Rencontre de Saint-Denis : un référendum sur l'immigration n'est « plus à l'ordre du jour »

Flavius a écrit:
La politique de Macron : le peuple est con, changeons de peuple.

Fontsestian a écrit:

Flavius a écrit:
La politique de Macron : le peuple est con, changeons de peuple.

Ce n'est peut être pas faux, en tous cas c'est aussi ce que pensait De Gaulle. Dans son livre "Le Sursaut" FOG multiplie les exemples de remarques et de réflexions négatives sur le peuple français de la part du Général. La plus significative selon moi dit à peu près: " la souveraineté appartient au peuple mais faisons en sorte qu'il ne l'exerce pas".

Flavius a écrit:
Ce n'est certainement pas moi qui mépriserait un peuple. La phrase n'est pas de moi. J'ai simplement le sentiment qu'il ne prend plus conscience de l'essentiel. Je sais, d'aucuns me diront qu'on a les dirigeants qu'on mérite. Ce n'est vrai que superficiellement. Et puis la formule sonne si bien. Le peuple n'est pas aussi bien équipé que ceux qui les bernent. Disposer de l'information, c'est disposer du pouvoir.
Non, le peuple on doit le prendre comme il est ou revenir au vote censitaire.
Le peuple c'est la démocratie. Ce n'est pas toujours satisfaisant pour l'esprit, mais il en va ainsi. Je ne connais pas de meilleur système. 
Toutefois, il faut aussi savoir l'écouter ce peuple. Et quand il veut à 78% un référendum sur l'immigration, et bien on ne lui dit pas : "Vas te faire foutre le peuple". Ça risque de se régler dans la rue si l'expression n'est plus supportable pour les dirigeants. Les Français en ont déjà gros sur la patate. On s'est foutu de sa gueule avec le référendum sur Schengen et la constitution européenne. Et encore, le peuple n'avait certainement pas compris qu'on lui retirait toute souveraineté. Alors non, je ne mépriserai jamais le peuple auquel je fais partie. Mais je le plains de tout mon cœur. On est en train, après sa souveraineté, de le dépouiller de sa culture et de son identité. Pas de quoi de se réjouir.Je fais 

Fontsestian a écrit:

Flavius a écrit:
Ce n'est certainement pas moi qui mépriserait un peuple. La phrase n'est pas de moi. J'ai simplement le sentiment qu'il ne prend plus conscience de l'essentiel. Je sais, d'aucuns me diront qu'on a les dirigeants qu'on mérite. Ce n'est vrai que superficiellement. Et puis la formule sonne si bien. Le peuple n'est pas aussi bien équipé que ceux qui les bernent. Disposer de l'information, c'est disposer du pouvoir.
Non, le peuple on doit le prendre comme il est ou revenir au vote censitaire.
Le peuple c'est la démocratie. Ce n'est pas toujours satisfaisant pour l'esprit, mais il en va ainsi. Je ne connais pas de meilleur système. 
Toutefois, il faut aussi savoir l'écouter ce peuple. Et quand il veut à 78% un référendum sur l'immigration, et bien on ne lui dit pas : "Vas te faire foutre le peuple". Ça risque de se régler dans la rue si l'expression n'est plus supportable pour les dirigeants. Les Français en ont déjà gros sur la patate. On s'est foutu de sa gueule avec le référendum sur Schengen et la constitution européenne. Et encore, le peuple n'avait certainement pas compris qu'on lui retirait toute souveraineté. Alors non, je ne mépriserai jamais le peuple auquel je fais partie. Mais je le plains de tout mon cœur. On est en train, après sa souveraineté, de le dépouiller de sa culture et de son identité. Pas de quoi de se réjouir.Je fais 

Je ne plains pas le peuple qui selon moi est largement responsable de sa situation actuelle. 


Il, le peuple, se dit préoccupé par la rapide augmentation de la proportion  des hors venus mais il ne fait plus d'enfants. 


Il, le peuple, se désole de voir ses racines chrétiennes mises à mal mais laisse ses églises vides. 


Il, le peuple, s'afflige de la disparition de son identité mais il bouffe Mc Do, se vêt de jeans, barjaque franglais, fête Halloween. 


Il, le peuple, s'affole de la dette mais continue d'en appeler à l'Etat providence.  


Il, le peuple, se plaint du chômage mais rechigne à travailler.


Il, le peuple, dénigre ses élus mais délaisse les urnes.


Et la liste pourrait encore s'allonger.

Flavius a écrit:
De Gaulle jouait sur un autre registre. Il avait résisté durant la dernière guerre, et avait conscience que la résistance française était contrairement à ce qu'on pense et ce qu'on dit, héroïque mais minimale, alors que la collaboration active ou silencieuse, était massive.
Macron qui joue petits bras avec ses "en même temps", ne peut être comparé au Général de Gaulle. C'est pratiquement un blasphème. Ce dernier respectait la fonction et l'Elysée, ce qui n'est pas le cas du directeur de la start-up nation. 
C'est la France gaulliste était plus dirigiste. Mais on est passé d'une extrême à l'autre me semble-t-il ?

Fontsestian a écrit:

Flavius a écrit:
De Gaulle jouait sur un autre registre. Il avait résisté durant la dernière guerre, et avait conscience que la résistance française était contrairement à ce qu'on pense et ce qu'on dit, héroïque mais minimale, alors que la collaboration active ou silencieuse, était massive.
Macron qui joue petits bras avec ses "en même temps", ne peut être comparé au Général de Gaulle. C'est pratiquement un blasphème. Ce dernier respectait la fonction et l'Elysée, ce qui n'est pas le cas du directeur de la start-up nation. 
C'est la France gaulliste était plus dirigiste. Mais on est passé d'une extrême à l'autre me semble-t-il ?

On ne peut évidemment pas comparer De Gaulle à Macron ou à n'importe lequel de ces présidents de la V° depuis Mitterrand, ceux qui ont enclenché puis accéléré le déclin du Pays par lâcheté devant un peuple aussi exigeant qu'immature.


De Gaulle et, dans une moindre mesure, Giscard, ont gouverné, touts les autres ont plus ou moins cajolé et subi.