Sexualité......

Allez, je vais encore faire ma maligne : avec mes enfants, ados, ça s'est très bien passé ; je crois beaucoup à la valeur de l'exemple ; comment on vit, au quotidien, ne pas faire la morale pour un oui ou un non, être à l'écoute etc....dire à un ado de ne pas fumer et se taper un paquet de clopes / jour n'est pas cohérent ; c'est un exemple ; mon fils m'a dit, un jour, qu'il n'avait jamais eu besoin de fumer pour faire partie d'un groupe ; il avait eu une crise de toux spasmodique incoercible qui lui avait fait peur, et n'avait du coup pas envie du tout de fumer ; il sentait qu'on lui faisait confiance ; en revanche, il n'a pas voulu faire de la musique classique, préférant "sa" musique, et on l'a laissé faire ; ce n'était pas une question vitale, donc, on l'a laissé choisir ; une copine a voulu laisser sa fille faire tout ce qui lui passait par la tête, période punk, petit ami à 14 ans, première expérience sexuelle au même âge, etc....ça donné une adulte très mal dans sa peau...

Azalee a écrit:

cristaline a écrit:Le phénomène des réseaux sociaux est relativement récent ; mais il me semble que le rôle des parents, de la famille, des proches, des éducateurs, et pourquoi pas des enseignants est précisément d'apprendre aux jeunes à démêler le vrai du faux, à se servir des nouveaux outils de communication, et ce n'est pas d'aller dans leur sens, à tout prix....Il me semble qu'il y a eu le cas d'une jeune fille qui avait voulu changer de sexe, les parents avaient suivi, et maintenant, elle leur reproche de ne pas l'avoir empêchée de passer à l'acte !

Le problème, c'est que pour un ado, tout ce que disent les parents est faux.

Ben oui, l'expérience ne se transmet pas...malheureusement. Chacun veut construire la sienne.
Un classique.

Paulette a écrit:C'est ce que je viens d'envisager.
Mais je continue à penser que certains élèves, même avec un cours dédié, continueront à pratiquer la politique du "cause toujours".

Ben, comme pour toutes les matières. Ça n'est pas une raison pour en priver les autres.
Même si ça n'en "sauve" qu'un, c'est toujours ça de gagné.

Arlequine3 a écrit:Pendant un temps les enseignants ne voulaient pas jouer ce role, prétextant que c'était aux parents de faire leur travail d'éducation auprès de leurs enfants
Cela aurait il changé depuis ????
Je me pose juste la question, aucune polémique de ma part

Ce qui est valable à une période ne l'est plus à une autre. Concernant l'enseignement de l'esprit critique, il faut des compétences précises.
Les parents ne sont pas toujours armés pour ça et les enfants pas forcément réceptifs.

Arlequine3 a écrit:

Flavius a écrit:
Vous avez certainement plus d'expérience que moi en ce domaine.

Pas besoin d'être prof pour savoir cela, les parents le savent tout autant !!!!

Quand les parents sont équipés pour...

Azalee a écrit:
C'est pour ça qu'il faut une discipline précise pratiquée par des experts en communication.
Pas un prof de français ou de science. Encore qu'en science, un prof pourrait débunker pas mal de sujets sur la pandémie, par exemple.

Le gamin qui par exemple est persuadé (par le contexte familial ou autrement) que le vaccin est mauvais, et qui donne des arguments fallacieux, n'en démordra pas, même si le professeur fait appel à des "techniques de persuasion".

Flavius a écrit:

Quand les parents sont équipés pour...

C'est surtout là le problème.

Azalee a écrit:
Ce qui est valable à une période ne l'est plus à une autre. Concernant l'enseignement de l'esprit critique, il faut des compétences précises.
Les parents ne sont pas toujours armés pour ça et les enfants pas forcément réceptifs.

Exactement.

LV426 a écrit:Je ne crois pas que gender fluid soit un synonyme de bisexuel.
A mon sens, cela n'a pas à voir avec les préférences sexuelles mais avec l'identité sexuelle.
Ce n'est pas non plus un synonyme de transsexuel.
S'il fallait absolument le rapprocher de quelque chose, ce serait plutôt de non binaire.

Pour faire court, on serait un homme le mercredi et une femme le jeudi.

Mais... 
Je ne suis pas du tout convaincu que ça corresponde à un ressenti sincère et authentique, contrairement à la transsexualité, disons, "stable".

