A part ça, Panda va faire une jaunisse en vous lisant !
Comment peut-on avoir envie de s’instaler à LA ? Bravo à ces gens d’avoir réussi à y implanter leur affaire, mais que de difficultés à franchir !
Flavius a écrit:Aujourd'hui, on peut dire que la journée fut paisible et constituée de métro, de bus off et up, de bâteau chasse baleines et de parc d’attractions.
Petit déjeuner pris, nous nous battons avec un distributeurs de tickets en panne et nous nous engouffrons dans le métro sans savoir si nous étions dans la bonne direction. Une chance, c’est le cas. La ligne est très longue. Il nous faudra 1h30 pour atteindre notre but : Santa Monica. La ligne jaune et verte du bus à touristes nous attendent. Cette ville de Los-Angelès n’est faite que pour la voiture. Mais voilà, j’ai rendu la mienne. Il nous faut donc bien marcher à la recherche des bus. Ne demandez pas à un Angelenos, le centre ville, vous risquer de le faire bien rigoler. Los-Angelès c’est une ville giganntesque regroupant des petites villes, qui elles-mêmes sont constituées de quartiers.
Nous descendons du métro/train, où deux lycéens se font alpaguer par deux contrôleurs parce qu’ils avaient « oublié » de payer leur place. Et là, ce n’est pas comme chez nous. Il n’y a aucune discussion possible. Les contrôleurs sont imposants et disposent du contrôle électronique qui, après une signature de même nature, délivre un reçu. L’amende sera envoyée au domicile. Ça va très vite. Et puis tous les wagons sont sous caméras, et il n’est pas rare de voir sur les quais des stations, des policiers plutôt déterminés.
Nous marchons vers l’océan, quand ma femme décide qu’un petit café « dans sa culotte » comme elle se plaît à le dire, ou un thé nous ferait le plus grand bien. J’ai compris, qu’un restroom serait le bienvenu. Elle choisit un établissement qui propose des breakfast et des menus. Nous nous installons et la serveuse qui se précipite sur nous, nous demande si nous désirons manger. À cette heure, ce n’est pas d’actualité lui dis-je. Et comme on vient de prendre le petit déj, j’explique à la serveuse bien aimable que nous nous contenterons d’un thé. Après quelques gorgées avalées avec précuation, j’apprends que cette serveuse est Alsacienne et étudiante. Son visa de trois mois expirant, elle repart le même jour que nous. Nous commençons aussi à entamer une conversation avec son patron qui se trouve lui aussi être Français.
Je lui pose un tas de questions, sur les difficultés qu’il a dû rencontrer pour s’intaller, si sa femme travaille avec lui, si ses enfants se sont bien adaptés et patin-couffin... Mes questions semblent lui faire plaisir.
En fait il a bien préparé son voyage sur quatre ans. Il a attendu sa licence d’alcool un an. Sa femme travaille dans une boulangerie française. Son établissement est accueillant et d’une grande propeté. La cuisine est visible de la salle, ce qui donne confiance aux clients. Maintenant, il a trouvé son rythme de croisière et me dit que son resto commence à bien marcher. Il a eu du mal à trouver un logement. Ici, les loyers et les emplacements de commerce sont très chers. Il faut vraiment avoir du répondant. Son problème, c’est qu’il lui faut tous les deux ans repartir en France. L’Amérique n’accorde pas de visa de plus de deux ans.
Question santé, tant que vous êtes en-dessous d’un certain niveau, les Américains bénéficient, ce que j’ignorais, d’une sorte de CMU. Mais dès que vous dépassez le plafond, alors là, ça cogne. Et les assurances privées basiques remboursent assez mal. Lui il a pris une mutuelle pour sa famille. Mais ça coûte toujours très cher.
Alors que je m’inquiète du nombre de SDF, il me dit qu’ils viennent là parce qu’il fait plus chaud, ces temps-ci ils n’ont pas dû avoir cette impression, qu’il existe un centre d’aide à Santa Monica, et que la mairesse est plutôt en faveur de ces SDF. Et puis me dit-il, ils viennent aussi ici parce qu’il y a beaucoup de touristes et que la manche rapporte plus qu’ailleurs.
