par Vieux singe Mar 25 Sep 2018 - 18:54
Sur le sujet, je vous propose un extrait de document que j'ai produit dans d'autres cénacles :
Le Président Macron a deux visions qui déterminent ses choix politiques pour la France
1- une vision doctrinale, disons idéologique, qui retient la liberté des échanges, plutôt libérale, qui serait la plus adéquate pour produire plus et mieux, tant au plan national qu’international.
2- La nécessité d’équilibrer pour le moins, la balance commerciale des échanges avec l’extérieur, c’est à dire plus prosaïquement, de payer ses achats avec l’argent qu’on a gagné avec ses ventes nationales.
Sur le premier point, il est admis par tous et par le président lui même et ses adeptes, que le principe général énoncé sous le terme de libéralisme dans les échanges, doit être accompagné d’un encadrement selon des critères qui permettent d’identifier et de contrôler les paramètres et règles politiques démocratiquement fixées. En France, c’est historiquement le cas politiquement affiché et retenu dans les domaines sociaux, culturels, ou autres…..Tout ceci est aujourd’hui clairement énoncées pour répondre aux nécessités écologiques à ce jour identifiées.
C’est dans ce contexte, politique ou/et idéologique, plus que technique, que se situe, le plus souvent, le débat pour ne pas dire le conflit majeur entre les « partis politiques» ou les diverses« parties prenantes au pouvoir, de la société française. Rien que de banal également rappelé dans nos cénacles
Sur le deuxième point, la nécessité d’assurer l’équilibre des finances publiques, ce que le simple bon sens pourrait qualifier de grande banalité, le débat est constamment évacué. En tous cas, il est rarement évoqué, car il risque de faire apparaître des évidences gênantes pour tous ceux qui préfèrent garder ou proposer un train de vie amélioré en empruntant l’argent nécessaire. Démagogie, stratégie électorale, sont souvent retenus à ce titre.
Certes, l’argument de prendre aux plus riches l’argent nécessaire à l’équilibre est autant politique que « moralement » rationnel. C’est le crédo de la gauche qui sonne bien et fort. La droite trouve plus subtilement d’autres solutions, le plus souvent dans l’examen des dépenses sociales et parfois même culturelles. Mais là encore, chacun peut choisir et vendre ses supputations.
La vraie question à se poser est d’où repartir et comment avancer vers un nouveau cheminement et vers de nouveaux objectifs identifiés.
Pour ma part, je plaide pour ne jamais dissocier les deux points introductifs, ( payer ses dépenses avec l’argent qu’on a gagné ou qu’on est sûr de gagner) à chaque niveau d’analyse et pour tous problèmes, mais je reconnais que c’est très difficile de la part de nos jouteurs politiques français. On peut compter sur la subtilité de nos élites capables des plus brillants discours de tous ordres. C’est en effet tout ça qui détermine la richesse « intellectuelle de la France et qui permet un luxuriant potentiel d’inertie ».C’est ce que le président dénonce bêtement dans ses pérégrinations extérieures sans avoir trouver un cheminement vers de nouvelles « solutions », voir de nouveaux comportements.
Emprunter est un phénomène classique qui se voit peu au début, en particulier dans le secteur public et à tous niveaux géographiques, locaux, nationaux ou internationaux.
Par suite, et de façon cyclique, nous subissons de graves crises économiques et financières qui prennent souvent naissance dans les systèmes bancaires qui sont toujours en première ligne dans ces jeux de malin.Aujourd’hui, l’endettement de la France a déjà « fière allure » et n‘est toujours pas vraiment attaqué, mais c’est encore rien à coté de celui plus connu des US, mais aussi ceux déjà énormes et croissant de la Chine, de la Russie, Inde ………
C’est à ce niveau que l’on doit aborder, dans le cadre des questions écologiques, l’impact des mouvements de population qui s’annoncent, tant par les problèmes climatiques que les tensions politiques. En particulier, il convient de traiter les phénomènes migratoires en les situant dans la perspective des prochaines décennies, pour en percevoir les effets et les conséquences de toutes natures sur les « équilibres » socio culturels de chaque nation. Pour le moins, il faut prendre la mesure des réalités « possibles » pour l’accueil « utile » des migrants. Certes les spéculations morales ou affectives ont droit de citer mais il me paraît nécessaire de faire des d’hypothèses vraisemblables pour apprécier la valeur ou les dangers de « grands sentiments » irresponsables. !
Pour ma part, je retiens que les phénomènes migratoires auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui se distinguent essentiellement des précédents par leur volume et leur intensité partant des pays du sud.
Les incidences de l’islamisme, qu’on prétend indépendantes de l’histoire religieuse de l ‘islam, et les séquelles de la colonisation, exigent plus de réflexion et d’analyse que de simples comparaisons quantitatives avec le passé.