Cela dit, les conséquences de la fluidité de genre(?) sont nettement moins dangereuses que pour le transsexualisme car on peut faire l'hypothèse, sans grand risque de se tromper, que les gender fluid n'ont pas l'intention de se faire opérer dans un sens puis dans l'autre tous les 3 jours.

Alors oui, je porte mon personnage de fiction préféré sur mes T-shirts, et c'est une femme. Oui, j'aime bien jouer à être elle, parfois. Oui, je suis extrêmement philogyne.
Mais je ne me sens pas dysphorique de genre pour autant.

Ça, c'est certain, ça a l'avantage d'être réversible, contrairement à celui qui se fait opérer.

Azalee a écrit:Ce qui est valable à une période ne l'est plus à une autre. Concernant l'enseignement de l'esprit critique, il faut des compétences précises.
Les parents ne sont pas toujours armés pour ça et les enfants pas forcément réceptifs.

Certes, mais n'apprend t-on pas dès le plus jeune âge à un enfant de raisonner par lui-même, de s'interroger
l"exemple qui me vient à l'esprit et qui se passe en ce moment chez nous c'est Le P. Noel

"par où viendra t-il puisque vous n'avez pas de cheminée" et dans très peu de temps : "il n'existe pas" !!!!
Je sais, il n'a que 6 ans, ma comparaison doit sembler bien futile rapport avec les ados

Flavius a écrit:

Oui. Je me souviens que lors de mes cours de français. On faisait des explications de texte. Ne pourrions pas faire de même avec les infos dispensées par les médias ? Je ne dis pas que c'est facile.
Mais vous avez raison. Les parents ont aussi un rôle à jouer. Mais vu le niveau actuel d'ensemble et la pressions des minorités, je comprends l'ampleur du problème.

Maintenant, justement, dans les programmes de français en collège, les textes des grands auteurs sont complètement (ou presque) balayés, ce dont d'ailleurs on se plaint souvent.
Les consignes sont d'étudier des articles de journaux, des essais, des textes argumentatifs pour en démonter les mécanismes.
Mais on en reste au point que j'ai dit. On n'arrivera pas à convaincre un adolescent qui ne veut pas le voir du danger d'une propagande.

Flavius a écrit:
Quand les parents sont équipés pour...

Il est vrai que certains sont largement dépassés de nos jours, donc ok !!!! 

L'esprit critique, oui, mais sur quels sujets ?
Les opinions sont forcément subjectives.
Certains trouveront sexistes, ou racistes, ou antisémites, des propos que d'autres ne jugeront pas ainsi.
Je ne parle évidemment pas de cas flagrants.

Arlequine3 a écrit:
Certes, mais n'apprend t-on pas dès le plus jeune âge à un enfant de raisonner par lui-même, de s'interroger
l"exemple qui me vient à l'esprit et qui se passe en ce moment chez nous c'est Le P. Noel

"par où viendra t-il puisque vous n'avez pas de cheminée" et dans très peu de temps : "il n'existe pas" !!!!
Je sais, il n'a que 6 ans, ma comparaison doit sembler bien futile rapport avec les ados

Les parents peuvent apprendre des choses, c'est vrai, pas tous.  Développer l'esprit critique demande de la pédagogie et des connaissances particulières.
Il faut du temps pour trouver les bons exemples, et il faut surtout que les parents eux-mêmes soient dotés de cet esprit critique (et là, c'est chaud).

Paulette a écrit:L'esprit critique, oui, mais sur quels sujets ?
Les opinions sont forcément subjectives.
Certains trouveront sexistes, ou racistes, ou antisémites, des propos que d'autres ne jugeront pas ainsi.
Je ne parle évidemment pas de cas flagrants.

Ben, sur les sujets qui ne relèvent pas de l'opinion.
Exemple : sur la pandémie et les conneries qui sont dites alors que les preuves scientifiques disent le contraire.

As-tu regardé la vidéo l'émission complot-facile, dont j'ai posté le lien ?

Azalee a écrit:
Ben, sur les sujets qui ne relèvent pas de l'opinion.
Exemple : sur la pandémie et les conneries qui sont dites alors que les preuves scientifiques disent le contraire.

As-tu regardé la vidéo l'émission complot-facile, dont j'ai posté le lien ?

Je n'ai pas encore eu le temps (je suis trop bavarde) mais je vais le faire.
Dans les textes de E.N. il était question d'enseigner aux élèves comment décrypter des opinions.

