser plusieurs coups d’avance et de renforcer l’indépendance de l’Azerbaïdjan. Il pourrait bien être, en effet, la pièce maîtresse, dans ce nouveau « Grand Jeu ».

Michael Rubin

Dessinateur Kroll du journal belge "Le Soir":

beced a écrit:- Une solution pour faire reculer Poutine serait d'utiliser la méthode des Pussy-Riots (seins nus, et trémoussements ).
On devrait donc encourager la baronne Catherine Margaret Ashton of Upholland  (c'est son titre ) de se rendre au Kremlin, et faire ce qui doit être fait.  

- Et si on l'envoye au Goulag?

- Ce serait donc un situation win-win...  

Ouais, je crains que la nudité de Ahston fasse abandonner la place rouge par les Moscovites, ne provoquant aucun risque de trouble à l'ordre public.

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=
La Russie met son argent à l'abri sur des comptes belges (principalement ) par crainte de sanctions financières américaines.
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à la banque Dexia ?

stylo a écrit:à la banque Dexia ?

Les possesseurs de roubles sont trop ...roublards pour cela....   

En marge de l'affaire de Crimée et d'autres territoires de l'Ukraine que lorgne l'URSS la Russie, la population de pays baltes (l'Estonie, la Lettonie, et la Lituanie) doivent certainement se poser des questions, vu qu'il y existe aussi une forte minorité russophone.
Même si leur adhésion à l'OTAN devrait, peut-être, les rassurer.   

j'ai plus l'impression d'une réaction en chaine, de l'opportunisme de Poutine face à une situation créée par la CIA et l'Europe. La déstabilisation de cette partie d'Europe non encore alignée à l'union entraine la résurgence et l'hostilité des ethnies de ces régions. Quoi de plus naturel que de profiter d'une situation explosive alimentée quotidiennement par la venue de certains dirigeants EU/UE - ce week end le directeur ... rien que cela, de la  CIA - Il est également intéressant de constater l'escalade dans le vocabulaire employé: les révolutionnaires de Kiev forts de l'appui d'Obama, n'hésitent pas à traiter leurs anciens compatriotes de terroristes. Cela prouve à quel niveau en est la fragilité de cohabitation, les mensonges envoyés via les médias pour cautionner peut être la venue de troupes européennes driver par l'OTAN. Une nouvelle guerre sur cette planète devenue en 2014 le théatre de conflits de plus en plus nombreux et meurtriers. Combien de morts par jour dans des pays où ne subsistent plus que ruines?

La Belgique a vu augmenter drastiquement la demande d'asile d'Ukrainiens.
D'une certaine manière cela fait penser au scénario du film "The Terminal" de Spielberg.  

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résumé en toute neutralité

Les habitants de la Crimée aurait accueilli les soldats russes par ces mots "V'là Dimir"... 


Avant la visite chez le coiffeur de ce raseur de Poutine (surnommé alors Raspoutine) :



Après :

basique comme réflexion beced..... vous méritez mieux

poutine est une ordure 
il est bon de le rappeler n' en déplaise aux amateurs

Deborah Colt a écrit:poutine est une ordure 
il est bon de le rappeler n' en déplaise aux amateurs

C'est tout à fait vrai. Mais au moins lui, il défend les intérêts de son pays.
Il y a bien longtemps que le mot patriote a déserté le vocabulaire occidental

beced a écrit:Les habitants de la Crimée aurait accueilli les soldats russes par ces mots "V'là Dimir"... 


Avant la visite chez le coiffeur de ce raseur de Poutine (surnommé alors Raspoutine) :



Après :

Ça me rappelle une blague que j'aimais bien, petite : Mr et Mme Fais-moi la vaisselle, ont appelé leur fils "Vladimir"....


   J4étais jeune !   

Flavius a écrit:


C'est tout à fait vrai. Mais au moins lui, il défend les intérêts de son pays.
Il y a bien longtemps que le mot patriote a déserté le vocabulaire occidental

Et j'en suis extrêmement marrie ! Comme si l'idée d'avoir une patrie, une identité ( autre gros mot chez nous), l'amour de sa culture, n'était valable que pour les autres, ceux venus d'ailleurs, ça m'exaspère

cristonne a écrit:


Ça me rappelle une blague que j'aimais bien, petite : Mr et Mme Fais-moi la vaisselle, ont appelé leur fils "Vladimir"....


    J4étais jeune !   

Aaaaah, soupir : j'aurais donc bien aimé te connaître à cette époque: pour le bonheur
de rire à cette blague oeuf corse...
  

stylo a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


résumé en toute neutralité

Poutine justifie ses actes en Ukraine en disant qu'il a l'autorisation du parlement russe. 
Il dit aussi qu'il faut une Ukraine fédérale. Il n'y a pas quelques chose qui te choque ? Moi, oui.