Sabbatha a écrit:M'en fous !!!! Pour moi ce qui compte c'est ce que je pense, ce que je crois, ce que je constate, ce que je sais.
Sinon, Google est ton ami pour confirmation
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Tu penses ce que tu veux. Le problème, c'est que d'un côté, tu critiques le fait que la communication officiel entretien le doute alors que c'est ce que tu fais aussi.
Google ? Euh, Google n'a pas la science infuse, on y trouve tout, y compris est surtout n'importe quoi.
D'où l'intérêt de citer TA source pour juger du bien fondé.
Parce que dire que les vaccinés sont plus nombreux que les non-vaccinés, c'est un peu léger si on n'analyse pas la chose. Ce qui est important, c'est de connaitre la proportion par rapport au nombre de vaccinés.
Or, dans tout le pays, les non-vaccinés sont toujours 10 fois plus nombreux que les vaccinés dans les hôpitaux, sachant qu'ils représentent un groupe bien plus faible que les vaccinés.
C'est ça qu'il faut regarder. Quand 100% de la population sera vaccinée, il n'y aura forcément que des vaccinés dans les hôpitaux.
D'ailleurs, il est précisé dans la presse que les Bretons sont très bien vaccinés.
C'est une question de statistique. Et elles prouvent que le vaccin protège bien.
Plus de la moitié des personnes actuellement hospitalisées pour une covid-19 en Bretagne sont vaccinées. Un argument pour les antivax ? Non, ce constat répond à un simple effet « mécanique » de la très forte couverture vaccinale dans la région. Explications.
C’est un fait : sur 154 patients hospitalisés en Bretagne, au cours de la période du 11 octobre au 7 novembre, 98 étaient complètement vaccinés, tandis que 53 ne l’étaient pas du tout… Soit deux fois plus. Au premier abord, ces chiffres, obtenus en croisant les bases de données des personnes vaccinées et hospitalisées, semblent montrer une piètre efficacité des vaccins pour réduire les formes graves de la covid-19. Un argument antivax qui circule massivement sur les réseaux sociaux.
Une très bonne couverture vaccinale en Bretagne
Pourtant, ce nombre plus important de Bretons vaccinés placés en hospitalisation conventionnelle et même en réanimation répond à une logique mathématique assez simple. « On bénéficie d’une couverture vaccinale très élevée en Bretagne en schéma complet (82 %, NDLR). Si, à un moment donné, 100 % de la population est vaccinée, 100 % des cas hospitalisés seront des gens vaccinés », illustre Bertrand Gagnière, médecin épidémiologiste à la cellule bretonne de Santé publique France.
L’une des autres explications tient au fait que les vaccins actuels ne protègent pas complètement des formes graves et ne font que réduire la transmission du virus entre personnes. Sans la stopper. Un phénomène qui s’amplifie avec le temps puisque la protection a tendance à s’étioler au bout de quelques mois, particulièrement chez les personnes dont le système immunitaire est moins costaud, comme chez les plus de 65 ans. Ce qui justifie une piqûre de rappel. Hélas, il n’est donc pas surprenant de voir des personnes complètement vaccinées en réanimation.
Pourquoi il peut y avoir plus de vaccinés que non vaccinés à l'hôpital ?
D’autres indicateurs plus pertinents
Pour mesurer l’efficacité de la vaccination sous l’angle du nombre de personnes hospitalisées, Bertrand Gagnière conseille plutôt de regarder d’autres indicateurs pour « comparer la fréquence des hospitalisations chez les vaccinés et les non-vaccinés ». Au cours de la période du 11 octobre au 7 novembre en Bretagne, Santé publique France a ainsi compté que les hospitalisations pour une covid ont concerné 282 personnes sur un million dans le groupe des non-vaccinés, contre seulement 42 sur un million dans le groupe des vaccinés. Traduction : « Quand on n’est pas vaccinés, la fréquence des hospitalisations est 6,7 fois supérieure », note Bertrand Gagnière, qui met toutefois en garde contre une interprétation « à la virgule près » de chiffres qui peuvent rapidement fluctuer, compte tenu de la petitesse de l’échantillon. « C’est l’ordre de grandeur qui est important », rappelle-t-il.