Bien, nous quittons la France et nous nous dirigeons vers Pacification Park. Une grande jetée sur laquelle on rencontre bon nombre de magasins, de restaurants et des animations sympas, comme des musiciens, des portraitistes, des artistes de toutes sortes. Puis une plage de plusieurs kilomètres de long s’étale devant nous avec deux ou trois dingues qui se baignent. Enfin cet endroit c’est toute l’année la fête à neuneu. Il est 1 heure et ma femme commence à avoir faim. On dégotte un petit resto sur cette jetée, qui nous paraît sympa. On s’enfile une salade au thon chacun. Curieusement en Amérique, et je l’ai constaté dans plusieurs États, le fait que cela soit un coin très touristique, les affaires que vous achetez ou les resto-bord-de-mer, ne coûtent pas plus cher qu’au centre ville. Ils pratiquent une autre politique que chez nous.
On va faire un tour au parc d’attraction et je me dirige vers la grande roue où je me dis que l’on doit voir toute la baie. Je prends la queue, pensant que Madame Flavius est derrière moi. Je me retourne, et je ne la vois plus. D’un seul coup, elle surgit de je ne sais où. je la vois débouler vers moi :- Mais que fais-tu ? Et bien tu vois bien j’ai pris mon tour dans la file d’attente.
- Mais tu es fou ! Tu crois vraiment que je vais monter dans ces casseroles ? Mais tu rêves ?
- Pourquoi ?
- Mais parce que je ne monte jamais dans un manège de foire, avec tous ces accidents...Non, non pas question.
- Mais qu’est-ce que c’est ces aprioris de grand-mère ?
- Je t’ai dit pas question.
- La dernière fois que je suis montée dans un manège, c’était avec mon père dans le autos tamponneuses de la foire du trône. J’avais 14 ans, et j’en ai encore mal au dos rien d’y penser.
- Tu exagères à peine. Et puis les autos tamponneuses ce n’est pas la grande roue.
- En effet, on peut tomber de plus haut. C’est non !
- Bon, je sais que je n’arriverai pas à convaincre une personne d’aussi mauvaise foi. Je bats donc en retraite et nous continuons notre ballade vers Venice. Une petite ville magnifique où les maisons, souvent appartenant à des célébrités du cinéma, bordent les trois canaux qui traversent la ville. En plus ses rives sont fleuries et ça donne un l’aspect de la petite Venise de Colmar.
Un peu plus plus loin, au-delà de pacific street, où bien des films ont été tournés, il y a des buildings à l’architecture originale. Dans l’un d’entre- eux a été tourné un film dont je ne me souviens pas le titre, où l’on voit Bruce Willis faire exploser les vitres de la tour. Pour ce faire, ils ont utlilisé du sucre glacé pour imiter les vitres.
Fisherman Village vaut aussi le coup. Dans la série Revenge, c’est là que se tient le bar de Jack.
Curieux ses quartiers si différents qui se jouxtent avec une certaine harmonie.
Et puis c’est Long Beach et ses monstres marins. On a vu une baleine, un éléphant de mer qui semblait s’ennuyer et quelques dauphins faisant leur numéro. Une bonne journée que cette journée-là...
Les autos tamponneuses...Flavius a écrit:Aujourd'hui, on peut dire que la journée fut paisible et constituée de métro, de bus off et up, de bâteau chasse baleines et de parc d’attractions.
Petit déjeuner pris, nous nous battons avec un distributeurs de tickets en panne et nous nous engouffrons dans le métro sans savoir si nous étions dans la bonne direction. Une chance, c’est le cas. La ligne est très longue. Il nous faudra 1h30 pour atteindre notre but : Santa Monica. La ligne jaune et verte du bus à touristes nous attendent. Cette ville de Los-Angelès n’est faite que pour la voiture. Mais voilà, j’ai rendu la mienne. Il nous faut donc bien marcher à la recherche des bus. Ne demandez pas à un Angelenos, le centre ville, vous risquer de le faire bien rigoler. Los-Angelès c’est une ville giganntesque regroupant des petites villes, qui elles-mêmes sont constituées de quartiers.
Nous descendons du métro/train, où deux lycéens se font alpaguer par deux contrôleurs parce qu’ils avaient « oublié » de payer leur place. Et là, ce n’est pas comme chez nous. Il n’y a aucune discussion possible. Les contrôleurs sont imposants et disposent du contrôle électronique qui, après une signature de même nature, délivre un reçu. L’amende sera envoyée au domicile. Ça va très vite. Et puis tous les wagons sont sous caméras, et il n’est pas rare de voir sur les quais des stations, des policiers plutôt déterminés.
