Azhalee a écrit:
Justement, on a déjà légiféré sur le voile, faisant ainsi la part belle au dogme véhiculé par les frères musulmans, en instituant un droit à une religion d'officialiser un prinicipe dogmatique discriminatoire.
Dès le vote de cette loi, j'ai pensé qu'on avait ouvert la boite de Pandore et ce c'est ce qui permet aux religions (toutes) d'interférer.
Tu es tout seul mais tu te débrouilles bien non ? Concerant l'effet de meute, c'est un peu excessif dans la mesure ou tu n'es pas insulté ni attaqué personnellement.
Maintenant, tout le monde n'est pas en total désaccord avec toi, puisque sur le fond, nous sommes plusieurs à être d'accord avec certains de tes propos, dont moi.
Ce qui gêne dans cette histoire de genre, comme je l'ai dit, c'est ce sentiment de confusion et l'impression qu'ont les gens qu'on veut leur faire avaler une pilule dont ils ne connaissent pas la composition et que l'Etat veut instaurer un ordre familial dont ils estiment que ça relève leur compétence à eux.
L'ennui avec le voile, c'est la position isolée de la France dont l'attitude a été critiquée en Occident comme étant une atteinte à la liberté.
C'est là que les gouvts ont été douillets et se sont laissés impressionner par leurs partenaires.
Les voeux des Français ne comptent pas face à l'opinion internationale.
Dans une république laïque, le fait religieux ne devrait pas se montrer comme étant un sujet prioritaire : or, l' Islam ne convient pas à la majorité des Français pour sa discrimination effective envers les filles.
Et pas que le voile : les tournantes, Sohane ont montré le véritable visage de cette religion
avec laquelle il aurait fallu être ferme et intransigeant - Au moins aussi intransigeant que les musulmans.
Or tu sais que pour modifier une loi, c'est pas aussi facile - donc prendre la globalité du problème qui fait partie des attributions de l' EducNat ( égalité, respect, et j'en passe) -
Il ne faut pas compter sur les familles laxistes ou apathiques pour reprendre leurs enfants en mains. Celles qui vivent encore comme au bled, celles qui ne comprennent pas qu'une fille a envie et a le droit à faire des études pour quitter ce milieu délétère de la cité.
Peillon a voulu jouer de la formule et il s'est ramassé -
mais pas complètement : il vaut mieux pour des enfants qu'ils ne soient pas au contact de leurs parents --- C'était un peu le pari des internats d' excellence - trop onéreux donc supprimés - et peu de résultats. Les enfants préféraient rester collés à leur famille et à la fratrie. Ils étaient consentants pour vivre bouchés plutôt que de s'ouvrir à une réalité autre que les cousins, les cousines, les grossesses etc.
Cette histoire de genre est pleine de bruit et de fureur car instrumentalisée par des extrêmes sans scrupule.
La théorie existe bel et bien - cependant il n'est pas question d' amener un ado à faire son coming-out !
C'est comme pour la théorie de Darwin : parler d'une vague proximité de l'homme avec l'animal c'était un scandale ! Et pourtant.
Donc informer les grands ados que le sexe biologique ne suffit pas à déterminer un homme/ une femme. Cela ne signifie pas les arracher à leur milieu mais les informer.
Et si possible, enfoncer un coin dans les certitudes des petits machos de banlieues qui terrorisent leur entourage. Il faut les secouer pour les déshabituer de leur prétendue virilité démontrée par la force. et tordre leur mentalité. Le mélange avec la GPA est de l'enfumage - pour soulever l'opinion. On confond volontairement deux projets.
La vie sentimentale de Hollande a mis un boxon pas possible, en introduisant les questions de vie privée dans le 'débat public' -
J'essaie d'expliquer, mais c'est long et parfois je suis fatigué - pour des raisons perso mais
aussi parce que les gender studies existent depuis au moins 30 ans. Et pour moi, c'est un faux problème.
Ce n'est que le prétexte à émeutes pour montrer qu'on n'aime pas ce gouvt et tout ce qu'il représente.