Nous connaissons déjà les mesures d'urgences pour redresser la France qui d'ailleurs devraient être prises par ordonnances selon Copé :
"La sortie définitive des 35 heures"
- "la sortie définitive des 35 heures" : la durée du travail et le seuil de déclenchement des heures supplémentaires feraient l'objet de négociations dans le privé et le public. Il n'est plus question de la défiscalisation des heures supplémentaires, une mesure portant phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy. "L'État ne peut plus se payer ce luxe", dit-on à l'UMP ;
- l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans en 2023. Nous verrons bien si les Français sont suffisamment matures pour accepter une telle mesure, pourtant nécessaire si l'on veut conserver le système en l'état. Après tout c'était l'âge de départ avant Mitterrand.
- La baisse de la dépense publique
-la dépense publique, qui serait ramenée à 50 % du PIB (56,4 % en 2012) en cinq ans
Autre ligne de force de cette esquisse de programme est la baisse de la dépense publique. Sur les 130 milliards d'euros d'économies réalisées (50 % pour l'État, 50 % pour la Sécurité sociale et les collectivités locales), 65 milliards seraient affectés au remboursement de la dette, 65 milliards à la baisse des impôts. À l'heure où le gouvernement socialiste se divise sur un projet de réforme fiscale, l'UMP déclare vouloir "restaurer la confiance fiscale en assurant la non-rétroactivité et la stabilité dans le temps des mesures fiscales".
- Dans un document de synthèse, l'équipe dirigeante précise qu'elle veut rétablir la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite dans le domaine régalien
- Rétablissement de la journée de carence dans la fonction publique.
- Baisse des charges sociales
TVA anti-délocalisations
-Incitations à l'épargne productive
- Création d'un contrat de travail unique
- Simplification du Code du travail
- Dégressivité des allocations chômage pour "inciter à la reprise d'activité" l'UMP veut résorber le chômage en "libérant" les entreprises et en combattant l'assistanat.
"Il y a un consensus sur la liberté, la simplification administrative, même s'il subsiste quelques divergences à la marge", a résumé un participant. Les mesures seront soumises au vote des cadres de l'UMP le 25 janvier lors d'un conseil national.
Je soumets ces mesures à votre sagacité et bien sûr à vos commentaires. Je ne manquerai pas d'intervenir ultérieurement.