rubrique "people"...

Flavius a écrit:
En général, être cruel, c’est pour blesser ou pour se valoriser en dénigrant l’autre. Lui démontrer combien vous êtes lui êtes supérieur !

Non. D’ailleurs tout dépend de ce que vous appelez cruauté.
Le théâtre de l’absurde est très cruel.
La cruauté ne se limite pas à l’affectif.
Genre “ bouh ! la méchante !”

clymene3 a écrit:
Beaucoup de gens ne distinguent pas l’ironie de la méchanceté gratuite.
Beaucoup d’autres se permettent volontiers ce qu’ils reprochent avec acrimonie aux autres.
Beaucoup, enfin, louvoient et essaient de plaire au plus grand nombre.
Bref, lire Leautaud n’est pas donné à tout le monde.

Dans l’ironie il y a toujours un zest de méchanceté, voire de cruauté. Bien sûr, tout est le dégré.
Il est vrai que l’on est toujours plus indulgent avec soi-même. Mais pour ce qui me concerne, je peux être cruel, avec celles et ceux qui tentent de se faire de la laine sur mon dos ou qui expriment des sentiments qui peuvent atteindre plus faibles qu’eux. La facilité me répugne parce qu’en elle reposent bien des vices et des turpitudes.
Beaucoup louvoient pour plaire au plus grand nombre dites-vous. Ce n’est pas mon cas et je ne vois pas ce qu’ils en retirent ? Ici, les enjeux sont nuls. Et je ne me lève pas le matin en me demandant à qui je vais plaire ? Et une histoire récente me fait dire qu’aujourd’hui je ne plais à beaucoup.

Quant à l’essayiste romancier et critique dramatique qui affirmait que le patriotisme produisait des imbéciles et des coquins, il démontre ce que j’exprimais sur les bons mots sans fond, que s’autorisaient à faire des hommes célèbres, mais garantis par leur œuvre.

clymene3 a écrit:

Non. D’ailleurs tout dépend de ce que vous appelez cruauté.
Le théâtre de l’absurde est très cruel.
La cruauté ne se limite pas à l’affectif.
Genre “ bouh ! la méchante !”

Soyons simple. Quand je parle de la cruauté que l’on pratique sur les autres pour se valoriser, je suis sûr d’être compris par 99,99% des gens qui me lisent.
L’angoisse existentielle exprimée dans le théâtre d’après guerre, exprimée par Ionesco, Beckett, ou Adamov, et dans les romans de Kafka, par exemple, n’ont rien à voir avec la moquerie des obèses. Il ne sert à rien à tout intellectualiser pour échapper au fond.
Rappelez-vous la cruauté des enfants dans une cour de récréation. Là nous sommes plus proche du cas qui nous intéresse.
Mais que l’on ne se méprenne pas. Il m’est arrivé d’être, comme tout un chacun, inutilement cruel et mauvais. Mais je me soigne. Généralement, les gens ne méritent pas notre attitude méprisante. Et ceux qui le méritent, et bien c’est bien fait pour leur gueule !

Flavius a écrit:
1° Dans l’ironie il y a toujours un zest de méchanceté, voire de cruauté. Bien sûr, tout est le dégré.

Il est vrai que l’on est toujours plus indulgent avec soi-même. Mais pour ce qui me concerne, je peux être cruel, avec celles et ceux qui tentent de se faire de la laine sur mon dos ou qui expriment des sentiments qui peuvent atteindre plus faibles qu’eux. La facilité me répugne parce qu’en elle reposent bien des vices et des turpitudes.
2° Beaucoup louvoient pour plaire au plus grand nombre dites-vous. Ce n’est pas mon cas et je ne vois pas ce qu’ils en retirent ? Ici, les enjeux sont nuls. Et je ne me lève pas le matin en me demandant à qui je vais plaire ? Et une histoire récente me fait dire qu’aujourd’hui je ne plais à beaucoup.

Quant à l’essayiste romancier et critique dramatique qui affirmait que le patriotisme produisait des imbéciles et des coquins, il démontre ce que j’exprimais sur les bons mots sans fond, que s’autorisaient à faire des hommes célèbres, mais garantis par leur œuvre.

  2° Ne vous faites pas de souci à ce sujet, vous n'étiez nullement mis en cause : maintenant, si "plussoyer" les arguments des autres, c'est considéré comme "louvoyer pour plaire", je pense que la personne qui l'écrit le fait la première.

