par Flavius Sam 22 Jan 2022 - 19:47
Paulette a écrit: Flavius a écrit:
Macron s'inscrit selon moi dans l'enchaînement mai 68. C'est d'ailleurs ses meneurs révolutionnaires, devenus aujourd'hui ce que l'on appelle les bobos, qui l'entourent. Certains se sont reconvertis dans l'écologie politique, d'autres dans un transhumnisme, un internationalisme transformé au fil du temps en mondialisme. Quand ce n'est pas les deux. Macron n'est qu'un rouage dans ce qu'on appelle le progressisme. Ceux qui sont pas dans ce TGV sont des ringards dans le meilleur des cas, des conservateurs arriérés et dans le pire des fascistes.
Des intellectuels qui ont refusé de rejoindre ce mouvement : Finkielkraut, Bruckner, Marcel Gauchet, Naulleau, et bien d'autres encore sont appelés par Macron himself, des pseudo philosophes, et par cette gauche bobo, des intellectuels d'extrême-droite droite.
Pour répondre plus nettement à votre réponse, Macron est convaincu. Il ne se laisse pas manipuler.
Il croit, comme son mentor Attali à un gouvernement mondial à la tête duquel on trouverait les élites du monde scientifique et les grands patrons, notamment des GAFA. La finance plus que l'économie. On se détache des fleurons comme Alstom et d'autres entreprises comme gages à cette nouvelle idéologie où les décisions devront se prendront ailleurs.
Bon d'accord, je crois à votre analyse.
Cependant, nous ne parlons pas seulement de la France, le sujet est l'Europe : tout le monde va se laisser faire, selon vous ?
Est-ce que tout le monde va se laisser faire ? J'avoue que je n'en sais rien. Cela dépendra de la couleur des gouvernements de chaque pays. On peut faire un peu de prospective.
Actuellement, 11 pays souhaitent revenir sur les accords de Schengen. Ils disent qu'ils veulent maitriser leur immigration et que l'Europe les en empêche. A terme, cela peut créer un schisme. Si Marine Le Pen, Zemmour voire Pécresse, l'emportaient sur Macron, et que conformément à ce qu'ils promettent, à savoir s'assoir sur certains traités, notamment sur l'immigration, alors cela peut aussi créer de graves problèmes pour l'Europe. Il faut savoir que sans la France, plus d'Europe.
Néanmoins Je ne crois pas qu'un pays puisse quitter l'Europe. Tous les pays se sont endettés à un point qu'ils sont prisonniers de leur dette en euros.
Celle-ci s'établit en moyenne à 92,9 % du PIB dans l'Union européenne (contre 90,5% au 4 ème trimestre 2020) et dépasse même, pour la première fois, le seuil des 100 % dans la zone euro avec 100,5% du PIB (11 430 milliard d'euros)
Si les Britanniques ont quitté l'Europe, c'est qu'ils ont eu la sagesse de conserver leur monnaie, la livre.
Ce que l'on peut faire, c'est imposer par le nombre, par la démocratie, l'Europe que les peuples souhaitent et non celle que les technocrates de Bruxelles veulent nous imposer.