Nous marchons vers l’océan, quand ma femme décide qu’un petit café « dans sa culotte » comme elle se plaît à le dire, ou un thé nous ferait le plus grand bien. J’ai compris, qu’un restroom serait le bienvenu. Elle choisit un établissement qui propose des breakfast et des menus. Nous nous installons et la serveuse qui se précipite sur nous, nous demande si nous désirons manger. À cette heure, ce n’est pas d’actualité lui dis-je. Et comme on vient de prendre le petit déj, j’explique à la serveuse bien aimable que nous nous contenterons d’un thé. Après quelques gorgées avalées avec précuation, j’apprends que cette serveuse est Alsacienne et étudiante. Son visa de trois mois expirant, elle repart le même jour que nous. Nous commençons aussi à entamer une conversation avec son patron qui se trouve lui aussi être Français.
Je lui pose un tas de questions, sur les difficultés qu’il a dû rencontrer pour s’intaller, si sa femme travaille avec lui, si ses enfants se sont bien adaptés et patin-couffin... Mes questions semblent lui faire plaisir.
En fait il a bien préparé son voyage sur quatre ans. Il a attendu sa licence d’alcool un an. Sa femme travaille dans une boulangerie française. Son établissement est accueillant et d’une grande propeté. La cuisine est visible de la salle, ce qui donne confiance aux clients. Maintenant, il a trouvé son rythme de croisière et me dit que son resto commence à bien marcher. Il a eu du mal à trouver un logement. Ici, les loyers et les emplacements de commerce sont très chers. Il faut vraiment avoir du répondant. Son problème, c’est qu’il lui faut tous les deux ans repartir en France. L’Amérique n’accorde pas de visa de plus de deux ans.
Question santé, tant que vous êtes en-dessous d’un certain niveau, les Américains bénéficient, ce que j’ignorais, d’une sorte de CMU. Mais dès que vous dépassez le plafond, alors là, ça cogne. Et les assurances privées basiques remboursent assez mal. Lui il a pris une mutuelle pour sa famille. Mais ça coûte toujours très cher.
Alors que je m’inquiète du nombre de SDF, il me dit qu’ils viennent là parce qu’il fait plus chaud, ces temps-ci ils n’ont pas dû avoir cette impression, qu’il existe un centre d’aide à Santa Monica, et que la mairesse est plutôt en faveur de ces SDF. Et puis me dit-il, ils viennent aussi ici parce qu’il y a beaucoup de touristes et que la manche rapporte plus qu’ailleurs.
Bien, nous quittons la France et nous nous dirigeons vers Pacification Park. Une grande jetée sur laquelle on rencontre bon nombre de magasins, de restaurants et des animations sympas, comme des musiciens, des portraitistes, des artistes de toutes sortes. Puis une plage de plusieurs kilomètres de long s’étale devant nous avec deux ou trois dingues qui se baignent. Enfin cet endroit c’est toute l’année la fête à neuneu. Il est 1 heure et ma femme commence à avoir faim. On dégotte un petit resto sur cette jetée, qui nous paraît sympa. On s’enfile une salade au thon chacun. Curieusement en Amérique, et je l’ai constaté dans plusieurs États, le fait que cela soit un coin très touristique, les affaires que vous achetez ou les resto-bord-de-mer, ne coûtent pas plus cher qu’au centre ville. Ils pratiquent une autre politique que chez nous.
On va faire un tour au parc d’attraction et je me dirige vers la grande roue où je me dis que l’on doit voir toute la baie. Je prends la queue, pensant que Madame Flavius est derrière moi. Je me retourne, et je ne la vois plus. D’un seul coup, elle surgit de je ne sais où. je la vois débouler vers moi :- Mais que fais-tu ? Et bien tu vois bien j’ai pris mon tour dans la file d’attente.
- Mais tu es fou ! Tu crois vraiment que je vais monter dans ces casseroles ? Mais tu rêves ?
- Pourquoi ?
- Mais parce que je ne monte jamais dans un manège de foire, avec tous ces accidents...Non, non pas question.
- Mais qu’est-ce que c’est ces aprioris de grand-mère ?
- Je t’ai dit pas question.
- La dernière fois que je suis montée dans un manège, c’était avec mon père dans le autos tamponneuses de la foire du trône. J’avais 14 ans, et j’en ai encore mal au dos rien d’y penser.
- Tu exagères à peine. Et puis les autos tamponneuses ce n’est pas la grande roue.
- En effet, on peut tomber de plus haut. C’est non !
