par Flavius Sam 13 Jan - 19:12
jacot3 a écrit:
Ah bon ?
En 1937 bagatelles pour un massacre se vend immédiatement à 75000 exemplaires !
À sa publication, Bagatelles pour un massacre est vendu à 75 000 exemplaires, mais le 10 mai 1939, Céline et son éditeur Robert Denoël décident de le retirer de la vente, tout comme L'École des cadavres, bien que le décret-loi Marchandeau ne les vise pas directement2. Sous Vichy, Denoël le réédite à deux reprises, en 1942 puis en octobre 1943, dans une édition augmentée de vingt photographies hors-texte, dont certaines semblent avoir été fournies par la Propaganda Staffel3. L'ouvrage est un best-seller pour l'éditeur, et Bagatelles pour un massacre est, avec Les Décombres de Lucien Rebatet, l'un des titres qui se vendent le mieux sous l'Occupation
Il est surtout acheté voire proposé aux intellectuels par l'extrême droite et les ligues. Or en 1937, on ne peut pas dire que les Français soient à droite. Et puis le tirage d'exemplaires, ne correspond pas toujours au nombre de lecteurs.
Lire Céline, ne veut pas dire que l'on devienne antisémite. Ou alors c'est qu'on l'était avant de lire. Alors les intellectuels à la marge qui hésitaient, ont pu trouver là matière à prendre parti. Mais bon ce n'est que mon avis.
Céline a servi la propagande antisémite, soit. Et puis 75000 exemplaires, ça n'a rien à voir avec les tirages aux cibles populaires comme Victor Hugo, ou Dumas père et fils.