par Ara Lun 16 Fév 2015 - 18:28
Les souffrances palestiniennes .
"Les Palestiniens haïssent Israël et ils ont de bonnes raisons de le faire, selon les Pro-Palestiniens. Passons en revue certaines de ces raisons brandies dans les médias:
« La Bande de Gaza est l’une des zones les plus densément peuplées au monde»
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Réponse : La ville de Gaza seule a une densité de 9983 habitants au kilomètre carré. C’est moins densément peuplé que, en ordre croissant: Dehli, Osaka, Genève, Jakarta, Tokyo, Buenos Aires, Séoul, Paris, Mumbai, Shangai, Le Caire, Manille et Dakha (Bangladesh).
Dans le classement des villes les plus densément peuplées, Gaza arrive juste devant Moscow et Grenoble…
Juste à titre de comparaison, Gaza a une densité de 9983 h/km2 et la ville la plus densément peuplée au monde, Dakha, a une densité de 43 797 h/km2
Cette simple comparaison fait chuter l’argument: la densité de population, en soi et seul, ne peut pas être un facteur de souffrance d’un peuple. Paris, Genève et Tokyo, plus densément peuplées que Gaza, sont aussi les capitales économiques de leurs pays respectifs et jouissent d’un niveau de vie supérieur au reste du pays ou la densité de population est moindre.
« La Bande de Gaza est affamée« .
Réponse : Les Palestiniens sont dans le top 10 du classement de l’obésité mondiale, très proche des Américains. Une étude palestinienne indique que, dans les zones urbaines, 49% des femmes, 30% des hommes et 16% des adolescents sont au-dessus du seuil d’obésité.
« La Bande de Gaza est soumise à un blocus« .
Réponse : Le seul blocus de la Bande de Gaza actuellement en cours est du fait de l’Egypte qui a fermé tous les points de passage entre Gaza et le Sinaï. Du côté israélien, plusieurs points de passage sont ouverts et sont les points d’entrée de toutes les marchandises à Gaza, même pendant les combats entre Gaza et Israël. En outre, Israël fournit de l’électricité, du carburant et de l’eau à la Bande de Gaza. Des denrées et de l’énergie entrant à Gaza, on ne peut juridiquement pas parler de blocus qui est une interruption totale et sans exception des flux économiques.
« Les Palestiniens subissent un génocide« .
Réponse : l’espérance de vie moyenne des Palestiniens est de 73 ans et c’est la meilleure espérance de vie du monde arabe. La population palestinienne croit de façon spectaculaire avec un taux de 3,44% par an en 2013, une situation qualifiée de « miracle démographique de Gaza », grâce à un taux de natalité très élevé, un taux de mortalité infantile très faible et une longue espérance de vie. A titre de comparaison, le génocide des Juifs d’Europe a vu la disparition de 60% de la population et le génocide des Assyriens par les Ottomans a atteint 75% de la population entre 1915 et 1922.
« Les Palestiniens n’ont pas assez d’eau« .
Réponse : une privation d’eau générant un danger pour l’humain sous une latitude méditerranéenne se traduirait immédiatement par une baisse brutale des chiffres de l’espérance de vie et par une chute de la courbe démographique qui ne cesse de monter. De plus, l’ouverture d’un parc aquatique à Gaza en 2010, aussitôt fermé pour des raisons religieuses par le Hamas semble antinomique avec une pénurie d’eau dans la Bande de Gaza !
« Les Palestiniens n’ont pas accès à l’éducation« .
Réponse : 94% des Palestiniens sont alphabétisés, c’est le deuxième meilleur taux du monde arabe après le Qatar. L’Autorité Palestinienne indique que 85% des jeunes palestiniens terminent les études secondaires. Pour la seule bande de Gaza, 8 établissements d’enseignement supérieur sont disponibles.
« Les Palestiniens se défendent contre l’occupation par Israël« .
Réponse : Le statut de la « Cisjordanie » et de la Bande de Gaza n’est défini par aucun traité établissant des frontières et une souveraineté. Les « frontières de 1967″ n’ont jamais existé, ce n’était que les lignes d’armistice de 1948. Les seules frontières reconnues ont été modifiées en 1967 par l’Egypte qui a abandonné Gaza et par la Jordanie qui a abandonné la Cisjordanie. Ces territoires sont juridiquement des territoires disputés. Israël ne pratique donc aucune occupation sur des terres souveraines étrangères. Les revendications israéliennes sur ces terres sont, au minimum, tout aussi légitimes que les revendications palestiniennes.
« Les Palestiniens sont des réfugiés qui ont droit au retour chez eux« .
Réponse : Pour tous les autres peuples de la terre, le statut de réfugié concerne les personnes qui ont été déplacés de force ou par exode et uniquement ces personnes là. Pas leurs enfants ni leur descendance. Si le droit international était appliqué de façon égalitaire entre Palestiniens et reste du monde, les seuls réfugiés palestiniens seraient les personnes qui ont été déplacés entre 1947 et 1948 et qui ont donc, au minimum, plus de 65 ans aujourd’hui. Les Palestiniens nés à Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie après 1948 ne peuvent pas être considérés comme des réfugiés. Seule une exception légale (et donc illégitime) pour les Palestiniens permet cette situation injuste pour tous les autres réfugiés de la terre, en premier lieu les 900 000 juifs expulsés sans compensation des pays arabes dont ils étaient habitants avant 1948.
« Les Palestiniens subissent un apartheid de la part d’Israël« .
Réponse : Apartheid est un mot sud-africain qui signifie « développement séparé » désignant la mise en place de 1961 à 1994 d’une politique de développement séparé des communautés blanches et noires en Afrique du Sud. Ce mot ne peut pas être son de son contexte sud-africain ni de son contexte historique de l’histoire et de la mentalité des protestants hollandais et huguenots français installés en Afrique du Sud au XVIIème siècle et constamment menacés par les tribus africaines autant que par l’impérialisme britannique. L’utilisation de ce mot dans le conflit israélo-palestinien démontre une malhonnêteté intellectuelle ou une méconnaissance profonde de l’histoire de l’Afrique du Sud et de l »Apartheid. De plus, la citoyenneté israélienne est détenue par 1,6 millions d’arabes, soit l’équivalent de la population de Gaza et ces arabes israéliens ont accès à toutes les fonctions de l’Etat d’Israël ou de sa démocratie parlementaire. En fait, l’Etat d’Israël pratique une politique d’intégration qui mêle populations juives, arabes, druzes et autres alors que les promoteurs d’une solution de paix à deux états, l’un juif et l’autre palestinien, prônent en fait eux-mêmes une solution de développement séparé des deux communautés donc un « apartheid » (étant à nouveau précisé que ce terme ne peut s’appliquer qu’à l’Afrique du Sud et à son contexte historique.)"