1° C'est rigolo, ce matin même j'ai eu une conversation avec une amie lui demandant ; différence entre humour et ironie, pratiquant (pour ma part) plus souvent cette dernière, il me semble mais je ne partage pas tout à fait votre définition car pour moi qui dit ironie, dit raillerie, mais pas toujours méchante !!!!!

Arlequine a écrit:
  2° Ne vous faites pas de souci à ce sujet, vous n'étiez nullement mis en cause : maintenant, si "plussoyer" les arguments des autres, c'est considéré comme "louvoyer pour plaire", je pense que la personne qui l'écrit le fait la première.

1° C'est rigolo, ce matin même j'ai eu une conversation avec une amie lui demandant ; différence entre humour et ironie, pratiquant (pour ma part) plus souvent cette dernière, il me semble mais je ne partage pas tout à fait votre définition car pour moi qui dit ironie, dit raillerie, mais pas toujours méchante !!!!!

Parce que peut-être ne faites-vous pas la différence entre ironie, humour et sarcasme.
Et puis comme je l’ai écrit ci-dessus, cela dépepend des degrès. L’ironie légère peut effectivement être gentille. Quand elle devient répétitive, elle change de nature, et quand elle s’exerce toujours sur la même personne, elle devient scabreuse. Mais l’homme ou la femme de talent lui préfèrera toujours  l’humour.

“Les enjeux sont nuls”
Laissez-moi rire !!!

Sinon, j’évoquais l’ironie socratique, mais je veux bien laisser tomber.

clymene3 a écrit:“Les enjeux sont nuls”
Laissez-moi rire !!!

Je veux bien vous laissez rire. Il n’en demeure pas moins que je ne vois toujours pas l’intérêt des  enjeux.

clymene3 a écrit:Sinon, j’évoquais l’ironie socratique, mais je veux bien laisser tomber.

Rien à voir non plus avec l’ironie socratique. Vous laissez tomber ok. Mais surtout ne le faites pas pour me faire plaisir !

Flavius a écrit:
Rien à voir non plus avec l’ironie socratique. Vous laissez tomber ok. Mais surtout ne le faites pas pour me faire plaisir !

  Ca c'est un peu vicelard comme comportement !!!!!!!!!

""""L’ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l’ignorance afin d’exposer la faiblesse de la position d’une autre personne et lui en faire prendre conscience""""

Flavius a écrit:
Rien à voir non plus avec l’ironie socratique. Vous laissez tomber ok. Mais surtout ne le faites pas pour me faire plaisir !

Non, non.

clymene3 a écrit:
Beaucoup de gens ne distinguent pas l’ironie de la méchanceté gratuite.
Beaucoup d’autres se permettent volontiers ce qu’ils reprochent avec acrimonie aux autres.
Beaucoup, enfin, louvoient et essaient de plaire au plus grand nombre.
Bref, lire Leautaud n’est pas donné à tout le monde.

Alors, là, forcément....
Pas de commentaires, juste un accusé de réception.

Flavius a écrit:
Je veux bien vous laissez rire. Il n’en demeure pas moins que je ne vois toujours pas l’intérêt des  enjeux.

Nous n’avons pas le même mode d’observation des comportements et des interventions.

LV426 a écrit:
Alors, là, forcément....
Pas de commentaires, juste un accusé de réception.

TKT
C’est infiniment plus confortable d’être considéré comme un gentil.

Arlequine a écrit:
  Ca c'est un peu vicelard comme comportement !!!!!!!!!

""""L’ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l’ignorance afin d’exposer la faiblesse de la position d’une autre personne et lui en faire prendre conscience""""

Vicelard, mais très commun de la part de personne s’estimant supérieure à leur vis à vis en entretenant une relation de maître à élève. En fait quand c’est Socrate qui emprunte cette stratégie de fausse modestie pour accoucher un personne, ça peut passer. Mais lorsqu’il s’agit d’un ignorant, alors nous ne sommes plus dans un rôle de compsition mais le plus grand ridicule.

clymene3 a écrit:
Nous n’avons pas le même mode d’observation des comportements et des interventions.

Il faut bien le constater.

Jamais Socrate ne s’est estimé supérieur à qui que ce soit.
Jamais il n’a fait preuve de fausse modestie.
Sa méthode n’était pas destinée à ceux qu’on a appelés ses disciples, mais aux rhéteurs sophistes qui prétendaient enseigner la sagesse.
En affirmant qu’il ne savait pas de quoi il agissait Socrate voulait les amener à définir le contenu de leur enseignement.
C’est la première fois que je lis le qualificatif “vicelard” en ce qui concerne un pilier de notre culture.

