cristaline a écrit:
Hello, (LO), LV !
Il me semble qu'il y a quelque chose de fallacieux dans ton raisonnement je ne saisis pas bien où, peut-être une forme de syllogisme : dans le "si j'étais étranger", et ce qui en découle
Ce que tu décris n'a rien à voir, en fait, avec l'attitude de certains étrangers, en France, qui, de fait, montrent à outrance leur détestation de notre pays, de ses lois, les piétinenet avec ostentation, se regroupent dans leur communauté bref, tout ce qui, actuellement, exaspère à juste titre les autochtones ; le plus récent exemple étant la coupe d'Afrique avec les manifestations supra nationalistes algériennes, (qui, elles, ne t'émeuvent pas ? ) ; c'est juste une question !
Je rappelle qu'à l'origine, je rebondissais sur un post de Sabbatha évoquant des émeutes xénophobes en Afrique du sud et que mon propos était de dire que j'avais déjà vu ce film-là dans les essais d'anthropologie et les chroniques historiques.
Comme toujours, je parle en général.
Si tu veux, je peux situer mon analyse au XIX° siècle ou même avant.
Ce que j'essaie de dire c'est que, où que ce soit et à quelque époque que ce soit, on est toujours considéré avec davantage d'indulgence quand on est autochtone que quand on est étranger ou différent d'une manière ou d'une autre. J'essaie de montrer à quel point ça relève d'une pure "mécanique".
Au Moyen-Age, les Juifs étaient accusés d'être à l'origine de la peste en empoisonnant l'eau.
S'il y a un bouc émissaire à trouver, on a tendance à le chercher chez ceux qui sont différents : les roux, les bossus, les pas beaux, les Samaritains pour les Galiléens, les Irlandais pour les Anglais....et, donc, les Nigérians pour les résidents d'Afrique du sud.
Ce que j'essaie de montrer, c'est que nous sommes tous différentialistes, moi-même compris, non pas idéologiquement, mais viscéralement, par nature. Après, comme le suggère Flavius, tout dépend de ce que nous faisons de ce trait commun aux homo sapiens.
Je n'ai qu'une idée assez vague de ce qui s'est passé lors de la coupe d'Afrique mais le peu que j'en sais m'incite à penser que ça fait partie des plus inesthétiques expressions de la bêtise humaine.
En revanche, non, ça ne m'émeut pas.