Épisode 2. Dans la rue, toujours. Il faisait grand vent. Une autre inconnue, s'adresse à moi sans crier gare et me dit, avec des moulinets de bras, l'air un peu fofolle, ou simplement histrionique, "on va s'envoler !". On me dira qu'elle ne m'a pas rendu de service particulier. Eh bien, si. En franchissant de sa propre initiative la barrière de l'anonymat, en transgressant la "norme", en pénétrant par effraction dans ma bulle.
Épisode 3. (c'est pas chronologique). Dimanche 2 août 2008. Je suis mal. Fond de l'anxiété. Je fais des tours de pâté de maison histoire de faire quelque chose, d'imposer le silence à Pensouillard, le hamster qui tourne dans sa roue à l'intérieur de ma psyché. Un motard s'arrête à ma hauteur. Belle moto, puissante. Il me demande où trouver une station d'essence 24/24 (on est dimanche). Il est anglais. Je lui parle dans sa langue. Nous avons une conversation relativement longue pour un simple renseignement. Parenthèse de bonheur. Techniquement, c'est moi qui lui ai rendu service mais c'est moi qui lui suis reconnaissant.
Épisode 4 vendredi dernier. Je pars faire des courses au supermarché à pied (voiture en panne). J'emmène mon sac à dos. Dans le magasin, je prends à peu près 2 fois plus d'articles que mon sac peut en contenir (du pur LV ! ). J'achète un sac en papier à une caissière. Dehors, au bout de quelques dizaines de mètres, le sac en papier se déchire et voilà mes articles éparpillés sur le trottoir. Je montre le poing à Dieu (non, j'exagère ). Le temps s'arrête : je reste un moment à contempler le désastre. Ce que voyant, un monsieur se précipite à mon aide avec un sac en plastique et m'aide à ramasser ce qui est tombé.
J'ai d'autres anecdotes similaires en magasin mais ça suffat comme ci.