LV426 a écrit:Ah bon ? Moi, j'adooooooore qu'on me prenne pour une buse.
Former des hypothèses n'est intéressant qu'aussi longtemps qu'on a la possibilité de les vérifier.
Moi, je ne l'ai pas.
Je vais vous dire
je soupçonne que c'est faux -- ben oui, quand même, ce ne serait pas la première fois qu'on nous raconterait des carabistouilles -- et on ne sera pas plus avancés.
Mais si, de votre côté, vous avez accès à des sources "bien informées"-- selon l'expression consacrée -- et fiables, qui vous permettent d'acquérir une certitude, vous avez raison d'insister et je vous y engage.
D'abord il me paraît légitime de se poser la question de savoir pour quelles autres raisons les terroristes kidnapperaient des occidentaux si ce n'est pour l'argent ? Et s'ils les libèrent après les avoir nourri les relâcheraient-ils sans contre partie, par sursaut d'humanisme ?
Ben les sources dont on dispose actuellement sont certainement discutables. Mais quand ce sont ces mêmes terroristes de l'AQMI qui prétendent avoir touché en 2013 70 millions d'euros ?
En 2011, AQMI a reçu en moyenne 5,4 millions d’USD par otage libéré
L’argent des rançons est un ballon d’oxygène pour faire reprendre l’activité terroriste dans le sud du Sahara, et même dans le nord, car ces fonds sont utilisés pour acheter des armes et des munitions, et pour financer le recrutement de nouveaux éléments terroristes et de kamikazes. Les groupes terroristes trouvent dans les rançons une manière facile d’assurer leur financement.
La France a payé une rançon d'environ 17 millions de dollars pour la libération de quatre otages français enlevés au Niger en 2010
Dans un livre au début de 2012, Serge Daniel, correspondant à Bamako de Radio France internationale et de l'Agence France-Presse, avait déjà évoqué des montants de rançons, de manière plus précise que l'ex-ambassadrice.
Deux sociétés françaises ont payé "13 millions d'euros" pour libérer des Français, l'Autriche a payé "3 millions d'euros", l'Espagne a payé "9 millions d'euros", le Canada "3 à 5", a-t-il écrit dans son ouvrage Aqmi, l'industrie de l'enlèvement, publié aux éditions Fayard.
Vicki J. Huddleston a ajouté que l'Algérie avait toujours "refusé catégoriquement de payer des rançons". "Comme mon propre pays, les Etats-Unis. Mais les gouvernements européens avaient le sentiment qu'ils ne pouvaient pas faire autrement", a-t-elle précisé. Selon elle, toujours citant "la rumeur", le gouvernement allemand a déboursé "environ 5 millions de dollars" pour faire libérer des ressortissants au début des années 2000."
Otages au Sahel: la France aurait déjà payé une rançon de 17 millions aux terroristes
"Il y a deux ans, Aqmi a pris des Français en otages dans une mine d’uranium au nord du Niger. Pour faire libérer ses otages la France a payé une rançon d’environ 17 millions de dollars", déclare dans cette interview Vicki J. Huddleston, qui fut ambassadrice au Mali de 2002 à 2005. "Les rançons, comme toutes les rançons, ont été payées indirectement" Elles ont terminé entre les mains du gouvernement malien et ensuite elles sont retournées, du moins une partie, aux salafistes , a-t-elle ajouté." Je suppose que la plupart des gens étaient au courant, notamment l’Algérie, a-t-elle encore dit"
L'organisation terroriste, via un intermédiaire, réclame 90 millions d'euros pour la libération des Français Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret, enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit au Niger sur un site d'extraction d'uranium du groupe français Areva. Les trois autres otages de l'organisation terroriste —le Malgache Jean-Claude Rakotorilalao, le Togolais Alex Kodjo Ahonado et la Française Françoise Larribe— ont été relâchés fin février.
La récente libération de l'équipage tunisien du Hannibal II fournit un nouvel exemple. Ce navire avait été pris d'assaut par des pirates somaliens le 11 novembre 2010 dans l'océan Indien. Selon l'AFP, le ministère des Transports tunisien a confirmé qu'une rançon de 2 millions de dollars (1,4 million d'euros) avait été versée.
"Il y a deux ans, AQMI a pris des Français en otage dans une mine d’uranium, dans le Nord du Niger. Et pour libérer ses otages, la France a payé une rançon d'environ 17 millions de dollars" affirme la diplomate répondant aux questions de Laurence Haïm. Cette révélation contredit la position tricolore qui a toujours été de nier avoir versé la moindre rançon, pour résoudre les prises d'otages à l'étranger. Toutefois, Vicki Huddleston explique que l'argent passe de main en main entre preneurs d'otages et gouvernements, mais ces derniers se défendent de payer des rançons -à l'exception des Britanniques et des Israéliens, qui eux ne paient jamais-."