Köse a expliqué qu’une « taxe de contribution au fond pour Gaza » doit être imposée aux Juifs turcs, ainsi qu’aux Juifs étrangers qui ont des activités en Turquie, et à tout ressortissant [turc] qui a des liens commerciaux avec Israël.
Il est allé jusqu’à envisager que la taxe s’applique à toute société ou entreprise qui a un partenariat avec un juif turc.
“La reconstruction de Gaza doit être payée par les hommes d’affaires juifs,” a déclaré Faruk Köse.
La pénalité en cas de non paiement pourrait être la révocation des licences professionnelles des Juifs, et la saisie de leurs propriété, a ajouté Köse.
Köse avait déjà suscité la controverse lorsqu’en juillet dernier, il avait demandé, dans une lettre ouverte au grand rabbin de Turquie, que le président Erdoğan exige des juifs de la communauté qu’ils s’excusent pour les actions d’Israël à Gaza.
“Vous êtes venus ici après avoir été chassés d’Espagne. Vous avez vécu parmi nous confortablement pendant 500 ans, et vous êtes devenus riches à nos dépens. Est-ce cela votre gratitude, tuer des musulmans ? Erdoğan, exigez des leaders de la communauté [juive] qu’ils demandent pardon !” écrivait-il dans sa lettre.
Depuis plusieurs années, le climat est devenu de plus en plus difficile et menaçant pour les Juifs turcs.
Plusieurs attaques violentes contre des juifs se sont produites, et les médias diffusent une rhétorique vicieuse et ouvertement anti-israélienne qui reprend sans jamais la mettre en doute la propagande du Hamas.
Pendant les deux mois du conflit de Gaza, Erdoğan a comparé Israël à Hitler, et des manifestations violentes ont menacé l’ambassade et les consulats israéliens.
En août dernier, un couple de juifs très célèbres, Jak Karako et sa femme, a été retrouvé égorgé dans leur appartement d’Istanbul.
Il va falloir de plus en plus de place en Israël