par Invité Ven 28 Juin 2019 - 10:33
Flavius a écrit:
Pour que l'on évoque ce principe de souveraineté de l'individu, encore faudrait-il que l'individu en question, dispose d'une information de qualité pour juger de la pertinence d'un projet.
Donc comme ce n'est pas le cas, je considère que l'on subit la loi des soi-disant sachants.
Néanmoins, outre cette démocratie imparfaite, je ne vois pas d'autres voies que cette dernière.
Maintenant, l'excès de de démocratie freinerait les décisions et finirait par la détruire. Après l'anarchie, la dictature semblerait comme une solution salvatrice dans un premier temps et une horreur dans sa durée.
Je suis d'accord. Je parlais essentiellement de la souveraineté de l'individu
sur lui-même.Je ne parle que pour moi mais je suis de plus en plus frappé par le peu d'effet qu'ont toujours eu les décisions politiques sur le déroulé de ma propre existence. Comme je l'ai déjà dit, j'ai connu des présidents de tous les bords et le ciel ne m'est jamais tombé sur la tête, ou, quand ç'a été le cas, ça l'a toujours été le résultat de
mes propres mauvaises décisions ou absences de décisions.
Je ne doute pas que, dans un autre régime, une dictature ou un état d'anarchie, ou une démocratie qui n'en aurait que le nom, il en serait tout autrement.
L'individu ne prend pas de décisions politiques mais ce qu'il fait pour lui-même, à son échelle a une influence sur son entourage proche et au-delà, sur la communauté. Une manière de dire que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Je fais l'hypothèse que chaque action de chaque individu, si elle est pathologique, rapproche peu ou prou la société entière de l'abyme. Et l'inverse est également vrai, selon moi : u
n seul homme qui arrête de mentir peut faire tomber une tyrannie (Alexandre Soljenitsyne).
[je n'utilise pas cette citation comme argument d'autorité mais uniquement comme illustration]