Les admissions en Bretagne à population égale
Nombre moyen d'admissions quotidiennes en Bretagne sur une semaine, pour 10 millions de personnes de chaque statut vaccinal.
Attention, ces chiffres concernent de petits effectifs.
Forte couverture vaccinale dans la région. Explications.
Le risque d’être hospitalisé pour une covid est réduit d’un facteur de cinq à dix grâce à la vaccination, selon les données régionales de Santé publique France.
Le risque d’être hospitalisé pour une covid est réduit d’un facteur de cinq à dix grâce à la vaccination, selon les données régionales de Santé publique France. (Photo Lionel Le Saux/Le Télégramme)
C’est un fait : sur 154 patients hospitalisés en Bretagne, au cours de la période du 11 octobre au 7 novembre, 98 étaient complètement vaccinés, tandis que 53 ne l’étaient pas du tout… Soit deux fois plus. Au premier abord, ces chiffres, obtenus en croisant les bases de données des personnes vaccinées et hospitalisées, semblent montrer une piètre efficacité des vaccins pour réduire les formes graves de la covid-19. Un argument antivax qui circule massivement sur les réseaux sociaux.
Une très bonne couverture vaccinale en BretagnePourtant, ce nombre plus important de Bretons vaccinés placés en hospitalisation conventionnelle et même en réanimation répond à une logique mathématique assez simple. « On bénéficie d’une couverture vaccinale très élevée en Bretagne en schéma complet (82 %, NDLR). Si, à un moment donné, 100 % de la population est vaccinée, 100 % des cas hospitalisés seront des gens vaccinés », illustre Bertrand Gagnière, médecin épidémiologiste à la cellule bretonne de Santé publique France.
L’une des autres explications tient au fait que les vaccins actuels ne protègent pas complètement des formes graves et ne font que réduire la transmission du virus entre personnes. Sans la stopper. Un phénomène qui s’amplifie avec le temps puisque la protection a tendance à s’étioler au bout de quelques mois, particulièrement chez les personnes dont le système immunitaire est moins costaud, comme chez les plus de 65 ans. Ce qui justifie une piqûre de rappel. Hélas, il n’est donc pas surprenant de voir des personnes complètement vaccinées en réanimation.
D’autres indicateurs plus pertinents
Pour mesurer l’efficacité de la vaccination sous l’angle du nombre de personnes hospitalisées, Bertrand Gagnière conseille plutôt de regarder d’autres indicateurs pour « comparer la fréquence des hospitalisations chez les vaccinés et les non-vaccinés ». Au cours de la période du 11 octobre au 7 novembre en Bretagne, Santé publique France a ainsi compté que les hospitalisations pour une covid ont concerné 282 personnes sur un million dans le groupe des non-vaccinés, contre seulement 42 sur un million dans le groupe des vaccinés. Traduction : « Quand on n’est pas vaccinés, la fréquence des hospitalisations est 6,7 fois supérieure », note Bertrand Gagnière, qui met toutefois en garde contre une interprétation « à la virgule près » de chiffres qui peuvent rapidement fluctuer, compte tenu de la petitesse de l’échantillon. « C’est l’ordre de grandeur qui est important », rappelle-t-il.
Cet ordre de grandeur est également retrouvé dans les chiffres des entrées en réanimation en Bretagne. Et aussi en comparant avec les autres régions. « Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, on demeure sur un ordre de protection compris entre cinq et dix qui reste très en faveur de la vaccination », constate le médecin épidémiologiste breton.
Pour pousser plus loin l’analyse, Santé publique France affirme travailler encore plus finement sur le profil (âge, comorbidités, etc.) des personnes hospitalisées en fonction de leur statut vaccinal. Une publication devrait suivre dans quelques jours.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]