- Bon, je sais que je n’arriverai pas à convaincre une personne d’aussi mauvaise foi. Je bats donc en retraite et nous continuons notre ballade vers Venice. Une petite ville magnifique où les maisons, souvent appartenant à des célébrités du cinéma, bordent les trois canaux qui traversent la ville. En plus ses rives sont fleuries et ça donne un l’aspect de la petite Venise de Colmar.
Un peu plus plus loin, au-delà de pacific street, où bien des films ont été tournés, il y a des buildings à l’architecture originale. Dans l’un d’entre- eux a été tourné un film dont je ne me souviens pas le titre, où l’on voit Bruce Willis faire exploser les vitres de la tour. Pour ce faire, ils ont utlilisé du sucre glacé pour imiter les vitres.
Fisherman Village vaut aussi le coup. Dans la série Revenge, c’est là que se tient le bar de Jack.
Curieux ses quartiers si différents qui se jouxtent avec une certaine harmonie.
Et puis c’est Long Beach et ses monstres marins. On a vu une baleine, un éléphant de mer qui semblait s’ennuyer et quelques dauphins faisant leur numéro. Une bonne journée que cette journée-là...
À mon avis il faut être jeune pour se lancer dans cette aventure et n’avoir rien à perdre. Aujourd’hui, il faut beaucoup d’argent pour s’y installer et l’Amérique n’étant pas la France, elle est très regardante sur les personnes qui y entrent. Elle a assez avec ses clodos. Elle ne tient pas comme nous à prendre ceuxdes autres pays. Jétais ami avec les parents d’un adulte de 18 ans. Ce dernier, pâtissier, premier ouvrier de France est parti à New-York, contre l’avis de ses parents un m’avaient demandé de l’en dissuadé, ce que je me suis bien gardé de faire, car j’aurais bien voulu être à sa place.cristaline a écrit:Je sens que l’on va s’ennuyer à votre retour, quand nous n’aurons plus nos anecdotes journalières !
A part ça, Panda va faire une jaunisse en vous lisant !
Comment peut-on avoir envie de s’instaler à LA ? Bravo à ces gens d’avoir réussi à y implanter leur affaire, mais que de difficultés à franchir !
Des bombes ? Ah oui quand même ! Voilà un prétexte que m’a femme aurait pu invoquerAzalee a écrit:
Les autos tamponneuses...
Moi, c'est une cheville qui s'en souvient et mes sœurs.
Je suis montée dans le London Eye et j'ai trouvé ça super. Même pas peur, même si avant de monter, il y a deux gus qui vérifient partout dans les cabines s'il y a des bombes. Pour le dessous des bancs, ils ont des miroirs.
Voilà des infos que je ne donnerai pas à Mme Flavius.clymene3 a écrit:C'est vrai, les accidents de manèges sont de plus en plus fréquents.
À la Foire du Trône, un accident dans le manège "La Boule" fait deux blessés
L'un des câbles retenant la nacelle s'est distendu, projetant celle-ci contre l'un des bras du manège.
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Tout dépend la ville où l’on s’installe je crois et des moyens dont on dispose. Selon moi, la meilleure façon de réussir en Amérique, c’est avoir un bon métier et autant de chance.Arlequine a écrit: Flavius
Les fêtes foraines et Mme Flavius, cela fait deux apparemment
Beaucoup de personnes s'installent aux USA (j'ai vu des reportages de jeunes ou moins jeunes il n'y a pas si longtemps) et après une petite période et bien des difficultés administratives ou autres, ils y font leur beurre
Les crêperies semblent aussi bien marcher, là-bas !!!!
J'ai lu Panda et je lui souhaite de pouvoir profiter de sa retraite comme vous le faites, bravo
Ma femme s’est bien sûr précipitée pour me montrer l’article.clymene3 a écrit:C'est vrai, les accidents de manèges sont de plus en plus fréquents.
À la Foire du Trône, un accident dans le manège "La Boule" fait deux blessés
L'un des câbles retenant la nacelle s'est distendu, projetant celle-ci contre l'un des bras du manège.
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voilà qu' il fait comme m inspecteur colombo, il dit toujours ma femme rompfffyyyFlavius a écrit:
Ma femme s’est bien sûr précipitée pour me montrer l’article.
Mais elle est un peu comme vous, un phénomène et la voilà qui en fait une règle.
