Flavius a écrit:
Bien, comme je l'avais indiqué, je réponds à vos posts.
Votre sourire vous placerait au-dessus du lot ? Moi je ne souris pas des propos que j'ai pu lire. Tous mérite mon attention.
L’égoïsme n'est pas dans l'amour d'une famille. Il l'est quand on a pas analysé toutes les conséquences pour l'enfant né en dehors justement de la famille et qu'on ne se projette pas dans son avenir ; les souffrances psychologiques qu'il pourra éventuellement rencontrer dans son adolescence et dans son avenir. Il restera toujours un manque qu'il ne pourra jamais combler.
En premier lieu, mais c'est encore mieux en le répétant 10 fois à une époque où on a une sérieuse tendance à interpréter jusqu'à vos silences de façon à faire passer l'auteur avec lequel on échange pour ce qu'il n'est pas : - Je considère que personne n'est détenteur d'une vérité qu'on ne saurait remettre en question. L'âge, le vécu, la culture, la vision que l'on se fait de la société, etc, font que nous pouvons tous avoir une opinion respectable sur la question. Pour moi, rien d'étrange là-dedans. Nous avons tous raison.
Mais alors qu'il me soit permis de donner mon avis sans pour cela passer pour le ringard de service. Maintenant o tempora, o mores.
Est-ce si ringard que d'avoir de la nostalgie d'une époque où le bon sens n'est pas sacrifié sur l'autel du progressisme et des modes réunies que m'imposent des minorités ? Personnellement, je ne ne passerai jamais sous les fourches caudines de ces groupuscules très influents, sous prétexte que c'est le sens de l'histoire. C'est vrai. La famille d'aujourd'hui peut exister sous différentes formes. Mais cela relève, selon moi, des accidents de la vie. La famille qui a traversé l'histoire de l'humanité, c'est un homme et une femme qui l'ont créé de toute pièce.
Maintenant, que l'on ne me donne pas l'exemple de l'Antiquité pour m'expliquer que l'homosexualité existait. Certes ! Pour autant les couples qui se formaient n'avaient aucune ambition de créer une famille. On avait à l'époque trop le sens de la famille et de la filiation.
Vous évoquez l'amour de deux hommes ou deux femmes qui pourrait justifier la PMA. Mais depuis quand le législateur crée des lois relatifs aux sentiments ? Le législateur crée le droit et ne légifère pas sur les sentiments. Là on crée des lois pour une minorité de gens, en catimini, parce que l'on sait par avance le résultat que donnerait un référendum sur le sujet.
Désolé, mais si j'ai envie demain d'un enfant, je n'ai pas envie de l'acheter aux Galeries Lafayette comme on peut le faire pour un baigneur ou une poupée et qu'il me soit en plus possible d'envoyer le ticket de caisse pour me le faire rembourser par la Sécurité Sociale. Une caricature me direz vous. Certes, mais sur le fond, cela revient à cela.
Par ailleurs, vous coupez toute une filiation de l'enfant. Ce qui me parait le plus grave. Pour des gens qui n'ont à la bouche que le droit de l'enfant et la recherche de son bonheur, cela me parait une démarche des plus curieuses. Savoir d'où l'on vient me semble essentiel dans une vie.
Dans un sens vous pourrez lui expliquer qu'il est né dans un chou ou dans une rose.
Enfin, au titre de l'égalité, comment refuser aux homosexuels mâles le même droit que pour les lesbiennes ? Et là on ira vers la GPA. C'est inéluctable.
Et puis l'aspect financier que vous balayez joyeusement d'un revers de main, n'est pas le moindre des défauts de cette PMA. Je n'ai jamais cotisé pour que la chirurgie esthétique et le désir d'enfant soient comblés. La loi n'est pas faite pour combler tous les désirs farfelus de nos compatriotes. On cotise uniquement pour leur santé. Et c'est bien normal. Vous pensez que la Sécu est suffisamment riche pour payer tout ce qui est censé nous faire plaisir ? Je crois qu'on a perdu de vue l'essentiel. Les nouvelles générations politiques sont les fruits immatures d'une éducation nationale déstructurée, "la fabrique des cons ravis".
Je suis contre la PMA, parce que les arguments que me balancent celles et ceux qui la défendent, ne me convainquent absolument pas.
Maintenant, vous me parlez de religion et je ne sais quoi d'autre que je n'ai absolument pas évoqué dans mon texte. Vous vous faites plaisir là.
Voila, c'est mon avis. Avis que j'accepte qu'il ne soit pas partagé par le plus grand nombre, mais c'est le mien.
C'est exactement mon avis !
C'est super d'avoir ici quelqu'un qui parle pour vous lorsque vous êtes las de parler à des murs !