Il y a quelques jours, une étude menée par des chercheurs des universités de Stanford et Berkeley a fait beaucoup parler d’elle dans la communauté scientifique, et pour cause. Ceux-ci savent enfin où se trouve la tête des étoiles de mer.
C’est la question de départ que se sont posés les scientifiques des universités de Stanford et Berkeley,
dirigés par un Français,
Laurent Formery. Et après des mois de travail, ceux-ci ont enfin percé le mystère.
Postdoctoral scholar Laurent Formery (left) and biology Professor Christopher Lowe with starfish on the shore of Stanford’s Hopkins Marine Station, in Monterey, California. Pour ce faire, ils se sont aidés de techniques ultramodernes. Ils ont commencé par constater que lorsqu’ils découpaient les branches des étoiles de mer, celles-ci repoussaient. En prenant ces petits bouts, ils ont utilisé des techniques moléculaires et génétiques de haute technologie, qui leur ont permis de comprendre la structure de l’animal, rapportent nos confrères de franceinfo. Ils ont ensuite pu créer en 3D un atlas génétique de l’étoile de mer.
D’abord, on apprend que l’étoile de mer n’a pas de tronc, et qu’elle ne dispose pas
d’une tête… mais bien de plusieurs réparties sur l’animal!
En fait, cet être vivant a une sorte de tête au centre de chaque branche, ainsi qu’une autre tête en son centre.
Pourquoi est-ce qu’il s’agit là d’une découverte majeure? Parce que les scientifiques ont pour habitude d’étudier des animaux qui nous ressemblent, ce qui n’est pas le cas de l’étoile de mer. Le fait d’apprendre des choses nouvelles sur des phénomènes encore trop peu étudiés est donc essentiel et un grand pas en avant pour la science.
C’est Laurent Formery, directeur de l’étude, qui le dit le mieux: «Là, on dispose désormais d’une nouvelle pièce du puzzle sur l’Arbre de l’évolution.»
https://news.stanford.edu/2023/11/01/study-reveals-location-starfishs-head/