Flavius a écrit:
Il faut bien le constater.

En revanche cristalline l’avait très bien analysé en ce qui concerne une certaine personne.

clymene3 a écrit:“Les enjeux sont nuls”
Laissez-moi rire !!!

En effet, ils ne le sont pas.
Ne pas (trop) souffrir. En voilà un premier, par exemple.

clymene3 a écrit:Jamais Socrate ne s’est estimé supérieur à qui que ce soit.
Jamais il n’a fait preuve de fausse modestie.
Sa méthode n’était pas destinée à ceux qu’on a appelés ses disciples, mais aux rhéteurs sophistes qui prétendaient enseigner la sagesse.
En affirmant qu’il ne savait pas de quoi il agissait Socrate voulait les amener à définir le contenu de leur enseignement.
C’est la première fois que je lis le qualificatif “vicelard” en ce qui concerne un pilier de notre culture.

C’est aussi pour cela que j’ai pris soin de préciser que s’agissant de Socrate, il en allait autrement.
D’abord ce n’est pas moi qui a qualifié cette méthode de vicelarde, ensuite, j’ai fait observer à mon interlocutrice que lorsque cette méthode était utlisée par un ignorant et un fat, on tombait dans le ridicule. N’est pas Socrate qui veut.

LV426 a écrit:
En effet, ils ne le sont pas.
Ne pas (trop) souffrir. En voilà un premier, par exemple.

Je crains que nous ne parlions pas de lamême chose.

Je répète ce que j’ai écrit, ici, les enjeux ne valent pas tripette. Donc pourquoi dit-on que certains tireraient avantage à plussoyer. C’est ridicule ! Où sont les risques où sont les gains de pareille attitude ?

clymene3 a écrit:
TKT
C’est infiniment plus confortable d’être considéré comme un gentil.

Je n'ai pas dit que je trouvais totalement juste de me l'appliquer.
J'ai simplement dit que ne commenterais pas.

Dans ton post précédent, tu as fort raisonnablement évité la personnalisation. 
Prendre l'initiative de commenter reviendrait à m'offrir allègrement en pâture à elle.

Cristaline avec un seul « l » comme l’eau pure du même nom ! 
Je vois que mon sujet a donné lieu à moult commentaires et digressions diverses qui illustrent tellement bien l’aigreur maladive, récurrente et pathétique d’une participante, laquelle ne peut s’empêcher  d’envoyer des piques et de semer toutes sortes d’allusions mesquines 

1/ je porte des cheveux blancs comme neige, qui me plaisent beaucoup ainsi qu’à mes proches ce qui
me convient parfaitement 

2/ ok avec Flavius sur le distinguo à opérer entre des personnes lambdas se présentant à des jeux télévisés et qui ne sont pas responsables de leur physique, et B.Macron qui est un personnage public ; (perso, je ne suis pas grosse, ça a dû germer dans un esprit maladivement jaloux je ne vois pas d’autre cause !)

3/ On nous rebat les oreilles avec le fait que la 1ère dame serait un parangon de beauté, d’élégance, de 
raffinement, etc...et qu’elle « fascine » les Français, ce contre moi je m’insurge violemment : car outre le fait qu’elle n’a pas été élue, elle ne représente strictement rien pour moi en termes de beauté (elle est archi refaite et ce n’est pas beau), et ses efforts pour paraître jeune sont dérisoires et pathétiques 

4/ pour finir : dame clymene ferait mieux de ne pas s’aventurer sur le terrain de la beauté, n’étant pas elle-même un modèle, loin s’en faut 

On m’appelle, à plus...

Flavius a écrit:
Je crains que nous ne parlions pas de lamême chose.

Je répète ce que j’ai écrit, ici, les enjeux ne valent pas tripette. Donc pourquoi dit-on que certains tireraient avantage à plussoyer. C’est ridicule ! Où sont les risques où sont les gains de pareille attitude ?

Si louvoyer pour tenter de plaire au plus grand monde se réduit à plussoyer, alors, merci, vous venez de me mettre hors de cause. 

LV426 a écrit:
Si louvoyer pour tenter de plaire au plus grand monde se réduit à plussoyer, alors, merci, vous venez de me mettre hors de cause. 

Mais je ne vous ai jamais mis en cause.