Pourquoi, vous êtes marié à un homme ?PandaCoinCoin a écrit:
voilà qu' il fait comme m inspecteur colombo, il dit toujours ma femme rompfffyyy
Une blague pour ashkénazes :Flavius a écrit:Nous avons passé cette journée de façon plaisante. Nous avions décidé la veille d’aller visiter les studio de la Warner Brothers. Nous demandons donc au réceptionniste de l’hôtel de réserver nos places. Je n’avais pas trop envie d’y aller, mais vous savez ce que femme veut, dieu dispose. Et puis je devinais ce qui germait dans la tête de Madame Flavius. Une bonne fortune qui la ferait rencontrer une star au hasard d’un décor...Et puis me dis-je se trouver dans le temple du cinéma et ne pas se rendre sur les lieux-même de l’usine à rêve, serait un véritable blasphème.
Nous prenons le métro pour Hollywood Highland. C’est le coin où Superman, Spiderman, Hulk, mon pote, Shubaka, Dark Vador et autres monstruosités se reposent avant de sauver ou détruire le monde. Après 3/4 d’heure, de de rail, nous arrivons à 12h00. Nous sommes attendus pour 12h30. On se rend compte qu’on n’y sera jamais. Une autre contrariété nous attend. Je présente au chauffeur qui chez nous serait à la retraite depuis 25 ans, mon billet acheté la veille pour deux jours de transport sur les starligne (ma tablette,m’avait mis staline) Il est vrai que ces bus à deux étages sont rouges. Celui-ci commence à se gondoler. Il m’explique qu’ayant acheté nos billets la veille à 11h00, sa validité se termine à...11h00. Je fais un instant semblant de ne pas comprendre afin qu’il ait un peu pitié des deux touristes ballots qui sont plantés devant lui. Ma femme prend une mine de circonstance et moi celle de l’abruti qui ne comprend rien à ce qu’on lui raconte. Bon dit-il, je vais quand même vous emmener. Aller vous asseoir. Je glisse deux dols au vieux sans âge, qu’il aspire plus vite que mon Tyson et j’ose lui demander à quelle heure il décolle. Une fois que vous avez payé le service, vous pouvez faire preuve d’audace. Il me répond : à 12h30. Là on est fichu ! Je dis à Madame Flavius que ses rêves de copinage avec les artistes, risquent de s’envoler. Elle me sourit pour toute réponse. Elle aime me voir anxieux et m’énerver pour peu de choses en fait. On dirait que ça l’amuse.
Enfin, le vieux finit par pédaler et faire actionner la ferraille. Nous passons Universal studio d’Hollywood et 1/4 d’heure plus tard les studios de la Warner.
J’ose à peine me présenter au desk. Il y a u monde, mais j’ai un pass. La réceptionniste pianote sur. Son clavier., me demande 4 fois mon nom, je lui dis hardiment que l’hôtel vient de téléphoner pour m’annoncer avec du retard, ne retrouve pas bien sûr la trace de ce coup de fil, derrière ça s’impatiente, et lasse de chercher, elle nous fait avancer.. Une fouille légère et nous nous retrouvons devant un écran pour une présentation des films produits depuis 1928, je crois, par Ellen Degeneres qui y fait son show. Et pour cause, ces studios abritent aussi ceux de la télévision
jacot3 a écrit:
Une blague pour ashkénazes :
Superman, Spiderman et Pacman discutent :
- Il parait que Batman n'est pas juif !
(bon, je sors)
Je la connaissais, mais elle me fait toujours rire.jacot3 a écrit:
Une blague pour ashkénazes :
Superman, Spiderman et Pacman discutent :
- Il parait que Batman n'est pas juif !
(bon, je sors)
Ici, le portefeuille est le prolongement de la main.Arlequine a écrit: salut Flavius
Là c'est une visite que j'aurais superbement appréciée et comme votre femme j'aurais été très impatiente d'y voir quelque vedette (homme !!!) se pointer ; ne connaissant pas les us et coutumes de ce pays, si je comprends bien, il faut souvent avoir la main au porte-monnaie (je crois que l'aviez déjà souligné) ; mais bon, un petit pourboire pour un grand service cela vaut le coup.
Sympa, j'aurais bien lu encore un petit peu, la suite sera t-elle aussi passionnante ??? vous le saurez au prochain numéro flaviusien
Flavius a écrit:Revenons là où nous en étions hier.
