beced a écrit:Hello Maadim, et les forumeurs en tout genre,
Vu tes réaction, je reconnais que peut-être je me suis mal exprimé, et de cela je m'en excuse.
Cela dit lorsque que tu écris j'ai écrit "que les personnels enseignants proposent des sites sur le sexe - " je pense que tu m'as mal lu puisque je parlais uniquement de la recommandation aux écoles du Ministre faite dans une de ses lettres, et dans laquelle il parlait d'un site qui donne des réponses sur l'orientation sexuelle.
Sachant que le célébre slogan de mes jeunes années "sea, sun, sex" n'a au grand jamais été une incitation ou une réference à la pornographie, comment aurais-tu fait, dans une approche ironique de cette recommandation ministérielle, pour paraphraser ce slogan?
Accessoirement, si à l'évidence "site, sex, savoir" te choque, peux-tu expliquer, posément, où s'y trouve l'élement pornographique, ce dont tu m'accuses?
Sauf si évidemment le mot sexe en 2014 ne peut être associé qu'à la pornographie, et tant pis pour Rodin.
Ni l'ironie, et tant pis pour moi et la Belgique.
Beced,
Associer des enfants de 11 ans dans une invite à aller sur Internet taper les mots sexe, savoir ressortit à faire la promotion de la pédophilie -
Ce n'est pas mon ressenti qui entre jeu mais la loi -
Or les chefs d'établissements sont les représentants de l' Etat, comment peuvent-ils enfreindre cette loi avec des enfants dont ils ont la responsabilité.
D'autre part, le mot sexe est à employer aussi rarement que possible et seulement en contexte - Directives ministérielles qu'il me faut connaitre du fait des bacheliers de moins de 16 ans.
Peillon a transmis des instructions aux chefs d'établissement afin qu'ils informent le personnel enseignant de l'existence d'un site vérifié et garanti par le MEN.
Ma phrase est aussi lourde que l'administration mais elle reflète la réalité.
Les personnels seront peu à peu formés à utiliser des documents qui font la promotion de l'égalité de fait entre jeunes garçons et filles. Ceci afin que les jeunes garçons apprennent à respecter les filles - Et réciproquement.
Rien n'est laissé au hasard, aucune place pour l'improvisation car il convient de s'attaquer à un grave problème d'irrespect. Et le plus tôt sera le mieux : donc que les garçons cessent de traiter les petites filles de .... j'ignore la richesse de leur vocabulaire.
L'égalité en droit viendra plus tard.
Quant à l'approche de la sexualité, il s'agit de convaincre les ados travaillés par la puberté et inquiets face à leurs premiers émois d'appeler un numéro où ils seront écoutés et conseillés - comme le font les radios Skyrock ou Voltage - mais de façon anonyme.
L'objectif est de réduire le nombre des suicides chez les ados qui se cherchent et ne peuvent trouver de réponse chez eux. La sexualité est presque tabou - et un ado entend très souvent les mots "pd, tant...ses, péd.l., et autres qualificatifs infamants - De plus, il peut découvrir qu'il n'est pas homosexuel.
Cette ligne d'écoute lui permettra d'avoir davantage d'assurance et de l'amener à réfléchir sur ses propres comportements. ( ado déçu : "cette sale p...., cette grosse p.... ", dira-t-il en parlant de sa copine ) -
Dans les collèges et lycées, se trouve une affiche que l'on a vue à la télé : c'est un visage mi-enfantin, mi-adulte
pour mettre en garde les jeunes qui passent leur temps à tchatcher.
Derrière un tchatcheur peut se cacher un prédateur.
Mais tu penses bien que les gamins n'y pensent jamais -
Tout ça participe de la prévention et de la construction des jeunes.
Le slogan chanté par Gainsbourg nous a atteints à l' âge où avaient commencé nos expériences -
mais c'est vrai que l'analogie ne m'a pas sauté aux yeux.
Et comme il y a eu des affaires impliquant des enseignants et des élèves ( on ne manque pas de mauvais sujets ),
on manie ce thème avec une infinie précaution.
Par ex : ne pas parler en tête-à-tête avec un(e) élève - et se tenir à au moins 80 cms de sa personne -
ça fait partie des consignes et règlement - Il existe un Code de l ' Education, un pavé soporifique à souhait.
Voilà - j'espère que je ai répondu à ton message en expliquant très clairement l'origine de ma réaction et
en adoptant un ton mesuré.
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Eh ! bien, je me suis fatigué pour rien - j'ai perdu mon temps à lui répondre correctement, Niet ! Nitchevo, Nada Mr beced continue à me chercher noise - et à se prétendre la victime.. Aurait-il du mal à assumer ses écrits ?