C'est une jeune pousse canadienne baptisée BioCloud, et née dans le giron du groupe Kontrol Technologies Corp, qui a mis au point un tel appareil. Et Mirrhia 4 International, une entreprise wallonne spécialisée dans les systèmes de monitoring à distance, vient de signer un accord de distribution avec les Canadiens pour commercialiser l'engin dans le Benelux.
Un appareil pour détecter en temps réel la présence de Covid dans l’air : la solution pour un retour à la normale dans les entreprises ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Mirrhia est spécialisée dans le contrôle de la qualité de l’air et de l’atmosphère des locaux stériles utilisés pour la fabrication de vaccins et de médicaments. Le partenariat avec les Canadiens de BioCloud Kontroler lui offre de nouveaux débouchés.
Voilà une trouvaille qui va peut-être amorcer un retour à une vie (presque) normale dans les entreprises. La société canadienne BioCloud Kontroler a mis au point un appareil de détection du Covid dans l’air ambiant. Le principe est simple : dans une salle de réunion, par exemple, l’air est aspiré en permanence dans cette machine et mis en contact avec un réactif. S’il y a du Covid dans l’air, le réactif produit un gaz, détectable, qui enclenche une alerte. .....etc..... "Actuellement, quand vous croisez quelqu’un qui a le Covid, vous ne le savez que trois ou quatre jours après. Et entretemps, vous avez pu diffuser la maladie vers d’autres personnes si vous l’avez prise vous-même. Ici, on intervient dans les cinq minutes, on évite le phénomène de contagion et on évite ce délai de trois jours avant de pouvoir réagir."
Un marché gigantesque
Evidemment, si l’appareil ne détecte rien, les occupants de la pièce peuvent travailler et discuter sans masque, en toute sécurité.
"Ça permet de retravailler normalement dans les entreprises, affirme Jean Martin. A priori, si vous mettez un appareil dans une salle de réunion, vous êtes certains que personne n’a le Covid. Et si quelqu’un l’a, vous savez que ce sera détecté quasi immédiatement."
Ce dispositif pourrait bien séduire de nombreuses entreprises, administrations, écoles ou hôpitaux. Mirrhia, qui a eu le nez fin, estime qu’un million de sociétés ou d’organisations du Benelux pourraient être intéressées par cette technologie. La commercialisation est sur le point de commencer.