Paulette a écrit:
Je n'ai pas encore eu le temps (je suis trop bavarde) mais je vais le faire.
Dans les textes de E.N. il était question d'enseigner aux élèves comment décrypter des opinions.

C'est ce que fait cette dame. Mais pour initier la méthode, je pense qu'il faut commencer par des sujets où on trouve des preuves évidentes, comme les sujets scientifiques.
La terre plate, par exemple, l'ARNm, la 5 G...

Azalee a écrit:
C'est ce que fait cette dame. Mais pour initier la méthode, je pense qu'il faut commencer par des sujets où on trouve des preuves évidentes, comme les sujets scientifiques.
La terre plate, par exemple, l'ARNm, la 5 G...

On n'a pas donné le choix aux enseignants de français.

Paulette a écrit:
On n'a pas donné le choix aux enseignants de français.

Ah ça, c'est un autre problème.

Paulette a écrit:

Flavius a écrit:

Oui. Je me souviens que lors de mes cours de français. On faisait des explications de texte. Ne pourrions pas faire de même avec les infos dispensées par les médias ? Je ne dis pas que c'est facile.
Mais vous avez raison. Les parents ont aussi un rôle à jouer. Mais vu le niveau actuel d'ensemble et la pressions des minorités, je comprends l'ampleur du problème.

Maintenant, justement, dans les programmes de français en collège, les textes des grands auteurs sont complètement (ou presque) balayés, ce dont d'ailleurs on se plaint souvent.
Les consignes sont d'étudier des articles de journaux, des essais, des textes argumentatifs pour en démonter les mécanismes.
Mais on en reste au point que j'ai dit. On n'arrivera pas à convaincre un adolescent qui ne veut pas le voir du danger d'une propagande.

Je mesure les difficultés à convaincre ces ados. Et pourtant ce qui est fait est déjà pas mal.
Mais je vous pose une question : les professeurs ont-ils la crédibilité nécessaire pour transmettre ce qui doit l'être. Je veux dire par là. Pensez vous que les profs sont suffisamment respectés par leurs élèves pour contrecarrer le travail de sape des réseaux sociaux ou de leurs croyances culturelles au sein de la famille ?

Flavius a écrit:

Je mesure les difficultés à convaincre ces ados. Et pourtant ce qui est fait est déjà pas mal.
Mais je vous pose une question : les professeurs ont-ils la crédibilité nécessaire pour transmettre ce qui doit l'être. Je veux dire par là. Pensez vous que les profs sont suffisamment respectés par leurs élèves pour contrecarrer le travail de sape des réseaux sociaux ou de leurs croyances culturelles au sein de la famille ?

Non, je ne le pense pas.
Mais à l'heure actuelle, les "profs", comme vous dites, ne sont plus respectés d'une bonne partie de la population.
Depuis qu'on a donné tout pouvoir (ou presque) aux parents dans les établissements scolaires, c'est ainsi.

Flavius a écrit:

Je mesure les difficultés à convaincre ces ados. Et pourtant ce qui est fait est déjà pas mal.
Mais je vous pose une question : les professeurs ont-ils la crédibilité nécessaire pour transmettre ce qui doit l'être. Je veux dire par là. Pensez vous que les profs sont suffisamment respectés par leurs élèves pour contrecarrer le travail de sape des réseaux sociaux ou de leurs croyances culturelles au sein de la famille ?

C'est surtout qu'un prof de français n'a pas les codes pour transmettre ça en particulier.
C'est un travail de spécialiste, ça ne s'improvise pas.

Azalee a écrit:
C'est surtout qu'un prof de français n'a pas les codes pour transmettre ça en particulier.
C'est un travail de spécialiste, ça ne s'improvise pas.

Les heures de cours des élèves sont déjà bien nombreuses.
S'il faut encore prévoir des cours spéciaux, faudra prévoir qu'ils dorment sur place.

Paulette a écrit:

Azalee a écrit:
C'est surtout qu'un prof de français n'a pas les codes pour transmettre ça en particulier.
C'est un travail de spécialiste, ça ne s'improvise pas.

Les heures de cours des élèves sont déjà bien nombreuses.
S'il faut encore prévoir des cours spéciaux, faudra prévoir qu'ils dorment sur place.

Mais alors, selon vous quelle est la solution...s'il y en a une ?

Flavius a écrit:

Mais alors, selon vous quelle est la solution...s'il y en a une ?

Il faut accepter une société où des gogos resteront des gogos.