Investissements.
Pour le quatrième trimestre, la Banque de France prévoit +0,5%. Le quatrième trimestre devrait surtout profiter de l'investissement des entreprises dans les services ainsi que des exportations en produits manufacturiers.
Ménages.
Les ménages devraient anticiper certaines dépenses avant la hausse de la TVA et le durcissement du bonus-malus automobile au 1er janvier, et avec le déblocage de l'épargne salariale.
2014. L'année prochaine, l'Insee prévoit une hausse du PIB de 0,2% au premier ainsi qu'au deuxième trimestre, portant l'acquis de croissance à +0,7% à fin juin 2014. L'Institut n'a pas avancé de prévision pour 2014 mais indiqué que, si le PIB grignotait +0,2% chaque trimestre, «on arriverait à +0,9% en moyenne annuelle pour 2014». Ainsi, l'Institut s'attend à 76.000 créations nettes d'emploi sur les trois prochains trimestres, «pas assez» pour compenser la hausse de la population active (+113.000 personnes).
Interprétation de Hollande de ce rapport de l'INSEE qui décrit en fait une économie des plus fragiles et des augmentations pour le moins superficielles puisque basées sur des anticipations de ménages qui nous relèguent dans le peloton de queue de l'Europe, dans le cas d'une reprise de l'Europe :
"François Hollande a assuré jeudi soir qu'il tablait toujours sur une inversion de la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année et en 2014, faisant valoir que "tout est fait" pour y parvenir, en dépit de projections de l'Insee évoquant une "quasi-stabilité" du chômage l'an prochain. "|
Interrogé à Bruxelles, ce jeudi, le président de la République a réagit à une note de l'Insee, un peu moins enthousiaste :
"La note de l'Insee, s'intitule "Reprise poussive", donc il faut la pousser», a-t-il plaisanté, affirmant qu'il «ne désespère pas que la croissance soit plus forte en 2014 que ce qui est prévu.»
La note de l'Insee «confirme qu'il y aura une croissance faible en 2013, 0,2%, ce qui était à peu près la cible que nous avions fixée à l'été», a rappelé François Hollande. Nous ne sommes pas dans une croissance forte mais nous ne sommes plus en récession pour 2014, a-t-il assuré. L'Insee évoque la possibilité d'arriver à 0,9% de croissance pour 2014, hypothèse retenue par le gouvernement dans son budget, a encore noté le président de la République. Est-ce qu'avec 0,9% de croissance, le chômage se réduit ? Non, puisque vous savez qu'en France, il y a une augmentation de la population active, a concédé le locataire de l'Elysée. Alors pourquoi je confirme l'inversion de la courbe de chômage ? Parce que nous avons mis en place une politique pour les jeunes avec les contrats de génération avec, surtout, les emplois d'avenir et, pas simplement pour les jeunes, les emplois aidés», a-t-il conclu.
En gros, c'est au niveau d'un devoir scolaire d'un lycéen de 4 ème.
Je ne sais pas vous, mais moi je ne suis pas rassuré par ce genre de propos.