maadim27 a écrit:
Stirner va répondre puisque le message s'adresse à lui ;
Mais sur la conversion forcée, c'est le moyen de sauver son âme de l'erreur, en tout cas d'échapper à la torture et à la mort ( du coup, oui, là on éradique une religion ) - Mais on sait que les convertis gardaient des liens avec leur ancienne religion, par tous mais une grande partie.
On n' a jamais demandé aux juifs de cour de se convertir.
Mais peu importe le motif. La tentative d'éradication était bien présente. Qu'ils n'y soient pas parvenus, c'et autre chose. Ben oui heureusement, beaucoup de marranes conservaient leurs convictions. On ne peut sonder les âmes et les pensées. Mais la tentative était bien là. On a même arraché des enfants à leur famille pour les éduquer dans la religion chrétienne.
Les juifs de cour se convertissaient pour des raisons mercantiles, ou pour se faire accepter de certains cercles, voire pour se faire anoblir. Inutile de leur demander à ceux-là. Ils se vendaient facilement.
Mais vous savez, après la Shoah, des juifs se sont convertis au catholicisme par peur et pour protéger leurs enfants...Debray était petit fils de rabbin. Fut un temps, il était même difficile de faire de la politique au plus haut niveau. Mendès France en savait quelque chose : "Après la Seconde Guerre mondiale, ses origines juives, ses positions sur la décolonisation et sa politique de fiscalisation des bouilleurs de cru font de Pierre Mendès France l'une des cibles favorites de l'extrême droite et du mouvement poujadiste. Pierre Poujade lui lance ainsi, en 1955 : « Si vous aviez une goutte de sang gaulois dans les veines, vous n'auriez jamais osé, vous, représentant de notre France producteur mondial de vin et de champagne, vous faire servir un verre de lait dans une réception internationale ! C'est une gifle, monsieur Mendès, que tout Français a reçue ce jour-là, même s'il n'est pas un ivrogne. » En effet, en 1954, Pierre Mendès France, alors Président du Conseil, organise la distribution de lait dans les écoles et casernes de France.
Le 11 février 1958, il se fait violemment prendre à partie à l'Assemblée nationale par le jeune député d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen : « vous savez bien, monsieur Mendès France, quel est votre réel pouvoir sur le pays. Vous n'ignorez pas que vous cristallisez sur votre personnage un certain nombre de répulsions patriotiques et presque physiques».
D'autres comme Lustiger parce qu'il avait grandi parmi des Chrétiens et par conviction. Cela ne l'a pas empêché de se faire enterrer selon le rite juif.