Mais quelques observations au débotté :
- À Los-Angelès, l’essence est nettement plus chère qu’ailleurs ;
- les gens sont pratiquement tous en chaussures de sport, même lorsqu’ils portent costume ;
- les jeunes femmes et parfois les moins jeunes portent des jeans troués...moins les garçons ;
- les ados ont des pantalons qui laissent apparaître, par beau et mauvais temps, la naissance de la raie du cul. Une mode m’a-t-on dit qui nous vient des prisons. La prison référence de la mode, je comprends qu’elles soient si encombrées ;
- les femmes fortes, et quand je dis fortes, c’est un euphémisme, n'hésitent pas à mettre des shorts afin d’exposer leur jambons ;
- il n’y a aucune discrimination dans les emplois,y compris de la fonction publique. Les personnes très fortes, peuvent-être flic ou postière, sans problème. Notre guide, lors de notre visite à la Warner, une énorme black, dans le pantalon de toile dans lequel j’aurais pu me faire deux impers, n’est pas un cas isolé à la Warner.
Être complexé chez eux, c'est être gravement malade.
Nous rentrons donc à l’hôtel. Mais avant cela, nous passons au Seven eleven, une chaîne de magasins qui vend de la nourriture de dépannage, pour y acheter deux bananes une pomme et du thé.
Là, je farfouille pour voir ce qu’ils ont, alors que ma femme se dirige vers la caisse avec ses articles. Je la rejoint lentement car il y a un peu de monde et j’attends un peu plus loin. C’est lors que surgit de je ne sais d’où, un travelo noir ; perruque, grands cils, visage maquillé, ma foi pas trop mal. Il s’adresse à moi avec un air de mépris et m’entreprend. J’ai un peu de mal à le comprendre car il s’exprime en argot.
En fait, je finis par pigé qu’il n’est pas content parce que Madame Flavius, profitant du grand espace laissé, lui est passée devant. À mon avis ma femme ne s’est aperçue de rien. Et l’autre, de m’encourager à houspiller ma femme pour lui apprendre la correction. Je lui rétorque, que si je m’avise à le faire, elle va me tuer...mais si tu t’avises à le faire, elle t’explose. Nous nous mettons à rire et il me souhaite une bonne soirée.
En sortant du magasin, ma femme dont je pensai, à tort, qu’elle n’avait rien vu de l’entretien que j’avais eu avec le travelo me dit en rigolant : - alors, une touche ? Que te voulait Marinette ?
- Et bien il me demandait si nous étions ensembles ?
-Qu’est-ce que ça peut lien lui faire ?
- Ch’ai pas ? La curiosité peut-être. À moins que ce ne soit l’envie de se placer.
- Et que lui as-tu répondu ?
- Oui depuis plus de 40 ans
- Ça ne m’étonne pas ! Tu ne te rappelles jamais de la date précise. C’est pratique hein ? Et alors ?
- Alors, alors, il ma dit tu as du courage. Moi je n’aurais jamais pu tenir le coup. Je lui ai répondu que d’avoir dégoté une personne si pleine de mauvaise foi, c’est tellement rare dans le monde, que je ne me suis jamais résolu à la quitter. L’habitude quoi.
- Espèce de menteur.
-Si tu le dis...
- Bon rentrons à l’hôtel prendre un thé. Je commence à avoir froid et à fatiguer. Et puis ce petit échange avec ma pote m’a donné faim. Ce soir, point de banane, je t’invite au restaurant de l’hôtel.
- Mais c’est huppé et cher.
- je m’en fiche. C’est notre dernière soirée à Los-Angelès. Tant pis pour le régime. Si je deviens obèse, je trouverais toujours du boulot ici.
C’est ainsi que nous avons pris un thé et qu’à 20h00 nous sommes descendus au resto de l’hôtel.
Alors là mes enfants, la chance ! D’abord, c’était une soirée spéciale et nous n’avions pas réservé. Mais la placeuse, nous trouve quand même une table. Ensuite nous apercevons un orchestre et une vieille chanteuse noire, très élégante, connue apparemment à Los-angelès. Toute la soirée elle nous a charmé avec sa voix magique. Les gens parlaient bas et la lumière tamisée faisait le reste. Alors question nourriture, nous avons été bien inspirés. Ils nous ont servi une pièce de bœuf aussi bonne que nous avions mangé en Utah, mais encore plus grosse. Un délice ! Je ne vous que cela. Le dessert arriva à point avec la note. Le rapport qualité/prix était respecté. N’est-ce pas le principal ? Et puis la chanteuse de jazz...
Voilà pour ce voyage qui se termine à 18h55 heure à laquelle notre avion devrait décoller.