Si je casse une assiette chez mes beaux-parents, c'est un drame. Ce que vivent les Ouïghours est un drame.
Un même mot ne décrit pas forcément le même contexte ou urgence d'une situation.
"Le père déjà connu de la police pour des infractions concernant la garde de son enfant, mais aussi pour des vols, des menaces et des affaires impliquant des stupéfiants. Il bénéficiait d'un droit de visite surveillée pour voir son fils, placé en famille d'accueil depuis le 1er janvier 2021. Selon le parquet, le père a longtemps vécu "dans l'errance et l'itinérance, sans cadre stable et structurant pour un jeune enfant orphelin de mère et atteint de surdité et de difficultés de langage". "Il apparaissait qu'il n'était pas en mesure d'élever seul Dewi", poursuit le parquet. Depuis le placement de son fils en famille d'accueil, l'homme "disait ressentir cette séparation comme insupportable et son comportement plus rigide avait alerté les services éducatifs", et ce dont par la Convention de la Haye (capitale des Pays-Bas) ne parle pas de la même urgence de la situation.
Il me semble que dans ce dernier cas (je peux me tromper) on vise, et les droits de l'enfant, et (surtout) les droits de chacun des parents.
Alors que dans le premier cas on parle des droits et de la sécurité de l'enfant: d'où l'aspect médiatique immédiat.
Et au final dans les 2 cas il s'agit bien d'enlévement : soit d'un parent vis-à-vis de l'autre, soit d'un parent vis-à-vis de l'institut légal faisant fonction de parent.
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